Avis du Conseil d'éthique animale danois

De AnimalZooFrance
Révision datée du 3 août 2007 à 16:57 par Céphée (discussion | contributions) (→‎Traduction Française (en cours) : clarification de la mise en garde)
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Une recherche sur la loi danoise.

Tout commence par cet article : Fichier:Rapport.pdf
Le texte original, en Danois, est disponible ici Fichier:RapportDanois.pdf ou directement sur le site du Ministère de la Justice danois Lien

Ce rapport a été demandé par le Ministère de la Justice danois au "Danish Animal Ethics Council" (ici traduit par : Conseil d'Ethiques Animalier Danois). Ils ont travaillé sur le sujet de mars à novembre 2005, avec 5 meetings durant cette période.

La conclusion (9/10) est que la loi actuelle au Danemark suffit, une personne a dit qu'il fallait bannir tout acte zoophile.

La suède a commandé le même genre de rapport, avec une conclusion diamétralement opposée : http://www.bioethics.uu.se/symposium/2007/abstracts/subsessions/gjerris_etal.pdf

Traduction
En ce qui concerne la traduction, je pense, pour éviter de commencer dans le fastidueux, que le mieux serait de commencer par la section 4 :
4. Knowledge about human beings’ sexual activities with animals

Traduction Française (en cours)[modifier | modifier le wikicode]

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ETUDE SUR LES RELATIONS SEXUELLES ENTRE HUMAINS ET ANIMAUX

(TRADUCTION NON-OFFICIELLE)

Cette traduction a été faite avec la permission du Conseil d’Ethiques Animaliers Danois. Le traducteur n’est en aucun cas lié au Conseil d’Ethiques Animaliers Danois, toutes les erreurs de traductions sont celles du traducteur et ne reflètent en rien le travail du Conseil d’Ethiques Animaliers Danois. Toutes citations de ce rapport doivent être clairement signalées comme basées sur une traduction non-officielle. Le Conseil d’Ethiques Animaliers Danois n’est uniquement responsable que du contenu de la version originale en danois.


4. Connaissances sur les activités sexuelles entre humains et animaux

Collecte d’informations

En relation avec ce rapport, le Conseil a tenté de découvrir la nature et l’ampleur, aussi bien que le contexte, des activités sexuelles entre humains et animaux. Il n’y a qu’un nombre limité d’études scientifiques sur le sujet, principalement basées sur les populations d’Europe et d’Amérique du Nord, et étant donné le coté taboo de ce sujet, il n'est pas possible de dire si celles ci sont représentatives ou non. Le Conseil a, de plus, noté les comportements en parcourant les littératures et sites internet, et en entrant en contact avec des personnes aux compétences professionnelles appropriées. Le Conseil a en outre fait une enquête informelle parmi des vétérinaires du Danemark. Et finalement le secrétaire scientifique du Conseil a eu contact, via email et téléphone, avec un certain nombre de gens ayant des relations sexuelles avec des animaux et qui ont partagé leurs connaissances, expériences et pensées. La vue d'ensemble ci-dessous est un résumé des informations contenant des aspects pertinant dans les discussions du Conseil. Une liste des ouvrages littéraires collectés par le Conseil est disponible en Appendice 3.

Les activités sexuelles entre l'Homme et les animaux

Parties impliquées :

L'Homme : Il y a aussi bien des hommes que des femmes qui ont des relation sexuelles avec des animaux. Les sondages indiquent qu’il y a plus d’hommes que de femmes, mais ceci est peut-être faussé du fait qu’il ait plus d’hommes que de femmes sur les lieux où les sondeurs opèrent, ou si les femmes conservent leurs activités sexuelles plus secrètes que les hommes.

Espèces animales : Les sondages indiquent que les chiens et les chevaux sont les espèces animales les plus impliquées dans les activités sexuelles dans cette partie du Monde. Mais les bovins, ovins, caprins et porcins sont aussi fréquemment mentionnés. D’autres espèces telles que félins, serpents, poissons, petits rongeurs, insectes et autres sont aussi évoqués, mais plus rarement.

