Catégorie:Religion

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La condamnation de la zoophilie est très largement influencée par la Religion. Cette catégorie du ziki est consacrée aux Religions.


Les trois grandes Religions monothéistes semblent condamner la zoophilie. L'origine de cette condamnation est à rechercher dans le texte de l'ancien testament qu'elle partagent toutes les trois.

Judaïsme[modifier | modifier le wikicode]

"Les actes sexuels immoraux commis par une personne mariée avec quelqu'un du même sexe (homosexualité) sont sales et immondes. Des personnes qui font ces choses et ne se repentent pas n'hériteront pas du Royaume de Dieu. Bien sûr, la bestialité est également condamnée par les Écritures (Lv 18:22, 23 ; Rm 1:24-27 ; 1Co 6:9, 10). Ces actes infects sont inclus dans l'appellation large de pornéïa. Il convient aussi de noter que, sous la Loi mosaïque, l'homosexualité et la bestialité étaient punies de mort, ce qui rendait le conjoint innocent libre de se remarier." (Etude perspicace-1 Divorce) (Lv 18:22, 23 ; Rm 1:24-27 ; 1Co 6:9, 10)

"La Bible condamne formellement toute faute d'ordre sexuel, qu'il s'agisse de l'adultère, de la fornication, de l'homosexualité ou de la bestialité (Lévitique 20:10-15; Romains 1:26, 27; Galates 5:19). Les authentiques ministres chrétiens soutiennent sans réserve les principes moraux établis par Dieu.

CHARBEL A. pense que le passage de la Genèse 2:18.20 est une condamnation implicite de la bestialité pratique courante chez les voisins d'Israël (Cananéens et Égyptiens)[1] . Cette "perversion" est condamnée par Ex. 22:18 et Lv. 18:23 et 20:15-16.

La bestialité dans l'ancien Testament entraînait la mort pour la personne et la bête (Ex 22:19 ; Lv 18:23, 29 ; 20:15, 16 ; Dt 27:21)

La Michna au début du traité Kéritoute compte 36 fautes de la Tora touchées par karëte, au titre desquelles figure, après l'inceste et l'homosexualité masculine et féminine, l'homme qui couche avec un animal et la femme qui couche avec un animal (5 et 6).

Il est important de noter que le karëte n’est appliqué seulement si la personne commet la faute bémézid – volontairement en sachant que c’est une faute prohibée par la Tora, et ce en l’absence de témoins. S’il y avait des témoins la sanction diffère – elle peut aller jusqu’à entraîner la peine de mort par le tribunal. Si la faute a été commise béchogeg – par ignorance ou par inadvertance, la personne devra apportée un sacrifice au temple.

De nos jours il n’y a plus de sacrifice et la peine de mort n’est plus pratiquée par le tribunal. Néanmoins la sanction de karëte existe toujours.

Christianisme[modifier | modifier le wikicode]

  • Pères de l'église
  • Inquisition
  • XIXe siècle

Islam[modifier | modifier le wikicode]

  • Mentions dans le coran?
  • Référence allusives au passage de Sodome
  • Imam Khomeini

L'homme peut avoir des rapports sexuels avec des animaux tel que les moutons, vaches, chameaux et ainsi de suite. Cependant il doit égorger l'animal après qu'il a eu son orgasme. Il ne doit pas vendre la viande aux gens de son village, cependant la vente de cette viande à un autre village proche est acceptable. (Du livre de Khomeini, "Tahrirolvasyleh", quatrième volume, Orme Darol, Gom, Iran, 1990)

Si on a commis un acte de sodomie avec une vache, une brebis, ou un chameau, leurs urines et leurs excréments deviennent impurs, et même leur lait ne peut plus être consommé. Cet animal doit être tué le plus vite possible et brûlé. (Le petit livre vert, Proverbes d'Ayatollah Khomeini, Politique, Phylosophica, Social et Religieux, page 47)

Dans un court livre de lois de l'époque médiévale (A Sunni Shafi Law Code (trans. Anwar Ahmed Qadri, Lahore: Sh. Muhammad Ashraf, 1984)) affirme que les faits prouvés de sodomie et de bestialité sont des actes équivalents à la zina (adultère, fornication ou viol) (p. 118). Une note bas de page prétend que la punition légale (la lapidation comme pour l'adultère) doit être appliquée mais que la punition est "à la discretion du tazir (le juge)". Ainsi la punition va de la lapidation au fouet.[2]

Bienheureux sont certes les croyants , ceux qui sont humbles dans leur Salat, qui se détournent des futilités, َ qui s'acquittent de la Zakat, et qui préservent leurs sexes [de tout rapport], si ce n'est qu'avec leurs épouses ou les esclaves qu'ils possèdent , car là vraiment, on ne peut les blâmer; alors que ceux qui cherchent au-delà de ces limites sont des transgresseurs; (Sourate 23 ; versets 1-7)

et qui se maintiennent dans la chasteté et n'ont pas de rapports qu'avec leurs épouses ou les esclaves qu'ils possèdent car dans ce cas, ils ne sont pas blâmables, mais ceux qui cherchent [leur plaisir] en dehors de cela, sont des transgresseurs; (Sourate 70 ; verset 29-31)

Hindouisme[modifier | modifier le wikicode]

Voir l'article principal: Hindouisme

Boudhisme[modifier | modifier le wikicode]

Zoophilie et homosexualité[modifier | modifier le wikicode]

Crime de sodomie qui recouvre dans la tradition judéo-chrétienne un grand nombre de pratiques qui partagent la caractéristique commune de ne pas être procréatives.

C'est de cet amalgame que provient l'instrumentalisation politique de la zoophilie pour critiquer l'homosexualité.

Chez les catholiques Lors des débats sur le Pacs à l'assemblée nationale en 1999, ont s'opposait à la reconnaissance de l'union homosexuelle au motif que cela exigerait également de marier les zoophiles.

Dans le judaïsme aussi « Les homosexuels ont des problèmes médicaux de type génétique ou des problèmes de pulsions. Il faut donc mettre des parapets, des limites, ou alors on devient une société décadente avec des zoophiles et des pédophiles. (…) Ils [Les protestants] ont des pasteurs homosexuels, c'est pour ça qu'ils n'ont pas signé [une condamnation du mariage homosexuel co-signée par les responsables catholiques, juifs et musulmans de Lyon]. Ils ne voulaient pas créer des mouvements à l'intérieur de leur communauté. » Richard Wertenschlag, grand rabbin de Lyon (février 2007)[3].

Dans l'islam Le contexte africain est particulièrement tendu sur le plan de

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

Liens externes[modifier | modifier le wikicode]

Sources[modifier | modifier le wikicode]

Notes[modifier | modifier le wikicode]

  1. (it) A. CHABREL, "Gen. 2, 18.20: Una polemica sottintesa dello Jahvista", dans Bibbia e Oriente Fossano, vol. 22, n° 4, 1980, p. 233-235.
  2. James M. Arlandson, "Islamic law is not gay", dans American Thinker, 25 juin 2005 [publication républicaine particulièrement orientée]
  3. http://www.lestoilesroses.net/article-5811157.html

Voir également[modifier | modifier le wikicode]