Les fantasmes masculins, de l’imagination érotique des hommes à la réalité
ATTENTION, cet article est une ébauche ! |
Attention cet ouvrage traite du voyeurisme masculin plus que de la zoophilie, qui est rappelons-le la pratique sexuelle (ou le désir de cette pratique) avec un animal et non le zieutage d'une femme. de plus il ne semble rien faire de plus que de brasser des clichés éculés sur la masculinité type "les hommes viennent de mars et les femmes de vénus".
Quatrième de couverture[modifier | modifier le wikicode]
De quoi sont faits les fantasmes masculins ? Nancy Friday, l'auteur de Ma mère, mon miroir, a interrogé trois mille hommes ou reçu d'eux des confessions livrant sans détour leurs fantasmes érotiques les plus constants. Elle a analysé et décrypté ces lettres avec le talent et l'intelligence que l'on sait, et l'aide de quelques psychanalystes. Ce livre permettra aux femmes de mieux connaître ces frontières secrètes derrière lesquelles les hommes se cachent souvent et quelle attitude adopter. Car il y a loin du fantasme à la réalité, et celui qui rêve d'orgies, de partouzes ou d'expériences sexuelles compliquées n'en épousera pas moins la femme innocente qu'il aime d'amour. Ces aveux, souvent brutalement exprimés, révèlent l'angoisse, la colère, la peur ou la rage éprouvées par les hommes devant la femme, en conflit avec l'amour pur et profond qu'ils ressentent aussi. L'homme a le sentiment qu'être viril implique brutalité, autorité, domination sur la femme, mais, en même temps, il demeure éternellement le petit garçon qui redoute d'être surpris ou rejeté par sa mère. Nancy Friday est convaincue que les hommes et les femmes vivront mieux leur sexualité, sans violence ni agressivité destructrice, le jour où ils accepteront d'assumer les uns leur tendresse, les autres leur indépendance, où personne n'aura plus besoin de « mythifier » la virilité et où la vulnérabilité masculine sera acceptée par les hommes et par les femmes.
Extrait d'un article sur cet ouvrage :[modifier | modifier le wikicode]
Quand l’homme s’imagine lui-même passif avec un animal, «c’est souvent pour expérimenter des sensations anales que la femme ne veut pas - ou ne peut pas – procurer», explique Nancy Friday (2). Re-CQFD. Mais «c’est quand l’animal est accouplé à une femme que ces fantasmes ont leur charge de plaisir plus intense pour un homme», explique la sexologue. L’explication habituelle est que les hommes se complaisent ainsi à avilir totalement la femme. L’américaine avance une toute autre explication: «Pour l’homme, la femme-faisant-l’amour-avec-un-animal est un rêve. Voici une femme comme ils n’en ont jamais vu, si chaude sexuellement qu’elle saute sur tout ce qui se présente. Voici une femme qui veut faire l’amour d’une façon impersonnelle, non intime, non engagée. Si elle s’abaisse au "niveau animal", qu’importe?». Ainsi, pour l’homme, la femme qui couche avec son chien proclame qu’elle est comme lui: impudique, déchaînée, sans arrière-pensée de culpabilité. C’est le sexe à l’état pur, le sexe bestial. Les hommes fantasmant sur la bestialité s’identifient finalement beaucoup à l’animal. Ils se comparent même souvent à lui: «L’approche masculine est celle d’un ingénieur: c’est la technique, la mécanique de l’affaire qui les intéresse», explique Nancy Friday. Pour des hommes peu sûrs de leurs performances sexuelles, le chien de la famille est idéal pour prendre le relais: ses mensurations sont plus importantes que les leurs, l’orgasme canin est plus long, le sperme s’écoule de façon permanente, et surtout, un animal ne peut être un véritable rival. Dans les témoignages recueillis par l’américaine, l’homme passe souvent le relais au chien de la famille pour satisfaire une partenaire "insatiable": «Comme le ferait un bon camarade, la bête terminera pour lui le travail. Le toutou de la maison, ce soir du moins, lui permet d’oublier son angoisse de mâle ». Bon toutou, va !
Extrait de l'ouvrage :[modifier | modifier le wikicode]
chapitre 12: Animaux
GERALD
J’ai eu mon premier orgasme à douze ans. Je jouais avec mon pénis et j’avais des sensations de plus en plus agréables, quand, tout à coup, s’est produite cette indescriptible explosion de passion. J’ai plus de cinquante ans, mais j’ai l’impression que ça s’est passé hier. C’était l’époque où toute activité sexuelle préconjugale était mal vue. J’étais trop timide pour demander un rendez-vous à une fille et à plus forte raison pour en baiser une. Mais je me demandais souvent à quoi pouvaient ressembler les organes sexuels féminins et ce que je ressentirais si j’enfonçais ma verge dans une fille. Comme les magazines de photos érotiques n’existaient pas, je ne pouvais que fantasmer. C’est à vingt ans et quelques, seulement, que j’ai pu voir de près le cul d’une fille! Je me suis contenté de ma main pendant des années, sans savoir qu’en dehors de moi il existait un univers érotique merveilleux. Comme nous vivions dans une ferme, je découvris un moyen de satisfaire mes besoins sexuels. J’ai commencé avec les vaches; d’abord des génisses d’un an, mais elles étaient un peu étroites et ne se laissaient pas faire facilement. Je me suis donc tourné vers des vaches adultes, et certaines semblaient y prendre autant de plaisir que moi. J’imaginais que baiser une fille ne devait pas être tellement différent et, tout en besognant la vache, c’était à une vraie fille que je pensais. Mais j’étais quand même inquiet si les vaches mettaient au monde des bébés, au lieu de veaux, mon secret serait découvert... J’avais environ vingt-cinq ans lorsque j’ai eu le courage de sortir avec des filles et, finalement, je me suis marié. Le sexe a été mon plus grand plaisir et l’est encore. Chaque fois que je baise ma femme, je dois faire un effort pour penser que je suis vraiment avec une femme et non pas, comme autrefois, avec une vache. Je crois sincèrement à la fidélité conjugale. Pour moi, il n’existe rien de plus beau sur la terre que le corps féminin. Surtout les organes génitaux, dans leur écrin de poils soyeux ou crépus et avec leurs lèvres qui s’écartent pour montrer le centre minuscule du plaisir... c’est un
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émerveillement perpétuel! Si seulement les femmes savaient combien elles sont désirables!