Types d’activités sexuelles :
  • La personne se sent excitée sexuellement à la vue d’organes sexuels d’animaux et à la vue de relations sexuelles entre animaux ou entre humains et animaux (voyeurisme).
  • La personne frotte ses parties génitales contre le corps de l’animal, ou laisse l’animal frotter ses propres parties génitales contre son corps (frottage).
  • La personne effleure les parties génitales de l’animal, sans nécessairement l'exciter sexuellement (par exemple : les doigts dans le vagin de l’animal ou au environs du pénis).
  • La personne laisse l’animal toucher ses parties génitales sans nécessairement être en rapport avec une activité sexuelle de la part de l’animal (par exemple : un chien ou un chat léchant les parties génitales, ou un serpent glissant dessus).
  • La personne stimule, manuellement ou oralement, les parties génitales de l’animal, en vue d’obtenir son plaisir sexuel, voir un orgasme.
  • Relation sexuelle (vaginale ou anale) avec un animal mâle, l’animal étant actif.
  • Relation sexuelle (vaginale ou anale) avec un homme, l’homme étant actif.
  • Introduction d’une partie de l’animal (autre que le pénis) dans le vagin de la personne, l’urètre ou l’anus.
  • La personne exerce des violences contre les parties génitales de l’animal (probablement perçue comme de la cruauté envers l'animal et n'étant pas nécessairement motivées sexuellement)
  • La personne tue l’animal et utilise son corps, ou des parties de celui-ci, pour une satisfaction sexuelle (nécrophilie).
Les relations sexuelles avec un animal sont motivées par:
  • Le besoin d’excercer une démonstration (parfois violente) de pouvoir. L’animal est généralement contrôlé, forcé à la soumission, et parfois consciemment mis à mal. Ceci pourrait probablement être la manifestation d'un désir général de brutalité et de cruauté envers les animaux, parfois avec des déclinaisons sexuelles (par exemple : les inclinations sadiques), parfois l'animal peut être une préparation ou une compensation à des activités sexuelles avec un être humain. De plus, une autre personne peut être soumise en la forçant à avoir des rapports sexuels avec l'animal. (Inclination = cycle de vie, NDT)
  • Inclinations masochistes. L'animal représente quelque chose de grand, dangereux et puissant, l’intérêt repose sur la taille de l'animal, sa force, sa puissance, son côté sauvage, et son danger potentiel ou réel. La personne peut entièrement, ou partiellement, laisser le commandement à l'animal, et se laisse lui/elle-même être dominé par l'animal dans l'acte sexuel.
  • Les animaux sont des remplaçants aux partenaires sexuels humains. Il se peut qu’un partenaire humain ne soit pas facilement accessible, ou apparaît comme inatteignable. Il se peut aussi que l’aspect social des relations avec un humain soit perçu comme accablantes. L'animal crée en outre la possibilité d’actes sexuels sans risque que le partenaire critique, bavarde ou transmette des maladies.
  • Le rapport sexuel avec un animal fait parti d'une phase d'expérimentation. Ce sera généralement une seule expérience, parmis les différentes expériences possibles, comme avoir une relation avec une personne du même sexe. Cela peut, par exemple, concerner des jeunes personnes lors de la création de leur identité sexuelle, où un rapport sexuel avec un animal apparaît de façon hasardeuse, ou cela peut aussi faire parti d’une « épreuve de virilité » (= bizutage, NDT).
  • Les animaux sont vus en tant qu'une possibilité, parmi plusieurs, d'« épicer » une vie sexuelle « ordinaire », c'est-à-dire que l'animal est considéré comme un genre de « jouet sexuel » ou d’« ami de la famille ». Le même animal, ou différents animaux, sont employés dans les activités sexuelles, probablement seulement en tant qu'expérience ou en tant qu'élement régulier de la vie sexuelle.
  • Les animaux sont reconnus pour être de meilleurs partenaires sexuels que les humains. Leur anatomie et leur façon de faire peut être plus satisfaisante que celles d'un humain, et mentalement il est parfois reconnu que les animaux n'ont pas d’inhibitions ou de complexe d'infériorité, ne montrent pas de dégoût ni ne jugent certaines activités sexuelles, et qu'elles n’émettent pas des souhaits et/ou de jugements sur les performances sexuelles du partenaire.
  • On peut le voir comme une partie des soins de l’animal c'est à dire aider l'animal à atteindre la satisfaction sexuelle, de même que comme, par exemple, le soin d’une bonne alimentation. Quelques animaux, en général les chiens mâles, peuvent montrer un grand intérêt sexuel, incluant les êtres humains. Les activités sexuelles commencent souvent de l'initiative de l'animal, et la personne qui satisfait l'animal n'obtient pas nécessairement un plaisir sexuel pour lui/elle-même, mais peut simplement être heureuse d’être avec son animal et de voir son plaisir, de même que comme, par exemple, un plaisir semblable quand la personne gratte son animal derrière les oreilles.
  • Les relations sexuelles avec des animaux est vue comme l’expression d'une orientation sexuelle, et est souvent comparée à homosexualité. Ces personnes ont souvent senti une attraction sexuelle envers les animaux tôt dans la vie. Certains éprouvent en même temps une attraction sexuelle envers les êtres humains (bestialité, NDT), alors que d'autres ne sont pas sexuellement attirées par les êtres humains, mais seulement par les animaux (zoophilie exclusive, NDT).
  • La relation sexuelle est une prolongation d'une attitude profonde et affectueuse envers l'animal. Pour beaucoup de gens, il est commun que contact physique avec leur animal inclut des « baisers » sur la bouche ou le museau, parfois la personne et son animal dorment dans le même lit, parfois l'animal est considéré un membre de famille. Pour certaines personnes, ces contacts physiques se développent plus loin, en relations proches d’un couple, ce qui inclut également la relation sexuelle (zoophilie, NDT).
  • Les relations avec l'animal incluent plus que les relations sexuelles et émotives. Elles proviennent aussi d'un sentiment plus profond d’être davantage sur la même longueur d'onde avec les animaux, qu'avec les humains, probablement ces personnes se sentent identifiées aux animaux à un degré plus élevé (parfois a une espèce animale spécifique) qu'avec les êtres humains (lifestyle furry (?), NDT).

En pratique, il n’existe aucune séparation claire entre les différentes catégories mentionnées ci-dessus. Les gens qui ont des rapports sexuels avec des animaux peuvent facilement appartenir à plusieurs des catégories en même temps et/ou dans différentes phases dans la vie, et par rapport aux mêmes animaux ou différents. En outre il existe un grand spectre de différences, où à une extrême, il y a seulement la mention d'une expérience isolée, alors que à l'autre extrême c'est une partie intégrante et perpétuelle de l’identité sexuelle.

Terminologie au sujet d'humain êtres qui ont des rapports sexuels avec des animaux

Dans la littérature beaucoup de termes différents sont présents, entre autres : zoophilie, bestialité, sodomie et zoosexualité. Les limites entre chaque terme ne sont pas bien définies, et il n'y a pas d’accord au sujet de ce que ces termes désignent exactement. D’après les sexologues et les chercheurs qui ont effectués les recherches les plus récentes sur ce sujet, le terme « sodomie » est considéré désuet (il est utilisé, à la limite, comme nom collectif pour un éventail d'activités sexuelles, non seulement pour des rapports sexuels avec des animaux). En remplacement, les sexologues emploient souvent le terme « zoophilie », et les chercheurs définissent deux sous-catégories principales, décrites au long des lignes suivantes :

  • Zoophilie : caractérise l’affiliation émotive envers animaux, cela implique l'attraction sexuelle, et où l'animal peut être le partenaire sexuel préféré.
  • Bestialité : caractérise chaque contact sexuel ou physique entre un animal et un humain, qui mène à l'éveil et à la satisfaction sexuels pour la personne impliquée.

