Blog:2022-04-28

De AnimalZooFrance
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28 Avril 2022[modifier | modifier le wikicode]

J'avais envie d'écrire ce soir. Je ne savais pas trop quoi écrire, mais j'avais cette envie.
Pour mettre mes idées en ordre, comme je le dis souvent.
Et en voulant faire du ménage sur la page d'accueil, je suis retombé sur l'article "conseils aux propriétaires".
J'ai du aller vérifier l'historique de cet article pour vérifier que c'était bien avant la plainte d'Animal Cross tellement ça m'a filé la chaire de poule.
C'est ce passage qui m'a fait vaciller :

si demain vous avez une perquisition parce que quelqu'un a porté plainte contre X, pour une histoire pour laquelle vous n'y êtes pour rien (des erreurs judiciaires, ça arrive), sachez que TOUT ce qui est trouvé, qui constitue un délit (donc la zoophilie), entraine obligatoirement une poursuite. Donc, ne pensez pas que vous êtes à l'abris.

La plainte contre X était donc prévue[modifier | modifier le wikicode]

Je ne savais pas, à l'époque, que cette prophétie allait se réaliser un peu plus tard.
Et que j'allais être une des victimes collatérales.
Je pensais que cet article couvrait tout. Et pourtant, même si je sentais le danger des écoutes téléphoniques, je ne pensais pas que ce procédé pouvait être utilisé mais, surtout, retenu.

Il va donc falloir réécrire cet article, et prendre en compte cette variable.
Avec le recul, je ne comprends pas pourquoi on ne l'a pas vu venir.
J'espère que le temps permettra de se dire que cette vaccination n'aura pas eu un cout trop important sur certaines personnes et leurs animaux.
Donc, oui, je le répète encore, et vous allez l'entendre encore pour les années à venir : ne plus utiliser le téléphone classique pour communiquer.
Prendre le réflexe d'utiliser des applications de messageries : Facebook Messenger, WhattsApp, Signal, Télégram...
Toutes ces messageries sont bonnes pour éviter les écoutes téléphoniques par les forces de l'ordre.

Les conclusions de l'expertise technique[modifier | modifier le wikicode]

Il aura fallu plus de 6 mois pour que le matériel saisi chez plusieurs personnes en juin 2021 soit analysé.
Evidement, rien de significatif n'a été trouvé : Pas de contenu pédophile, pas de traces de menaces envoyées à Benoit Thomé (pourtant à l'origine de la plainte initiale), pas de trace de pratique de la zoophilie.
Il est intéressant de noter que, contrairement à ce que je pensais, les experts n'ont pas réussi à décoder les données d'un pauvre téléphone Samsung sans avoir le mot de passe...
Je sais qu'une demande de restitution du matériel a donc été envoyé, je ne pense pas que la justice rendra du matériel crypté, mais je suis curieux de voir les motifs qui seront donnés. Toute cette procédure de restitution devra prendre au minimum un an si la justice refuse de rendre le matériel. Il est évident qu'elle ne pourra pas se cacher derrière l'argument du "on ne sait pas ce qu'il y a dedans, donc c'est potentiellement dangereux, donc on ne restitue pas". Il y a le principe de présomption de culpabilité, et la justice devra démontrer que rendre ce matériel est dangereux, et ne pourra pas le supposer à partir du simple fait que le contenu est crypté.
Pour mémoire, dans l'histoire de Douglas Spink, ce zoophile américain poursuivi et harcelé par la justice américaine, la justice avait rendu les supports cryptés en ayant pris soin de les formater avant de les restituer.
On verra ce que la justice française décidera.

Il n'y a donc pas grand chose à tirer de ces expertises techniques sur le fond.

Par contre, il y a tellement à dire sur la forme !!!

La procédure d'expertise[modifier | modifier le wikicode]

Pour comprendre ce qui est révélateur sur la forme, il faut comprendre comment fonctionne l'expertise technique dans la procédure pénale.
Le juge d'instruction nomme un expert technique, et lui donne une mission.
La partie civile (la personne qui a porté plainte) peut demander à la juge de faire d'autres recherches, que la juge accepte ou non en motivant son choix.
Au final, l'expert reçoit un ordre de mission, et doit répondre à cet ordre strictement.

Ca, c'est pour la partie théorique.
Dans la réalité, pour la plainte de Benoit Thomé, la juge d'instruction a très bien fait son travail : elle a demandé à l'expert de rechercher les éléments permettant de lier les personnes mises en cause aux menaces faites (par exemple rechercher la trace d'un fichier PDF dans les supports saisis).
Rien ne concernant la zoophilie, mais uniquement la recherche de menace.
Ensuite, Benoit Thomé n'étant pas satisfait (on peut facilement le comprendre si on suppose que la plainte initiale visait à nuire aux zoophiles, ce qui est plus que probable vu l'instrumentalisation faite de cette plainte par Benoit Thomé), il a demandé à la juge d'instruction de procéder à de multiples recherches sur l'aspect zoophilie : rechercher des vidéos zoophiles entre les mis en cause et leurs animaux, rechercher les propriétaires des sites animalzoofrance, zoolibre, zeta-fr, etc...
La juge d'instruction a rejeté plusieurs de ces demandes, en argant, avec raison, que ces recherches ne permettaient pas de faire éclater la vérité.
MAIS, la juge d'instruction a accepté la demande concernant la recherche de vidéos zoophiles. Pourquoi le fait d'avoir des vidéos zoophiles sur les disques durs permettrait de savoir qui est à l'origine des menaces ? Spoiler alerte : ça n'a servit à rien, même si l'expertise a permit de dire que les mis en cause ont surfé sur des sites de vidéos zoophiles...