Les garçons comme Gerald (ci-dessus), qui baisent une amie à quatre pattes dans l’étable, ne soulèvent pas notre indignation. La plupart des personnes à qui j’ai montré sa lettre m’ont même dit qu’elles la trouvaient touchante. Quand Kinsey, dans son rapport (1948), a fait état du nombre d’hommes qui avaient eu au moins un rapport sexuel avec un animal, personne ne l’a accusé de perversité, personne ne s’est tellement étonné. Les garçons sont comme ça! Mais vingt-cinq ans plus tard, quand j’ai écrit, dans l’un de mes livres sur les fantasmes sexuels féminins, que les femmes, souvent, imaginaient des scénarios où elles avaient des rapports sexuels avec un animal, on cria au scandale, on détourna la tête d’un air écoeuré. Et il ne s’agissait que de rêves éveillés..., bien qu’à mon avis les femmes aient réellement plus de rapports de ce genre que ne l’indiquent (pour des raisons évidentes) les statistiques. J’ai l’impression que ces rêveries érotiques à propos d’animaux sont beaucoup moins compulsives pour les femmes que pour les hommes. L’attrait qu’exerce ces fantasmes sur l’imagination féminine (le secret, la sécurité, le goût du fruit défendu, la tranquillité de ne pas avoir à mêler l’amour au sexe) est tout simplement beaucoup moins important pour les hommes. Dans la vie réelle comme dans leurs fantasmes, ils ont le choix entre de nombreuses possibilités beaucoup plus variées. Quand un homme s’imagine ayant des contacts sexuels passifs avec un animal, c’est souvent pour expérimenter des sensations anales que la femme ne veut pas — ou ne peut pas — procurer. Cependant, en fin de compte, les hommes concluent généralement que leur effort n’est pas récompensé. « J’ai envisagé l’idée d’un homme baisé par un animal — peut-être moi-même —mais là, il me semble évident qu’il manquerait quelque chose », dit Rick (ci dessous). C’est quand l’animal est accouplé à une femme que ces fantasmes ont leur charge de plaisir la plus intense. L’explication habituelle est que les hommes de ce genre se complaisent à avilir la femme. C’est parfois vrai : en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, par exemple, comme dans d’autres cultures féodales dominées par les hommes, les joies érotiques les plus douces sont réservées aux homosexuels, alors que la douleur, la torture et la dégradation — y compris les rapports avec des animaux — sont expérimentées avec des femmes. Peut-être n’est-il pas nécessaire d’aller si loin pour trouver des hommes qui éprouvent un plaisir sexuel à humilier les femmes, mais je n’ai jamais entendu dire qu’un seul homme ait inventé des plaisirs où les animaux jouent un rôle, dans le but d’exercer leur cruauté sur des femmes. Ce n’est pas différent pour les fantasmes féminins. Au contraire. Quand une femme invente un fantasme de bestialité, son plaisir ne vient pas de l’humiliation, mais de son pouvoir, de sa domination; pour une fois, elle contrôle entièrement la situation. Comment? Quand? Où ?... Tout ce qui
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fait l’objet d’une décision dépend uniquement d’elle. Les hommes, dans ce chapitre, ne s’y prennent pas autrement. Leur excitation ne vient pas de la souffrance de la femme, mais de sa satisfaction totale. Voici une femme comme ils n’en ont jamais vu, si chaude, sexuellement, qu’elle saute sur tout ce qui se présente! Dans la vie réelle, le sexe s’accompagne de responsabilités affectives. Les fantasmes dont nous parlons en sont dépourvus. Pour la femme, ils représentent l’ultime rupture avec la règle qui veut que ses rapports sexuels aient lieu dans le cadre d’une « relation significative ». Pour l’homme, la femme-faisant-l’amour-avec-un-animal est un rêve : voilà une fille qui veut faire l’amour d’une façon impersonnelle, non intime, non engagée. Si elle s’abaisse au « niveau animal », qu’importe? C’est à ce niveau-là que s’est toujours comportée une partie importante de lui-même (ce dont, après tout, il est secrètement fier). C’est la première femme de sa vie, sa mère, qui l’a rendu honteux de cet aspect de lui-même, et cette idée a été renforcée par toutes les femmes qu’il a connues depuis. La femme qui couche avec son chien proclame qu’elle est comme lui impudique, déchaînée, sans arrière-pensée de culpabilité. C’est le sexe à l’état pur, le sexe bestial, et remettons à demain l’amour, la tendresse, l’engagement et tous les autres impératifs! Dans leurs rêves les plus primitifs, les deux sexes sont attirés par l’idée de vivre nus, soulagés des fardeaux de la civilisation, d’agir enfin, sans réfléchir, au niveau biologique. La société et nos parents font de nous de charmantes filles, de gentils garçons; ces fantasmes sont un voyage loin de tout cela. Ils se glissent derrière la façade et, pendant quelques instants, nous font vivre comme les animaux libres de toute inhibition que nous étions tous au début de notre vie.