Il n'y a aucune séparation claire entre les deux groupes cités ci-dessus. Au début, on peut penser que la « zoophilie » est juste un sous-groupe de la « bestialité », mais les termes employés par les pratiquant désignent plutôt les extrémités d’un éventail de relations sexuelles entre les êtres humains et les animaux. À ceci doit être ajouté certains individus identifiés comme zoophiles, en dépit de ne pas avoir de rapports sexuels avec des animaux. Si une personne a des rapports sexuels avec un animal, en dehors de leur connaissance et acceptation, il est appelé « fencehopping » (Terme intraduisible en français, signifiant littéralement « sauter à cloche-pied sur une barrière », je n’ai trouvé aucun équivalent en français, NDT). Une étude plus récente indique en outre que cette attraction sexuelle envers les animaux remplit, pour certaines personnes, les critères d’une orientation sexuelle. On peut parler, dans ce cas-ci, au sujet de la « zoosexualité » répondant aux critères pour l’hétéro et l'homosexualité, le terme « zoophile exclusif », qui est employé pour les personnes qui n’ont de rapports sexuels qu’avec des animaux.

Prédominance

Études liées aux êtres humains

Les quelques recherches qui sont faites sont d’une grande incertitude. Les études sont généralement effectuées sur un groupe choisi de personnes, et, étant donnée la nature sensible et taboue du sujet, il est incertain que les réponses soient complètement véridiques. Les résultats varient donc beaucoup suivant le groupe étudié. Ainsi les études ne mettent pas nécessairement en lumière la réalité des chose dans les autres groupes, ou pour toute personne prise au hasard, qui a des relations sexuelles avec des animaux et qui n’en n’a pas. De même les études sont principalement basées sur des personnes du monde occidental.
Le rapport Kinsey (Etats-Unis) de 1948 (pour les hommes) et de 1953 (pour les femmes) sont les études les plus étendues qui ont été effectuées au sujet de l'occurrence des rapports sexuels avec des animaux. Il y était rapporté qu'environ 8% des hommes et 3% des femmes avaient eu (au moins) une expérience sexuelle avec des animaux. Il est en outre noté que 40 à 50% des hommes habitant des régions agricoles avaient eu au moins un contact sexuel avec des animaux. Dans des études plus récentes les nombres étaient un peu inférieurs, ce qui a mené à des spéculations au sujet du degré auquel ceci peut être dû à l'effet de l'urbanisation, et ainsi peut-être de la diminution des contacts avec des animaux. Les études indiquent que beaucoup de gens mentionnent seulement des expériences simples ou peu sexuelles avec des animaux, et que celles-ci se sont souvent produites pendant les années d'adolescence.

L'ampleur des différents genres d’activités sexuelles entre humains et animaux n'est pas connue avec certitude. Les études plus récentes qui ont été effectuées pointent dans la même direction, mais (comme mentionné précédemment) les résultats ne peuvent pas nécessairement être généralisé à l'intégralité des personnes qui ont des rapports sexuels avec des animaux. Parmi les gens qui ont coopérés à ces études, il y a généralement une prépondérance de personnes qui montrent un grand intérêt au bien-être des animaux. Mais ceci est incertain, suivant combien de personnes améliorent leurs réponses, ou choisissent de ne pas participer aux enquêtes. En outre, seul peu de femmes ont participé aux enquêtes. Les études indiquent que les chiens et les chevaux sont les espèces animales avec lesquelles les humains ont principalement des rapports sexuels, dans les régions du monde que les études couvrent. Après celles-ci viennent le bétail et d'autres ruminants. Parmi les chiens, les mâles sont préférés, parmi des chevaux, il n’y a pas de plus de juments que d’étalons, et, parmi le bétail et autres ruminants, les femelles semblent être préférés. Selon les participants à ces enquêtes, la masturbation des animaux est l’activité la plus courante, particulièrement avec les chiens mâles. Les rapports sexuels vaginaux, particulièrement avec des juments, sont assez souvent rapportés. La stimulation orale des chiens particulièrement, mais également des chevaux, comme la stimulation orale des animaux est en outre fréquente. La pénétration anale semble apparemment se produire moins souvent, et se produisent plus souvent avec des chevaux qu'avec des chiens. En revanche, lorsque l'humain est le récepteur de la pénétration anale, c’est le plus souvent avec un chien mâle.

Enfin il y a une étude sur la littérature au sujet des connections entre les êtres humains qui ont des rapports sexuels avec des animaux, et le comportement violent et le viol. L’exploration des connections possibles est cependant rendue difficile, parce que la littérature étudiée distingue rarement les différents genres d'activités sexuelles avec des animaux, ou si la violence a été employée. Ceci est souvent combiné, dans des enquêtes primaires, avec une admission que chaque contact sexuel avec un animal signifie la cruauté envers l’animal. La conclusion de l'auteur de l’étude sur la littérature est, entre autres, qu'une connection entre la violence envers les êtres humains et la violence envers les animaux semble bien documentée (particulièrement parmi les gens très agressifs), tout comme les rapports sexuels avec des animaux sont généralement constaté plus fréquent avec des personnes qui ont été exposées à des violences sexuelles par d'autres êtres humains (particulièrement chez les gens les plus violents). L'auteur précise cependant que la littérature peut suggérer une connection entre la violence envers les êtres humains et les rapports sexuels avec des animaux, il ne s'en suit pas automatiquement qu'il y ait une connection entre la violence envers les êtres humains et les rapports sexuels non-violent avec des animaux. L'auteur considère plus loin que des études plus détaillées montreront probablement un lien plus fort entre la violence contre les êtres humains et la violence contre des animaux - que l'acte soit sexuel ou pas. L'auteur souligne que ces données doivent être fournies avant que les conclusions puissent considérer à quel degré il existe réellement une connection entre la violence envers les êtres humains et toutes sortes de rapports sexuels avec des animaux, ou si la connection ne concerne seulement que les rapports sexuels avec des animaux qui incluent l'utilisation de la violence. En d’autres mots, les études existantes prouvent qu'il peut y avoir une occurrence plus élevée de rapports sexuels avec des animaux parmi des personnes ayant des tendances violentes, mais ne donnent la preuve d’une conclusion opposée, soit que parmi les gens qui ont des rapports sexuels avec des animaux (sans violence), il y ait plus de personnes violentes que dans le reste de la population.

