2013-08-20 Apprement dans ce "pays" on peut pratiquer la zoophilie sans probleme...
Actes de cruauté envers les animaux de la ferme pédagogique de Padula à Porto-Vecchio
Voilà trois ans que la ferme pédagogique de Padula à Porto-Vecchio est victime d’actes de malveillance envers les animaux. Sa propriétaire vient de lancer un cri d’alarme via les réseaux sociaux
Une fois encore, les réseaux sociaux ont permis de mobiliser l'opinion publique sur des actes de cruauté envers les animaux, qui restent hélas encore trop souvent impunis. Après l'émoi provoqué par le chien des Salines, ce sont cette fois les animaux de la ferme pédagogique de Padula, située route de Porra à Porto-Vecchio, qui ont suscité un nouvel engouement sur la toile, notamment via Facebook. La propriétaire de cet établissement agricole a publié sur sa page un véritable appel au secours. Voilà trois ans que les animaux de sa ferme sont victimes d'actes de cruauté, de vols et même d'actes zoophiles.
Trois ans que Laëticia Mannoni souffre en silence de la perte de ses bêtes et se bat pour poursuivre son métier, sa « passion », malgré les difficultés
Des actes d'intimidation
Elle a bien tenté de déposer plaintes, à plusieurs reprises, mais celles-ci ont été classées sans suite. Même son agression par un individu surpris en flagrant délit de zoophilie dans l'une de ses étables n'a guère eu de suite. C'est donc en désespoir de cause, après une nouvelle attaque contre ses oies, il y a quelques jours, que Laëticia Mannoni a décidé de raconter son calvaire…
« J'ai créé cette ferme en septembre 2009. C'est un lieu pédagogique, une exploitation agricole autour des animaux de la ferme, des poules de différentes espèces, en passant par les chèvres naines, les brebis, les lapins, les cochons d'Inde, les canards, les oies, les cochons chinois, les chevaux, les poneys, les ânes et même un lama… C'est une véritable découverte qui est ainsi proposée aux enfants, mais également au public handicapé, via notamment l'activité équestre. Mais depuis 2010, mes animaux sont victimes d'actes de barbaries, de vols et même d'actes de zoophilie. Voici notre quotidien : des lapins décapités et dépecés, en prenant même le soin de déposer soigneusement la peau d'un d'entre eux sur mon lit. Des poules, canards, oies, le cou brisé ou sont volés. Des chèvres naines retrouvées démembrées, dépecées et battues à mort. Les chevaux ont eu « plus de chance », ils n'ont eu le droit qu'à du fil barbelé dans leur parc, des clôtures coupées. Des actes qui évoluent dans le temps, car ces personnes agissent et s'introduisent dans ma propriété en mon absence, de jour comme de nuit ! », s'indigne Laëticia Mannoni qui n'a aucun doute sur les motivations de ceux qui s'en prennent à ses animaux et à travers eux, à son activité. « Je suis sur un terrain convoité, on essaye de m'intimider, mais je ne céderai pas. Je suis bien déterminée à protéger mes animaux ».
Hier, la jeune femme a décidé de porter plainte, à nouveau, auprès de la compagnie de gendarmerie de Porto-Vecchio, avec le soutien de l'association des sans colliers de Corse, venue ce samedi sur les lieux. La SPA de Corse-du-Sud a quant à elle annoncé qu'elle pourrait se porter partie civile.
Laëticia Mannoni espère ainsi être entendue et obtenir enfin justice, afin de pouvoir continuer sereinement son activité et surtout protéger ses bêtes.