BUCK
J’ai toujours envié les chiens pour leurs orgasmes énormes et interminables. Tous les chiens mâles que j’ai eus, je les ai branlés et tous ne m’en aimaient que davantage. Parfois, il me suffit de regarder un chien éjaculer pendant quinze ou vingt minutes, ou même plus, pour me sentir excité; parfois, aussi, cette mare de sperme canin sur le plancher me semble être un gâchis effrayant. Dans un de mes fantasmes, il coule dans ma gorge ou dans mon anus.
J’ai découvert que les chiens s’excitaient tout autant devant l’organe génital masculin que devant l’organe génital féminin. Mon bon vieux « Rover » bande autant quand il lèche ma verge que quand il lèche le sexe de ma femme. Malheureusement, il ne produit pas sur moi le même effet que sur elle (et, apparemment, sur beaucoup d’autres femmes). Quand il me lèche, c’est agréable, mais ce n’est pas la même chose que quand ma bite est enfoncée dans une bouche et je reste très loin de l’orgasme. Alors, quand il
203 s’échauffe et commence à faire le gros dos, il est temps que mes mains se mettent au travail — une sur lui, l’autre sur moi. Le chien que nous avons maintenant a un gros zob et le masturber est un travail délicat. Tandis que je frotte doucement ma bite érigée en restant au bord de l’orgasme, mon fantasme entre en jeu : je suis à quatre pattes et le gros membre, enfoncé dans mon cul, fait gicler en moi tout ce merveilleux sperme. Ou il le fait dans ma bouche, et j’avale tout ; ou encore, c’est dans le vagin de ma femme, et le sperme coule sur ses cuisses ou dans sa bouche, et elle boit tout pendant que je mange sa chatte, et ainsi de suite... Je me crois obligé d’expliquer ici pourquoi je m’abstiendrai sans doute de me faire vraiment sodomiser par mon chien. Un ami, avec lequel, à six ans, je jouai au « docteur », l’a fait, il y a quelques années, avec des conséquences déplorables. Après y avoir mûrement réfléchi, il a fait entrer dans la maison son grand pointer, un jour où il était absolument sûr que sa femme ne rentrerait pas de tout l’après-midi. Après s’être déshabillé, il a laissé le chien lécher sa bite; quand il vit que l’animal était suffisamment excité, il s’est mis à quatre pattes et a offert ses fesses au chien, qui a trouvé l’idée à son goût : il est entré dans le jeu de bon coeur, a léché le cul de mon ami avec enthousiasme, l’a monté et a commencé à donner des coups de reins. Un peu aidé, l’animal a enfoncé son zob tout droit dans l’anus, complètement, y compris le « noeud » de la base, et s’est mis à baiser énergiquement. Mon ami m’a raconté que c’était très excitant et très satisfaisant, exactement comme il s’y attendait. Finalement, le chien se mit en position pour une longue éjaculation. Mon ami, très excité par ce qui se passait, était sur le point de jouir. Il était là, enfermé au verrou dans sa chambre, en train de réaliser son fantasme dans le plus grand secret, quand il entendit sa femme rentrer et l’appeler du rez-de-chaussée. Il ne pouvait pas expliquer ce qu’il était en train de faire avec son chien dans sa chambre ; il ne pouvait pas lui dire pourquoi elle ne pouvait pas entrer! Il n’avait donc pas le choix : sans attendre que le chien ait fini de décharger, il s’est arraché brutalement à lui. Quand il m’a tout raconté, une semaine plus tard, son anus était encore meurtri. Evidemment, dans mon fantasme, le chien attend d’être complètement mou après avoir éjaculé, si bien que son zob glisse facilement hors de mon anus mouillé; et je peux passer des heures, dans le secret, à sentir le sperme s’écouler doucement de mon anus, qui se relaxe peu à peu.