Deux étudiants journalistes de l'université du Danemark méridional à Odense ont essayé, au Printemps 2006, de découvrir la fréquence, au Danemark, des échanges d’animaux en tant que partenaire sexuels. Sous différents profils, sur des sites Internet, ils ont contacté un certain nombre de personnes ayant des rapports sexuels avec des animaux. Ils en ont conclu que ces personnes sont séparés dans deux groupes principaux distinct : les « zoophiles » et les « bestialistes », où les zoophiles ont comme règle principale de ne pas échanger les animaux, prennent souvent de la distance envers cette pratique, alors que les bestialistes n’ont pas, en règle générale, d’émotions envers les animaux, et ce sont parmi ces personnes de ce second groupe que les échanges d’animaux ont principalement lieu. Ces étudiants ont, en outre, pensé qu’y il a très peu de contacts entre ces deux principaux groupes de personnes. Les personnes ayant été contactées par les étudiants représentent un grand éventail d’âges, de niveau d’éducations et de positions géographiques. Les personnes ont rapporté que les animaux prêtés, sont généralement des chiens, des chevaux, des vaches et des porcs, et que l'activité la plus répandue est le rapport sexuel. On a remarqué, au cours de la discussion publique, qu’il y avait une élévation du nombre de personnes ayant des rapports sexuels avec des animaux. Les études faites au sujet de la prédominance, ne peuvent cependant ni ne le confirmer ni le nier. Les discussions, avec les professionnels des disciplines liées et des personnes qui eux-mêmes sont dans l'environnement zoophile, suggèrent que les zoophiles composent un petit groupe, où le nombre semble assez constant, tandis que les bestialistes semblent composer un plus grand groupe, d'une taille plus variable. Les contacts zoophiles indiquent une augmentation du nombre de recherches, de la part de personnes curieuses, pour regarder les sites Internet quand le sujet est mis en avant dans l’opinion publique, comme par exemple lorsque l’attention est portée sur l’interdiction possible des rapports sexuels avec des animaux.

Etudes relatives aux animaux

Une autre source pour mettre en lumière la distribution des activités sexuelles avec les animaux est de comptabiliser les blessures infligées aux animaux, par exemple par les rapports des vétérinaires. Comme pour la recherche sur les êtres humains, elle est ne reflète qu'un groupe choisi. Les résultats de telles études peuvent ainsi indiquer les cas où le soupçon ou la confirmation de rapports sexuels avec des animaux. Mais les études ne mettent pas en lumière les cas où les animaux ont souffert mais n’ayant pas été soignés par un vétérinaire, ou les cas où les dommages sont dus à l'activité sexuelle mais où le vétérinaire n’a pas eu de soupçons ou n’a observé de blessures. Les études ne mettent pas en lumière (ou rarement) les cas où les animaux n'ont pas subit de blessure, ou les cas où la relation sexuelle a été a une expérience positive pour l'animal. On ne peut donc pas, à la lumière des études existantes, dresser une conclusion générale au sujet des blessures probables infligées aux animaux par une activité sexuelle. Dans une étude Anglaise de 2001, les vétérinaires ont rapporté au sujet des blessures, entre autres, à caractère sexuel infligées à des petits animaux. 404 vétérinaires ont répondu au questionnaire et ont fait un rapport dans chacun des 28 cas où il est soupçonné ou vérifié que les blessures sont la conséquence d’activités sexuellement motivées. Il n’est pas mentionné combien de temps les expériences des vétérinaires couvrent. Les auteurs de l'étude indiquent que les problèmes de tels dommages ne pourraient pas être complètement insignifiant. Le foyer original de l'étude original était cependant les activités non sexuelles avec des animaux, et les auteurs soulignent que l’on ne peut pas dire que les cas rapportés reflètent leur fréquence en tant que telle en Angleterre.

Le Djurskyddsmyndigheten suédois [Agence d'assistance sociale animal, équivalent de la SPA en France] a éditée un rapport en 2005, celui contient entre autres une recherche sur le point pour auquel les êtres humains emploient des animaux activités sexuelles. L'information a été rassemblée à partir de différentes sources, entre les autres, vétérinaires, polices, et d’autres autorités. Dans cette l'étude, 209 cas ont été rapportés, depuis environ 1970. Dans la grande majorité des cas rapportés, les chevaux sont intéressés (161 de cas). On précise dans le rapport qu'il est difficile faire une évaluation réaliste de la véritable ampleur du problème.

Dans une étude norvégienne de 2006, une enquête était fait, parmi les vétérinaires norvégiens, au sujet de la constatation de cas d'abus sexuels sur des animaux. L'auteur de l'étude a laissée vétérinaires eux-mêmes définir ce qui compterait en tant qu’« abus sexuel ». Ils ont rapporté dans l'enquête environ 124 cas, depuis 1970, où il y a des soupçons au sujet (et probablement de la confirmation de) d’un abus sexuel de l’animal. Dans 95 cas, des blessures physiques et/ou des changements mentaux servait de base comme soupçon. Dans les autres cas, il ou n'y avait aucun signe évident, ou ceci n’ont pas été rapporté. Dans 23 cas, les vétérinaires ont rapporté que l'animal avait été trouvé mort. Les cas qui sont rapportés concernent plus souvent des femelles que des mâles et plus d’animaux grands, tel que des juments et des vaches. L'auteur précise que l'enquête n'est pas représentative et que l’on ne peut pas dire n'importe quoi au sujet de l'ampleur vraie des violations sexuelles contre les animaux (les mots de l'auteur), et aussi que plusieurs des vétérinaires soulignent fortement dans leurs réponses qu'ils ne savent pas avec certitude s'il y a en effet eu abus sexuel, et ceux où les dommages remarquables pourraient être dus à d'autres choses (l'auteur l’a écrit en italiques).