Et là, on arrive à l'apogée en lisant les conclusions de l'expert.
Ces conclusions contiennent 18 points répartis comme suit :

  • 2 de ces points concernent directement l'affaire des menaces de mort
  • 2 de ces points concernent AnimalCross (telle personne est inscrite à la newsletter d'Animal Cross, telle personne s'est inscrite à la conférence sur la zoophilie de février 2020)
  • 14 de ces points n'ont rien à voir avec l'affaire des menaces

QUATORZE POINTS SUR DIZ-HUIT N'ONT RIEN A VOIR AVEC LE MOTIF DE LA PLAINTE !!!
Soit près de 80% des conclusions concernant la zoophilie, les sites animalzoofrance, zoolibre et zeta-fr, ou encore une consultation de sites proposant des vidéos zoophiles.
Pourquoi ? Pourquoi ? Peut être que si l'expert avait du simplement rechercher le contenu lié directement et uniquement aux motifs initiaux de la plainte, ces conclusions auraient tenues en 10 lignes ?

Ce qui est incroyable, c'est que l'expert a mentionné des recherches qui avaient été demandées par Benoit Thomé mais avaient été refusées par la juge d'instruction.

La suite[modifier | modifier le wikicode]

Voilà. Nous y sommes. Malgré des plaintes faites auprès de la juge d'instruction afin de mettre en garde sur une utilisation malveillante de ces informations par Benoit Thomé, celle ci a préférer les ignorer.
Elle a donc fourni la vie détaillée de plusieurs personnes présentées comme zoophile à la personne qui ait le plus les adeptes de cette sexualité.
Il y a peu de doutes sur ce qu'il va en faire.

D'ailleurs, la plainte déposée fin octobre 2021 après que Benoit Thomé ait diffusé sur son site les coordonnées d'une des personnes mise en cause dans cette affaire est toujours dans les mains du Procureur de la République.
6 mois ont passés, et toujours aucune nouvelle.
Fort avec les faibles, et faible avec les forts.

Les éléments mis à disposition par la justice[modifier | modifier le wikicode]

Je ne crois pas avoir suffisamment expliqué les informations mis à disposition par la justice à Benoit Thomé.
Pour être tout à fait juste, ces informations ont été données à l'avocate de Benoit Thomé, Me Hélène Thouy, première avocate de la cause animale en France, avocate de l'association L214, et co-fondatrice du partie animaliste, qui va se présenter aux futures élections législatives.
Je ne peux pas certifier que cette avocate communiquera l'intégralité du dossier d'instruction à Benoit Thomé.
Le dire serait de la diffamation. Le seul élément qui va dans ce sens c'est le fait que Benoit Thomé ait eu accès aux coordonnées personnelles d'une personne mise en cause dans cette affaire. Comment aurait-il pu y avoir accès sans avoir accès au dossier d'instruction ?
Normalement, lorsqu'un avocat souhaite communiquer une pièce du dossier à son client, il doit en faire la demande auprès du juge d'instruction.
Toutes les conversations avec le juge d'instruction est normalement consigné dans le dossier d'instruction. Et, visiblement, le dossier ne contient aucune trace de ce genre de demande.
Donc soit Me Hélène Thouy n'a communiqué aucune pièce du dossier à son client Benoit Thomé, soit elle ne s'est pas ennuyée avec les formalités administratives.

La pièce du dossier la plus inquiétante, et la plus inexplicable, reste ce fichier de personnes présentées comme "adeptes de la zoophilie".
C'est visiblement le nom de ce fichier, classé dans un répertoire nommé "recherches sur les zoophiles".
L'enquête de la police judiciaire a donc, à un moment donné, dérivé complètement pour laisser tomber la recherche de menaces de morts, et s'est uniquement orientée sur la communauté zoophile.
Aucune explication n'est donné dans le dossier d'instruction pour justifier la présence de noms dans ce fichier.
Ce fichier comporte 9 personnes, en plus des 3 mis en cause.
Pour ces 9 personnes, Benoit Thomé a accès à leur nom, prénom, adresse, email, numéro de téléphone, profession, liste des véhicules immatriculés, liste des infractions routières, etc.

Pour certaines personnes, dont les 3 mis en cause, les données sont beaucoup, beaucoup plus importante.
On trouve dans le dossier le détail des relevés bancaires, les déclarations d'impôts, des relevés de géolocalisation.
Pire encore, en plus des 12 personnes présentées comme zoophile, on trouve également des recherches collatérales :

  • Nom et coordonnées de certains employeurs
  • informations personnelles sur des membres de la famille (nom, prénom, téléphone, adresse, véhicule, relevés de comptes bancaires, etc)

Benoit Thomé a accès, via son avocate Me Thouy, aux coordonnées de l'employeur, de membres de la famille de certaines personnes mises en cause pour les menaces de mort.

Pour mémoire, au moment des faits et de la perquisition, la zoophilie n'était pas un délit : seules les sévices de nature sexuelles étaient condamnées par la loi.
Et cela n'a pas empêché la police judiciaire d'ammasser des informations sur des personnes considérées comme zoophiles.

Voilà, c'est tout pour ce soir ...