RICK J’ai cinquante-cinq ans (je crois qu’on peut me ranger dans la catégorie des « vieux cochons »). J’ai des diplômes universitaires et suis un ancien officier de carrière. Pendant les neuf dernières années, j’ai enseigné dans un lycée. Je suis à la troisième année de mon deuxième mariage. Le premier a été rompu à cause de mes infidélités; je n’étais pas assez mûr pour ne pas en parler. J’ai eu trois fils de cette première union, tous mariés actuellement. Ces deux
204 mariages ont été très satisfaisants en ce qui concerne le sexe. J’ai été élevé dans l’atmosphère protégée d’un foyer de la Nouvelle-Angleterre qui appartenait à l’Eglise épiscopale. Et maintenant, mes fantasmes... Je dois d’abord dire que je me suis masturbé dès l’âge de huit ou neuf ans; je continuerai de le faire tant que je serai en bonne santé. Dans mes jeunes années, je me branlais souvent en regardant des photos de femmes nues, et je le fais encore de temps à autre; mais, l’expérience aidant, je Suis capable de former dans mon esprit les images les plus sensuelles, les plus érotiques, qui me sont nécessaires. Maintenant, en cas de besoins, je m’excite par des lectures. Je ne suis donc jamais en peine de fantasmes; j’y recours chaque fois que je me masturbe et parfois, aussi, en faisant l’amour. Dans ce dernier cas, je n’en parle pas à ma femme; ils concernent une fille que j’ai connue autrefois et qui était une baiseuse sensationnelle. Comme vous l’aurez certainement compris, les fantasmes jouent un rôle indispensable dans ma vie sexuelle, que j’estime très bien remplie. Ces dernières années, sans que je sache pourquoi, je suis devenu obsédé par un certain domaine érotique. Il s’agit de la pratique appelée « bestia¬lité ». Je suis subjugué par l’idée d’un corps humain accouplé à celui d’un animal. Je pense à tous les aspects possibles du phénomène, mais, le plus souvent, il s’agit d’une femelle humaine acceptant — ou sollicitant — la pénétration sexuelle de la part d’une bête mâle. La saillie effectuée par un cheval, un âne ou un taureau est la plus pittoresque, étant donné leur taille; mais ces accouplements ne conviennent pas tellement à des ébats répétés régulièrement. Mes fantasmes se limitent donc à mettre en scène une femme baisée par un chien, de préférence le sien, dont elle peut disposer à volonté, et d’une grande taille, un berger allemand ou un danois, par exemple. Il faut en outre qu’elle le prenne en elle « tout entier » dès la première poussée; quand le « noeud » du chien se gonfle au maximum, les muscles du sphincter vaginal relativement petits le retiennent solidement (autrement dit, ils sont en penis captivus) jusqu’à ce que l’animal ait fini de jouir. (L’orgasme dure entre vingt et trente minutes pour la plupart des espèces canines.) Le « noeud », à la base du pénis, peut atteindre, pour les grands chiens, jusqu’à une dizaine de centimètres de diamètre (je n’invente rien); et le chien ne jouit pas comme l’homme : il peut garder son érection pendant trente minutes, sans cesser de faire jaillir son sperme. La femme de mon fantasme est à quatre pattes, car le chien l’a prise comme si elle était une chienne; son corps est convulsé par une série continue d’orgasmes, tandis que son sexe est étroitement joint à celui de l’animal; leur jouissance, comparée à celle d’un couple d’humains, est interminable. Jusqu’ici, je ne connais ces copulations que par mes lectures, mais j’aimerais énormément en être le témoin visuel. En outre, j’ai envisagé l’idée d’un homme (peut-être moi) sodomisé par un animal, mais là il me semble évident qu’il manquerait quelque chose. Quant à savoir pourquoi je suis intéressé par le fait qu’un animal possède sexuellement une femme, je suis incapable de trouver une explication.
205 DALE Ce fantasme ne me quitte pas depuis quatre ou cinq ans; et quand je me masturbe, je fais toujours appel à lui Ma femme et moi sommes seuls à la maison, nos enfants étant sortis pour toute la soirée. Nous faisons l’amour passionnément, mais ma femme est insatiable. Elle a encore envie d’une verge, mais elle m’a complètement vidé; je ne suis qu’un tas de chair inerte. Elle fait venir notre berger allemand et joue avec son pénis jusqu’à ce que l’animal soit aussi excité qu’elle. Puis elle baise avec lui dans toutes les positions imaginables, avec un plaisir évident. Dans la vie réelle, je donnerais n’importe quoi pour que ce fantasme puisse se réaliser. Ma femme n’étant pas d’accord, nous n’avons encore rien entrepris dans ce sens. Mais je n’ai pas abandonné tout espoir et j’aborde souvent le sujet avec elle. Le fantasme du chien m’excite beaucoup, sans que je sache pourquoi. Deux faits de même nature que ce fantasme sont sans doute à son origine. Etant gosse, dans la ferme de mes parents, j’avais régulièrement des rapports sexuels avec nos truies et nos vaches. Ma femme, de son côté, m’a avoué qu’elle avait été déflorée par le chien de la famille, un gros berger allemand. Ni elle ni moi n’éprouvons des sentiments de honte ou de culpabilité à propos des contacts que nous avons eus, étant enfants, avec des animaux.
KING
J’ai lu, il y a longtemps, un livre sur la sexualité. On y disait que le plus grand désir de l’homme est de pénétrer la femme le plus profondément possible ; et que celui de la femme est d’accueillir le pénis au coeur de son être, ce qui lui permet de mettre en jeu les parties les plus sensibles de son anatomie sexuelle. Cette pénétration profonde lui procure des frissons les plus extrêmes. Il me suffit de penser à ces passages du livre pour me mettre en érection.
Parfois, quand je faisais l’amour avec ma première femme et que j’étais enfoncé jusqu’à la garde, elle me disait que ma pine touchait le point sensible qui lui donnait l’extase. Plus tard, elle m’avoua que mon membre n’était pas assez long pour l’atteindre à coup sûr; elle se demandait l’effet que lui ferait un pénis vraiment énorme, qui atteindrait chaque fois l’endroit délicat. La taille de la bite a donc de l’importance, du moins pour certaines femmes.
Mon fantasme se présente comme un film porno.