Le Conseil d’Ethique Animalier Danois a fait une enquête auprès des vétérinaires du Danemark, de mars à avril 2006, par l'intermédiaire de l'association vétérinaire danoise, qui a partagée une liste d'email. L'intention de cette enquête n'était pas effectuer une étude formelle comme ce qui précède mais d'obtenir seulement un aperçu des expériences que des vétérinaires ont pu constaté. Le Conseil s’est rendu compte que la méthode signifiait qu'il n’y ait seulement qu’un nombre limité de vétérinaires qui ont reçu l'enquête, par rapport à la liste de l’association vétérinaire danoise, le Conseil n’a aussi reçu qu’un nombre relativement modeste de réponses. Le Conseil a reçu 122 réponses ; dont 114 réponses provenaient de vétérinaires en pratique ou retraités, qui pouvaient dire qu’il y a en tout 17 cas où ils ont eux-mêmes observé un cas où le soupçon et/ou la confirmation de relations sexuelles avec l’animal était observé (y compris dans ceci, un cas où le soupçon était plus tard avéré comme faux). Le Conseil a reçu en outre la mention de cas rapportés, par exemple par « des pratiques voisines », l’« ancien patron », ou « a entendu dire », ou « l'examen pathologique » ou « d’affaire d’assurance », mais il est incertain que ces histoires rapportent les mêmes épisodes. Un certain nombre de vétérinaire ont, en outre, joint des commentaires à la réponse. Les réponses des vétérinaires, qui ont répondu à l'enquête, remonte années 70.
À la lumière des réponses, le Conseil d’Ethique Animalier Danois a conclu ce qui suit :

  • Ces rapports sexuels avec des animaux et la cruauté aux animaux avec des bases sexuelles se produisent au Danemark.
  • Ces soupçons au sujet de rapports/cruauté sexuels envers animaux peuvent émerger pour des raisons qui s'avèreront plus tard non liées à une activité ce qui est sexuellement motivé ou causé par des humains.
  • Ces relations sexuelles avec des animaux (cf. les deux évaluations des cas spécifiques et des considérations théoriques) sont vus par quelques vétérinaires non pas comme synonymes de la volonté de causer du tort aux animaux.

De même, ces informations ne peut pas être considéré représentatives, et le Conseil a donc choisi de ne pas donner de l'importance aux chiffres des cas rapportés, ou d'en tirer des conclusions générales d'observations des vétérinaires, sur la base de cette enquête.

Relations sexuelles avec des animaux avec un contexte organisé et commercial

Pornographie Animale

La pornographie animale est facilement accessible sur Internet, et peut également être acheté dans certains sex-shops. La pornographie animale accessible met en scène surtout des chien mâles et des étalons, ceux-ci étant stimulés oralement par un être humain, ou des rapports sexuels vaginaux ou anaux avec l'animal comme partie active. La majorité des personnes qui s’exécutent dans cette pornographie sont des femmes, à moins que l'on recherche directement de la pornographie avec un contenu homophile. La pornographie où l'animal est pénétré vaginalement ou analement par des hommes est également disponible, mais cela semble être moins commun. Le matériel d'un caractère plus violent est seulement vu sporadiquement. Enfin on peut trouver de la pornographie animale produite avec l'aide de l'informatique. Aujourd'hui il n'y a pas toujours la force d’entreprises commerciales organisées derrière enregistrements pornographiques. Avec l'aide de technologies courantes, les particuliers peuvent faire des enregistrements de leurs propres actes sexuels, incluant les enregistrements des rapports sexuels avec des animaux. De tels enregistrements peuvent être gardés pour l'usage privé, ou peuvent être partagé avec d'autres - par exemple sur Internet, ou vendu à d'autres particuliers sur Internet, ou vendu aux producteurs de pornographie qui l’incorporeront plus tard à un film pornographique. Il existe de cette façon une zone sombre entre les enregistrements et le professionnel producteur de pornographie. La pornographie où des animaux sont pénétrés, possiblement avec utilisation de la violence, est principalement observé là où les particuliers ont téléchargé leurs propres enregistrements, sur des sites Internet pour les partager avec des personnes semblables, possiblement contre paiement.

L’opinion publique a souvent remarqué que le Danemark est un leader dans la production et distribution du porno animal. Dans les années 70, le Danemark était particulièrement bien connu pour quelques films impliquant des rapports sexuels entre une femme et des animaux, mais malgré des recherches sur les sites Internet et dans les sex-shops, aussi bien que par des enquêtes dans l'environnement zoophile et dans la branche de pornographie, le Conseil a n’a pas pu trouver d'informations confirmant qu’il y a de quoi déclarer que le Danemark est leader dans ce domaine aujourd'hui. Selon les informations que le Conseil a acquis, la plupart de la pornographie animale est aujourd'hui produit en Europe (au sud du Danemark) et en Amérique du Sud. La pornographie animale est importée puis vendue, elle est distribuée au Danemark dans les magasins et par le biais d’Internet. Mais si certains sites Internet avec de la pornographie animale ont une relation avec Danemark (ils ont, par exemple, une adresse de Web en .dk), il est évident que les pages Web sont généralement hébergées à l'étranger. Si la le fait que la production de la pornographie animale est plus importante au Danemark que dans d'autres pays est incertain, sa distribution n'a pas nécessairement une plus grande ampleur que dans d'autres pays où on le permet également. Le Conseil n'exclut pas qu'il peut y avoir une production commerciale de pornographie animale au Danemark, mais remet en cause l'ampleur de celle-ci, car ce qui est aisément trouvé en vente n'est pas apparemment produit au Danemark.

