Horse, Woman and Dog (Uma to Onna to Inu) - 1990

Information générales[modifier | modifier le wikicode]

Titre original: Uma to Onna to Inu

Pays: Japon

Réalisateur: Hisayasu Satou Date: 1990

Genre: Pinku

Durée: 1h40

Renseignements complémentaires:

Scénario: Shirou Yumeno

Acteurs:[modifier | modifier le wikicode]

Kazuhiro Sano, Nako Kishika, Yuri Sasaki

Résumé:[modifier | modifier le wikicode]

Le film se déroule dans une région rurale du bord de mer dans laquelle vit un nécrophile (Kazuhiro Sano) reclus avec sa femme amnésique et une femme qui a tué sa sœur. La maison est une sorte de dépotoir pour grands blessés de la vie. Le thème du suicide imprègne l'ensemble du film.

Entre victimes et tortionnaires, on ne sait guère qui est le plus à plaindre ou le plus fou. "Un lieu (une plage, entre terre et mer) où les frontières de l'amour et de la haine se font floues, tout comme celles du plaisir et de la souffrance, de la vie et de la mort (les victimes sont repêchées en mer, sur le point de mourir). De l'homme et de la bête. Un monde de déliquescence morale et physique, où l'on arrive comme on arrive au purgatoire."

Sato concentre son attention sur la détérioration psycho-sexuelle de ses protagonistes. Le film est violent et particulièrement cru, de nombreuses scènes de perversité sexuelle sont présentées. Deux scènes particulièrement explicites concernent la zoophilie avec un chien et un cheval.

Le réalisateur particulièrement prolixe est considéré comme une figure intéressante du cinéma nippon et connu pour ses films dérangeants.

Critique:[modifier | modifier le wikicode]

Les films du réalisateurs ont généralement une odeur de souffre et n'hésitent pas à présenter une violence crue particulièrement déroutante et malsaine. Ce film connu un certain succès à cause du scandale concernant ses scènes de zoophilie. Il semble qu'il fut interdit en Nouvelle Zélande en 2007. Un autre de ses films Naked Blood fut interdit de diffusion en France au cinéma. Plusieurs des films du réalisateur avaient été diffusés sur Arte il y a quelques années.