Premières images : une fille jeune et brune est assise sur un divan. Elle est nue, à part des chaussures blanches à talons de douze centimètres. Un grand boxer apparaît. Elle le caresse pendant un moment, puis elle écarte les jambes et le chien renifle son sexe avant de le lécher. Elle ouvre davantage les cuisses et glisse ses fesses au bord du divan. Le chien essaye de monter sur elle, mais elle le repousse; il trépigne, impatient, comme s’il ne pouvait plus
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se retenir de la baiser. La fille tapote sa vulve et le chien recommence à la laper. Enfin, elle se lève. Le chien n’arrête pas de laper frénétiquement. Elle se met à quatre pattes. Le chien s’approche d’elle par-derrière, renifle et se remet à la lécher. Il essaye de la monter, mais elle l’agace en remuant rapidement les fesses. Le chien la lèche de nouveau et elle paraît aimer beaucoup les caresses de sa langue. Elle ne bouge plus. Maintenant, il grimpe sur elle avec plus de résolution et parvient à serrer sa taille entre ses pattes de devant. Il donne des coups de reins et on peut voir sa pine rouge chercher l’orifice du vagin. La fille fait légèrement pivoter son bassin et, enfin, le bout la pénètre. Le chien se met avec ardeur à l’ouvrage et son engin sort de plus en plus de sa gaine. Gros plan de la caméra. L’animal pousse furieusement; un gros renflement écarlate apparaît à la base de son pénis et il réussit à le faire pénétrer dans le vagin. Recul de la caméra. Maintenant se passe la scène la plus érotique que j’aie vue de ma vie. Les pattes postérieures du chien quittent le sol. Accroché à la taille de la fille, il la saillit violemment. Il accélère la cadence, s’enfonce de plus en plus profondément. Soudain, il s’arrête, secoué par les spasmes de l’orgasme. Puis il se laisse retomber sur le plancher, haletant. La caméra se déplace pour présenter un gros plan de la fille, si près que l’on voit les contractions spasmodiques du vagin. Un mince filet de sperme clair s’écoule sur la moquette. Pendant un moment, la fille savoure son orgasme, toujours à quatre pattes. Puis elle se met debout, s’approche du chien et le soulève par les pattes de devant, pour que les spectateurs puissent voir son énorme pénis, d’où le sperme continue de s’égoutter.
LUDWIG
Jusqu’ici, je n’avais jamais écrit à quiconque sur un tel sujet. Ce qui m’a décidé, c’est de voir avec plaisir tant de femmes, dans vos livres, exprimer franchement et spontanément leurs plaisirs sexuels. J’ai été heureux d’ap¬prendre que vous aviez décidé d’explorer le domaine si peu connu des fantasmes masculins, et je tiens à collaborer à vos recherches en vous apportant ma propre expérience.
Depuis que nos enfants ont fait d’heureux mariages, ma femme et moi avons pris l’habitude de passer la moitié de nos vacances séparément et l’autre moitié ensemble. Pendant qu’elle rend visite à des amis ou des parents, je vais chasser le daim dans les forêts du Nord. En général, je chasse à l’affût, dans une hutte faite de branches de pins. Je passe mes journées dans la solitude de la forêt; le soir venu, je vais jusqu’à la piste où passe la voiture qui ramène les chasseurs au camp.
Dans la hutte, j’ai tout le temps de repenser à mes expériences passées et de les revivre en imagination. C’est très reposant et, après quelques jours d’exercice dans l’air frais parfumé par les pins, ma femme commence à me manquer énormément... et je bande de plus en plus! A propos du passé..., je
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me souviens d’une aventure que je n’oublierai jamais. Je vais vous la raconter telle que je l’ai vécue. Quand j’avais onze ou douze ans, je vivais dans une grande ferme et, comme tous les garçons turbulents de cet âge, je faisais de grandes randonnées dans les champs et dans les bois. Par une journée d’été très chaude, mon fidèle compagnon, un grand colley mâle, Ted, et moi, nous étions arrêtés au bord de l’eau. Le torrent qui coulait au fond de la vallée formait à cet endroit-là un trou d’eau calme et profond. Nous avions chaud et étions fatigués et, comme nous étions loin de toute habitation, je n’hésitai pas à me déshabiller et à plonger nu, suivi par mon chien qui aboyait joyeusement. L’eau était si froide que je fus vite transi. Toujours suivi de Ted, je remontai sur la berge herbue en m’aidant des pieds et des mains. Arrivé à quatre pattes au sommet, j’allais me redresser pour me sécher avec ma chemise (ou au soleil) quand Ted grimpa sur moi comme si j’étais une chienne. J’essayai de lui échapper, mais il était presque aussi lourd que moi, couvrait tout mon dos et me tenait serré entre ses pattes de devant. En même temps, il me donnait de grands coups avec son membre dressé et approchait du but. Soudain, après quelques coups encore plus violents qui me firent crier, il trouva mon anus et s’enfonça de toute sa longueur. Cela me fit horriblement mal... et pourtant, c’était bon ! Soudain, il s’agrippa si fort à mes flancs qu’il me griffa jusqu’au sang et se mit à éjaculer dans mon passage vierge. J’avais l’impression que Ted recevait une série de décharges électriques et j’éprouvai en même temps