Parmi des zoophiles, il y a généralement une désapprobation du matériel pornographique et de toute autre utilisation commerciale des animaux pour des buts sexuels. Ce n'est pas étonnant, car ces personnes évaluent fortement l'affiliation émotive avec l'animal. Le groupe cible pour la pornographie animale doit donc être assumé par les personnes où la curiosité sexuelle ou la satisfaction sexuelle par rapport aux animaux est une question centrale (c'est-à-dire, les bestialistes), probablement seulement comme imagination, où la valeur symbolique de l'animal (par exemple en tant que mâle superbe et efficace) est le facteur stimulant. Il est possible qu'une telle pornographie animale pourrait inspirer le potentiel bestialistes à l'expérience avec des rapports sexuels avec des animaux.

Expositions, clubs et bordels

Il y a des rapports répétés au sujet de la fréquence des expositions animales organisées, des clubs et des bordels au Danemark. Le Conseil a entendu ces rumeurs mais n'a pas pu confirmer définitivement si de telles activités ont lieu au Danemark. D'une part, sur une base privée il y a clairement une certaine ampleur des prêts des animaux, où le contact est généralement fait par l'intermédiaire des annonces sur l'Internet. Les journalistes étudiant mentionnés ci-dessus ont créé, entre autres choses, un profil femelle, qui a essayé d'emprunter des animaux pour des raisons sexuelles. Le profil a obtenu plusieurs offres après quelques jours. Les gens, avec qui ces étudiants entrèrent en contact, ont rapporté qu'en échange du prêt, le propriétaire de l'animal observe les activités sexuelles et aura probablement des rapports sexuels avec celui qui souhaite se faire prêter l'animal. Il peut également y avoir mention de prêt mutuel d’animaux ou sujet d’un crédit-bail réel, où de l’argent est échangé pour le prêt. Les gens avec qui ces étudiants ont eu un contact, ont, en outre, mentionné la fréquence des expositions sexuelle au Danemark, où des filles ont des rapports sexuels avec des animaux ; une ferme où les animaux sont achetés avec l'intention de les prêter pour des rapports sexuels, aussi bien que des clubs où les personnes intéressées rencontrent et ont des rapports sexuels avec leurs chiens. On doit supposer que la limite entre le prêt privé et les activités probablement plus organisées et plus commerciales, par exemple sous la forme de bordels, clubs et expositions, est vague.

5. Connaissances sur la sexualité animale et sur les conséquences pour les animaux impliqués (traduction en cours)

Le Conseil n'a pas pu trouver de recherches qui mettent en lumière les réactions des animaux envers les humains ayant des relations sexuelles avec eux. Il y a cependant des recherches très complètes sur le comportement sexuel et la reproduction des animaux, et un certain nombre de descriptions provenant de personnes ayant eu des rapports sexuels avec des animaux. Le Conseil a consulté professionnels de la reproduction et du comportement sexuel des animaux, leur a présenté les guides pour les relations sexuels avec des animaux trouvés sur Internet, puis a débattu sur le bien-être de l’animal ressentit par l’animal lors de rapports sexuels avec des humain. Le Conseil, en outre, reçu des offres d'accès à des animaux ayant des rapports sexuels avec des humains afin de leur faire subir des examens médicaux et mentaux. Le Conseil a cependant décidé de refuser cette offre, puisque ceux-ci peuvent ne pas donner une image représentative, le Conseil étant déjà conscient du fait que ces activités sexuelles n’ont pas forcément de conséquences néfastes. Même si la connaissance qui met en lumière les réactions des animaux est limitée, le Conseil la trouve raisonnable, basé sur la connaissance générale du comportement des animaux et de leur reproduction, pour en tirer certaines conclusions sur la façon dont les activités sexuelles sont éprouvées par animaux.

La sexualité animale

Comme les humains, les animaux sont, par nature, motivée par la sexualité. Même si on dit que le but final de la copulation soit la reproduction, mettre au monde sa progéniture n’est forcément la cause de la recherche d’un compagnon. Il est probable qu'ils copulent parce qu'ils sont motivés pour l’acte lui-même, et parce que il est lié à une expérience positive. Il est donc raisonnable de supposer qu'il y a une certaine forme de plaisir ou de satisfaction liée à l'acte. Cette supposition est confirmée par le comportement des mâles, qui, dans le cas de beaucoup d'espèces, sont prêt à lutter pour obtenir l'accès aux femelles, particulièrement si la femelle est en chaleur, et les mâles qui, pour un but de reproduction ont produit et stocké du sperme, deviennent très désireux, quand l'équipement qu'ils emploient à la copulation est sorti (le sens de cette phrase n'est pas clair en anglais, NDT).

Les systèmes nerveux qui commandent, respectivement, l'écoulement de sang vers les organes sexuels (c'est-à-dire, l’érection, dans le cas des mâles) et les réactions liées à la crainte et à l'évasion, ne peuvent aisément pas s’activer en même temps. Il est donc raisonnable de supposer qu'un mâle avec une érection est peu susceptible de sentir la crainte ou d'autres genres de malaise en même temps dans la même situation - en particulier si la situation survient à plusieurs reprises, ainsi l'animal est mis au courant de ce que cela implique. Selon les rapports personnels des zoophiles, la masturbation régulière des chiens masculins mène à un comportement plus calme et plus harmonieux. Il n'y a rien, dans l’anatomie ou la physiologie des mammifères femelles, qui contredise que la stimulation des organes sexuels et la copulation peut être une expérience positive. Par exemple, la stimulation du clitoris, comme avec les femmes. Des études scientifiques ont démontré que la réussite de la reproduction est améliorée par la stimulation du clitoris, sur (entre d'autres espèces) les vaches et les juments pendant l'insémination, parce qu'elle s'améliore le transport du sperme grâce aux contractions des organes génitaux intérieurs. Cela vaut probablement pour les femelles d'autres espèces, et les contractions des parties génitales intérieures sont observées pendant l’orgasme chez les femmes. Il est donc raisonnable de supposer que les rapports sexuels peuvent être liés avec une expérience positive pour les femelles. La muqueuse vaginale et le comportement de la femelle sont sous l’influence de son cycle reproducteur. Cela signifie que l'animal est physiquement et mentalement mieux préparé pour les activités sexuelles à certaines périodes plutôt qu'à d'autres. Mais cela ne signifie pas que l'activité sexuelle mènera des blessures, à la crainte et à la douleur, si elle se produit extérieurement à la période des chaleurs. Sujet à la considération (entre autres) les différences anatomiques de taille, une femelle ne sera pas nécessairement blessée par une pénétration vaginale pendant ou en dehors de la période des chaleur, si on montre seulement l'attention et la patience appropriées, et si on emploie un lubrifiant en quantité suffisante.
Il y a peu de différence entre le comportement sexuel humain et le comportement sexuel animal. Avec les animaux, on peut également observer la masturbation, l’homosexualité, la pédophilie, le sexe anal, le sexe oral, le sexe interespèces, le viol etc. Le viol (vaginalement ou analement) est plus rare chez les animaux que chez les humains, puisque la reproduction implique que l'animal qui est pénétré coopèrent en prenant une position qui rend la pénétration possible. Contrairement aux êtres humains, les animaux n’ont pas de sentiment de dégoût ou de répulsion envers certaines choses. Beaucoup de propriétaires de chien peuvent, par exemple, convenir qu'ils ont noté que chiens ont de l’intérêt pour des tabourets et des organes génitaux. La plupart des propriétaires de chien essayent simplement d'enseigner aux chiens à ne pas montrer cet intérêt. Mais pour certaines personnes, avoir des relations sexuelles avec des animaux est une chose à condamner et que d'autre appelleraient peu appétissant ou perverti. Les animaux participent sans critiquer.

La capacité des animaux pour consentir ou dire non

L’éducation des animaux par les personnes qui travaillent avec eux, inclut généralement la propre sûreté de la personne. Cela signifie qu'on reconnaît généralement que les animaux peuvent refuser - et refusent - quand ils veulent résister à certaines procédures. Quoiqu'ils ne puissent pas verbalement dire non, ils peuvent refuser avec, par exemple, les dents, les griffes, ou les sabots. Par rapport aux interactions sexuelles des personnes avec les animaux, il y a en outre des rapports de zoophiles, non seulement de voies où les animaux protestent, mais aussi où les animaux peuvent accepter, et prendre l'initiative eux-mêmes pour avoir des activités sexuelles, par exemple en se positionnant en des endroits qui sont associés à une activité sexuelle, ou en montrant le même comportement envers le zoophile qu'ils auraient envers un animal de la même espèce pour une copulation. Certains peuvent, de cette manière, arguer du fait que les animaux, à travers des signaux relatifs au comportement, savent, dans un sens, dire oui ou non, pour les activités sexuelles avec des humains.

Besoin de familiarisation, de formation ou de coercition

Le comportement sexuel est une part normale du répertoire comportemental des animaux. Montrer un comportement sexuel n’est une chose qui doit être apprise par l’animal. Une grande partie du répertoire comportemental est hérité génétiquement, et les animaux « adoptent » le comportement s'ils obtiennent les bonnes conditions. Dans une relation sexuelle avec un humain, les conditions sont différentes des relations sexuelles avec un autre animal. Mais le fait que les conditions soient différentes ne signifie pas nécessairement que l'acte sexuel est lié à une plus mauvaise expérience pour l’animal.
Certaines activités sexuelles peuvent probablement exiger un certain degré d’accoutumance, parce que, par exemple, les stimulis qui seraient présents naturellement sont absents, ou parce que la situation n'est pas vue comme sexuelle par l'animal. Encore que ceci ne signifie pas que l'animal voit son bien-être atteint. Comme, dans d'autres situations, les animaux doivent s'adapter aux conditions qu'ils vivent, par exemple, de devoir être seuls à la maison, ou de porter un collier ou un harnais. D'un point de vue d'assistance sociale, il est ici crucial qu’une personne voulant avoir des rapports sexuels avec un animal, accorde le temps nécessaire et montre une patience suffisante, pour faire en sorte que l'animal puisse s’adapter à son propre rythme aux conditions, aussi bien que pour se rendre compte que certains animaux n'accepteront pas certaines activités (sexuelles ou pas), et au besoin d’abandonner son projet.
C'est dans cette optique importante qu’il faut être conscient que les animaux peuvent être formés pour effectuer de certaines choses contre leur volonté. Cependant, ce sont souvent les méthodes de formation reçues qui posent le plus grand le problème lié au bien-être de l’animal. Si un animal n'est pas mentalement violé par la formation, n'est pas attaché, drogué, ou par d'autres méthodes, pour l’empêcher de protester, il sera alors raisonnable de supposer que si l'animal ne montre pas de signes de crainte ou ne montre pas de tentatives d’évasion ou de défense, alors c’est qu’il n'éprouve pas la situation comme une contrainte - que l'action pour l'animal soit sexuelle ou pas.
Il est en même temps essentiel d'être attentif au fait que les animaux, s'ils ont accepté la personne en tant que « chef de meute », pourraient ne pas résister à des actions qu'ils n'aiment pas. La question ici est de savoir si la possible passivité qui peut survenir de la timidité ou de la soumission est interprétée en tant que tels, ou est incorrectement interprétée comme consentement de l’animal. Il peut être nécessaire d’observer plusieurs aspects de la réaction de l'animal afin de pouvoir interpréter le comportement de l'animal, et il est donc essentiel d’avoir une bonne connaissance du comportement des animaux et de l'individu impliqués afin de pouvoir lire correctement le comportement de l'animal dans une situation spécifique.