des sensations inconnues. Mon pénis de gamin se mit brusquement à se gonfler, comme l’avait fait celui de Ted, qui était encore en moi et j’eus, moi aussi, une série de « décharges électriques » dans mon propre sexe. Pour la première fois de ma vie, je me mis à éjaculer. Mon sperme jaillit comme d’un tuyau d’arrosage à plus d’un mètre devant moi. Ce fut l’un des deux ou trois moments les plus fantastiques de ma vie! Finalement, après m’être demandé si j’arriverais un jour à faire sortir de moi ce braquemart gigantesque (j’étais pourtant loin d’être angoissé), nous nous effondrâmes tous les deux dans l’herbe. Après avoir dormi, nous prîmes un autre bain avant de reprendre le long chemin du retour. Tout cela m’est revenu à l’esprit dans ma hutte de chasse, au nord du Michigan, et j’ai commencé à bander si énergiquement que je me suis demandé ce que pourrait bien éprouver une femme soumise à un coït aussi royal avec un chien. Dans mon fantasme, je me suis mis dans la peau d’une jeune veuve qui, après avoir perdu son mari quelques mois plus tôt, avait pour seule consolation un jeune et viril berger allemand. Je vais maintenant mettre noir sur blanc ses impressions, telles que, dans mon imagination, je les ai vécues à sa place. « J’habite une petite maison, dans la banlieue tranquille d’une petite ville du Sud. Mes amis ont insisté pour que je me procure un chien pour me garder et me tenir compagnie. Je n’ai pas l’intention de rester veuve toute ma vie, mais en attendant, pourquoi, en effet, n’aurais-je pas un compagnon? Il y a un mois, donc, j’ai trouvé un superbe berger allemand, au pelage blond, âgé, d’un an et demi. Il appartenait à des gens qui déménageaient à Atlanta et ne pouvaient pas l’emmener avec eux. Ils me l’ont vendu et j’ai été ravie de
208 constater qu’il était gentil, propre et habitué à vivre dans une maison. Il est même plus propre que pas mal de gens que je connais et il adore que je le baigne,... surtout quand je fais sortir son bel organe de sa gaine, pour l’asperger d’eau! La nuit, il dort dans ma chambre et, dans la journée, il peut s’ébattre à un endroit qui lui est réservé et qui est entouré d’un grillage (heureusement pour moi, comme je devais l’apprendre plus tard !). « Un matin, après avoir pris ma douche, je revenais dans ma chambre pour finir de me sécher, une serviette à la main, quand j’entendis la voiture des pompiers s’arrêter de l’autre côté de la rue, devant la maison des Brown. Je courus à la fenêtre et, pour ne pas me montrer totalement nue à tous ces hommes, je me mis à quatre pattes et regardai où le feu avait pris... Oui, le feu avait pris quelque part! Soudain, Duke, arrivé derrière moi à pas de loup, se mit à lécher mon con de sa longue langue rêche et humide. Personne ne m’avait touchée là depuis la mort de mon mari, cinq mois plus tôt, et ça me parut si bon que les pointes de mes seins se durcirent! Mon vagin commença ses contractions! J’étais toute tremblante! « Mais je ne pouvais tout de même pas lui permettre ça! Je fis donc demi-tour et me dirigeai à quatre pattes vers le fond de la chambre pour me relever. Au même moment, Duke bondit sur moi pour me prendre en levrette et, pesant sur moi de ses 40 kg, m’empêcha de me redresser. Il se cramponnait à ma taille comme un noyé. J’avais d’ailleurs les jambes en flanelle et n’aurais pas pu me relever, si bien que j’essayai de me traîner jusqu’au lit pour m’allonger. Dès que je me mis en mouvement, Duke se mit à frapper l’intérieur de mes cuisses avec son mandrin dégoulinant. De temps en temps il heurtait mes lèvres; tout en essayant de me saillir, il s’avançait de plus en plus sur mon dos et me serrait si étroitement qu’il griffait mes seins gonflés. Mais toujours est-il que, au point où j’en étais, cela m’était égal! J’avais envie de mieux sentir son beau membre. Je me laissai donc tomber sur les coudes et écartai un peu les genoux... Et BING! Il tapa dans le mille, en plein dans ma fente, et m’enfonça toute la longueur de sa verge brûlante... Jamais je n’avais été pénétrée aussi profondément... Au moins 20 cm! Soudain, il fit un petit bond de plus et je sentis quelque chose de plus gros, une sorte de boule, passer entre mes lèvres. Nous étions solidement accrochés l’un à l’autre et il se mit à juter! J’eus une telle série d’orgasmes que je m’évanouis et tombai à plat ventre sur le plancher. « Quand je revins à moi, nous étions séparés. Duke, couché sur le côté, léchait son pénis, encore très rouge, mais plus petit. Je savais que j’avais été baisée merveilleusement, comme aucune femme ne l’avait été, et décidai de ne pas perdre Duke de vue. D’ailleurs, comme je l’ai dit, il est enfermé. Je ne voudrais pas qu’une chienne du voisinage vienne solliciter ses services! » Les branches de pin de ma hutte ont dû recevoir une bonne dose de sperme quand je me suis branlé furieusement cet après-midi-là. Le lende¬main, lorsque j’ai voulu reprendre mon affût, la hutte était à terre, violemment piétinée, et il y avait les traces d’un cervidé tout autour de la souche sur laquelle je m’asseyais. A croire qu’une biche en chaleur était venu là pleine d’espoir et qu’elle s’était vengée de sa frustration!
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Je trouve que c’est triste, tous ces hommes, à travers l’Amérique, qui passent leur temps à se mesurer. En lisant la lettre de King (ci-dessus), je suis peinée quand sa femme lui dit que son « membre n’est pas assez long pour atteindre le point sensible à coup sûr ». N’ont-ils pas pensé tous les deux que quand il ne la mène pas à 1’ « extase », ce n’est pas parce qu’il lui manque quelques centimètres, mais parce que la femme ne se contrôle pas intérieurement? Peu importe. Le fait est que les hommes s’inquiètent de leurs mensurations et que le grand chien, dans le fantasme de King, calme son anxiété en prenant sa place, comme le ferait un bon camarade.
Dans les fantasmes où les animaux jouent un rôle, les hommes et les femmes règlent la chorégraphie sur des rythmes différents. L’approche masculine est celle d’un ingénieur : c’est la technique, la mécanique de l’affaire qui les intéresse. On fait des comparaisons. On parle beaucoup du « noeud », de la « boule », qui fait partie de l’érection du chien. La durée de l’orgasme canin est chronométrée et c’est tout juste si les pintes de sperme ne sont pas pesées et mesurées. La femme serait refroidie par de tels calculs. Les proportions du chien, bien sûr, sont excitantes, mais la seule vue du bout rouge sortant de la gaine poilue cache la réalité : la femme s’ouvre tout entière au grand frisson du fruit défendu. Pour une fois, dans sa vie, elle n’a pas à se demander avec inquiétude : « Que pensera-t-il de moi demain? » En fin de compte, on comprend que si les hommes mesurent les organes génitaux et les performances de l’animal avec tant de soin, c’est parce qu’ils s’identifient à lui. Ils ne considèrent pas l’animal comme un rival sexuel, pas plus que les spectateurs d’un combat de boxe ne se sentent en compétition avec leur boxeur favori. « Vas-y! » lui crient-ils. Si leur poulain gagne, ils sont aussi heureux que s’ils avaient mis eux-mêmes l’adversaire K.-O. Le combat terminé, lorsque le supporter du vainqueur s’éloigne du ring, il se sent dans la peau d’un surhomme. Quand, dans le fantasme, la femme de Dale (ci-dessus) a « encore envie d’une bite, alors qu’elle l’a complètement vidé », qui donc apparaît sur la scène comme un allié? Le brave berger allemand de la famille. Dale se sent-il humilié, défié? Pas du tout. C’est même le fantasme qu’il préfère. Il s’apprête à regarder le chien faire l’amour avec sa femme; la bête terminera pour lui le travail. Le fantasme vient moins de l’appétit insatiable de sa femme que du sien il souffre de l’envie d’être plus viril que n’importe qui (mais il suspecte tous les autres hommes de l’être plus que lui). Le toutou de la maison, ce soir du moins, lui permet d’oublier son angoisse de mâle.
210 CRAIG Vingt-quatre ans et diplômé. J’ai une amie très portée sur le sexe; mais elle hésite encore à parler avec moi de ses fantasmes. Toutefois, depuis qu’elle a lu vos livres, elle est devenue un peu plus ouverte. Je lui ai avoué que j’avais eu des fantasmes sexuels, mais je ne lui ai pas encore raconté celui-ci Mon voisin a été muté dans une autre partie du pays. Il a déjà pris son nouveau poste, mais sa femme est restée pour vendre la maison. Elle (je l’appellerai Betty) a environ vingt-six ans, mesure 1,70 m (elle est plus grande que moi) et possède des mensurations idéales. Elle est belle et voluptueuse à damner un saint! Je reçois par erreur quelques lettres qui lui sont destinées et vais les lui porter. Il est à peu près dix heures du matin. Je me dirige vers la porte du jardin, comme d’habitude. Elle est ouverte. Je la pousse et jette un COUR d’oeil dans la cuisine. Betty est couchée sur le dos, complètement nue, à même le sol, et son chien, un colley, lui lèche la vulve. Elle se tortille avec des grognements de plaisir et encourage l’animal. Elle écarte davantage les jambes et attire la truffe et la langue du colley entre ses lèvres. Je l’observe en silence et bande terriblement. Soudain, elle repousse l’animal. Elle fait demi-tour, saisit sa verge et la suce. Le membre musclé et rose disparaît presque entièrement dans sa bouche. Pendant que je me déshabille, elle change à nouveau de position. Maintenant, elle est sur les genoux et les coudes. Le chien sait ce qui lui reste à faire. Il se dresse sur les pattes arrière et retombe sur le dos de Betty. Elle passe la main derrière elle et guide la pine dans son vagin mouillé. L’engin va et vient en elle et elle se rue au-devant de chaque poussée. Avant que j’aie fini de me dévêtir, Betty pousse un gémissement sourd. Le colley la saillit de plus en plus vite, de plus en plus énergiquement. Il est prêt à jouir. Au moment où il lâche sa première giclée dans sa chatte, elle pousse un cri. Au bout d’un certain temps, elle se détache de lui et le laisse pantelant. Elle se repose sur le dos et le colley la lèche. Brusquement, elle se rend compte de ma présence. Elle se lève en souriant et ordonne au chien de rester dans la cuisine. Puis elle m’attrape par la bite et nous montons dans sa chambre. Je m’étends sur le dos et elle me suce tout en caressant mes cuisses. Elle lèche, mordille, caresse, suce, pince mes couilles et mon pénis. J’ai l’impression de devenir fou. Puis elle se met sur moi et ses nichons rebondissent tandis qu’elle me fourbit. Quand j’approche du point de non-retour, elle se soulève brusquement et s’age nouille près de moi sur le lit. Elle se penche sur moi, frotte mon zob entre ses seins. Puis elle se met à genoux, plonge en avant et m’offre ses fesses. Je me place derrière elle et enfonce mon braquemart dans son vagin sirupeux. Je saisis ses nichons, les caresse, tire sur les bouts. Elle appelle le colley. Il monte l’escalier en courant, s’approche, haletant. « Laisse-le t’enculer, gémit Betty. Il sait! » Le chien saute sur le lit derrière moi et cherche à tâtons mon anus. J’empoigne sa bite et l’enfonce doucement dans le trou. Une fois en place, il s’enfonce d’un seul coup et, le dos rond, se met à me baiser. C’est affolant. Ma bite, étroitement serrée dans le vagin de Betty, est prête à éclater. J’ai l’impression que le gros phallus du chien me déchire. Nos
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halètements sont interrompus par un long gémissement de Betty, suivi par mes propres grognements de plaisir, tandis que le colley pousse des jappements aigus. Betty et moi nous effondrons sur le lit ; le chien est sorti de moi et a sauté sur le plancher; ma bite est toujours dans le vagin de Betty.
PAUL
J’ai trente-cinq ans; je suis heureux en ménage et ai deux enfants.
Mes fantasmes prennent en général la forme de rêves éveillés, avant que je m’endorme, ou chaque fois que je suis seul et détendu. Ils ne s’accompa¬gnent pas toujours de masturbation. Je vais vous raconter le plus excitant.
Je suis en Afrique. Mon travail consiste à mettre en caisse des bêtes sauvages vivantes qui seront livrées à des zoos. Je viens d’enfermer une lionne, après l’avoir droguée. Des courroies de cuir l’empêchent de mordre et de griffer. Elle est en chaleur. Sa vulve est brûlante et attirante. Moi, j’ai une forte érection, mais j’ai peur du gros félin. Je sais que cette lionne est très vicieuse. L’ignominie de l’acte et la frousse d’être découvert augmentent mon excitation. Quand je m’approche d’elle par-derrière, la lionne gronde et tire sur ses liens. J’effleure du bout de mon pénis les lèvres de sa vulve et je vois se dresser les poils de sa crinière. Mon corps est tendu, prêt à la fuite. Je la pénètre lentement; elle réagit en faisant le gros dos et en se léchant sensuellement les babines. Ma sensation est d’un autre monde, très intense. Le vagin est brûlant et moule parfaitement mon organe ; je pousse de plus en plus vite et jouis rapidement et copieusement.
Je me sens tout de suite honteux de ce que je viens de faire et je regarde autour de moi pour voir si on m’a vu. Je me promets pourtant de recommencer... Je serai l’un des rares hommes, peut-être le seul, à avoir vécu cette expérience merveilleuse!
J’ai d’abord vu cette scène dans un rêve, la nuit; et depuis j’en ai fait un fantasme. J’ai eu pour partenaires imaginaires une tigresse, un saint-bernard femelle, une jument, une génisse, alors que dans la vie réelle je n’ai jamais approché mon pénis d’un animal.
Une légende tenace veut que l’insatiable Catherine de Russie ait été tuée en essayant de copuler avec un cheval. L’animal l’aurait écrasée sous son poids, la sangle qui le maintenait s’étant rompue. Les hommes n’ont pas à prouver leur désir sexuel; le renflement de leur pantalon ne ment jamais. L’important, alors, est de trouver une femme aussi excitée et qui en donne la preuve non pas par des paroles équivoques, mais par des actes aussi indiscutables que l’érection. C’est pourquoi les relations animaux/humains ont toujours tenu une place de choix dans l’imagination érotique. C’est l’aboutissement logique des idées que nous avons
212 précédem¬ment discutées : la femme en chaleur, la femme affamée de sexe, la femme déchaînée, qui se masturbe, qui prend une autre femme dans son lit ou qui séduit l’homme... Toutes ces notions relatives à la lubricité féminine trouvent leur point culminant lorsque la femme a des rapports sexuels avec un chien ou un cheval. Pendant toute leur vie, les hommes rêvent d’une femme dont le désir animal égalera le leur. Les femmes comme Catherine de Russie sont les reines du Fantasme. Cela dit, je m’empresse d’ajouter que tout cela, pour les hommes, s’accompagne d’une certaine ambivalence. Un médecin sexologue m’a dit que ses malades de sexe masculin lui parlent souvent de films pornographi¬ques où des femmes s’accouplent avec des animaux. « Ils peuvent le faire, dit ce thérapeute, parce que le film ne sort pas de leur tête. Mais si je leur demande, étant donné que ces scènes semblent les intéresser prodigieuse¬ment, s’ils ont eux-mêmes des fantasmes du même genre, ils me répondent toujours négativement. Les émotions que déchaînent ces fantasmes sont trop culpabilisantes pour qu’ils puissent avouer qu’ils ont en effet de ces rêves éveillés. » Cela m’amène à vous répéter ce qui, maintenant, doit vous paraître aussi familier qu’une litanie : il ne faut pas confondre les désirs imaginaires du fantasme avec des désirs dont on souhaite la réalisation. Certains aimeraient mettre en acte leurs fantasmes. D’autres ont une réaction de dégoût ou de peur. Bien des hommes trouvent extrêmement excitante la femme qui n’hésiterait pas à forniquer avec un chien,... mais à condition que la femme et la bête soient prudemment enfermées dans leur crâne.