Les risques de blessures pour les animaux

Il y a des situations, où l’activité sexuelle entre un animal et un humain, peuvent être reliés à une expérience positive pour l'animal - par exemple, si une personne masturbe un chien mâle. Mais se il peut également y avoir d'autres situations où les animaux sont exposés une douleur sérieuse à cause des personnes qui les impliquent dans des activités sexuelles. Les conséquences pour le bien-être des animaux couvrent ainsi une balance des risques entre de sérieuses souffrances d’un côté, et la possibilité d'expériences positives de l'autre côté :

  • Actes avec le risque certain pour les parties internes de l’animal, et qu'il meurt d'une manière douloureuse : par exemple poissons ou petits rongeurs qui sont pénétrés vaginalement ou analement ; ou un homme qui a des rapports avec une poule. La stimulation par les spasmes dus à la mort de l'animal peut être une partie de l'intention de l'acte.
  • Actes avec le risque certain de la peur, de douleurs et de blessures : par exemple les fantasmes sadiques, où l'animal est retenu, est attachée et consciemment mis à mal physiquement.
  • Actes avec un risque possible de la peur, de douleurs et de blessures : par exemple la pénétration vaginale et anale de l'animal, où le risque de la protection de l’animal dépend, entre autres, de l’espèce de l’animale, de la taille de l'animal, du cycle reproducteur de l'animal, de la confiance entre l’animal et l'humain, de la patience et de la taille de l'humain, aussi bien que de la volonté et de la capacité d'observer les signes de refus de l'animal.
  • Actes sans risque de nuire à l'animal : par exemple, un animal qui stimule la personne oralement, probablement après que lui ou elle ait mis une « amorce » sur ses parties génitales (par exemple : du pâté de foie).
  • Actes estimés liés à une expérience positive pour l'animal : par exemple, l'animal est stimulé vers l'éveil sexuel et vers l'orgasme/éjaculation par la stimulation orale ou manuelle, ou par des rapports sexuels.

Comparaison avec la pédophilie

Les rapports sexuels avec des animaux sont souvent comparés à pédophilie par l’opinion publique. La comparaison est à première vue évidente, entre autres parce qu'il y a un équilibre inégal des forces dans les relations adulte/enfant et dans les relations humain/animal. Il y a cependant des différences considérables entre les enfants et les animaux. Premièrement, l'équilibre inégal des forces est généralement une condition nécessaire pour garder les animaux, et pour que les animaux obéissent aux humains. Par rapport aux animaux, il est important que cette situation soit maintenue, pour les deux parties. Par exemple, la castration des mâles est considérée comme une manière acceptable de maintenir l'animal dans une étape « non mature » afin de faciliter maintien du statut par l'humain. Elle est différente avec les enfants, où ceux-ci doivent pouvoir agir, plus tard, en tant qu’être humain adulte indépendant, avec une sexualité intacte. Par conséquent, il y a des considérations et des aspects en jeu complètement différents par rapport à l'équilibre des forces entre adultes et enfants et à la protection de la sexualité des enfants. Par rapport aux activités sexuelles réelles, il y a également des différences considérables. Selon les études effectuées, les animaux ayant des rapports sexuels avec des humains sont le plus souvent des adultes sexuellement mûr et ayant leur propre volonté sexuelle. Bien que les relations sexuelles avec des humains puissent être caractérisées comme une voie inhabituelle pour l'animal d’obtenir une expiation de ces fortes envies, cela ne signifie pas nécessairement que l'animal est forcé à un comportement s’il n'est pas entièrement développé pour l’exercer ou le recevoir. Finalement, il y une différence considérable, que les animaux ne reflètent pas de la même manière que les humains, sur leur identité propre et leur relations aux autres individus. Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles les enfants qui ont été exposés à des violations sexuelles peuvent souffrir de problèmes psychologiques plus tard. Certaines de ces dernières seront également vraies pour les animaux, par exemple l'expérience de la peur, de la douleur et du viol de sa confiance, alors qu'avec d'autres il peut être plus difficile à imaginer qu'elles soient appropriées pour les animaux, par exemple, confrontation avec les réactions peuples environnants et les mécanismes complexes qui interviennent pour protéger le psyché.

6. Possibles conséquences d’une interdiction des rapports sexuels avec des animaux

Mis à part le risque de condamnation, il peut y avoir d'autres conséquences d'une interdiction des rapports sexuels avec des animaux, entre autres pour les animaux impliqués. Une interdiction peut signifier la fermeture des forums Internet, où les zoophiles peuvent trouver des personnes semblables, diminuant ainsi la possibilité d’échanger les expériences et les informations sur les façons d’éviter de blesser l'animal au cours des activités sexuelles. Parmi des zoophiles, il y a entretien des prétendus principes de ZETA (= Zoophilious for Ethical Treatment of Animals = Zoophiles pour le traitement éthique des animaux). Les principes ont été apparemment développés par un groupe de zoophiles aux Etats-Unis il y a 10-15 ans et sont une sorte de directive sur les activités sexuelles avec les animaux. L’objectif de ces principes est de mettre le respect et les considérations de l'animal au centre des préoccupations, favorisant l'information sur les rapports sexuels - mais sans les encourager - avec les animaux, aussi bien que condamnant les rapports sexuels avec les animaux « pour l'amusement », pour le gain financier, ou de manières abusives. Les zoophiles expérimentés peuvent diffuser la conscience de ces principes via les forums Internet, donner de bons conseils et essayer de parler des autres activités (hors sexuelles) qui posent un risque sur le bien-être des animaux. Il y a, par cette diffusion, une possibilité de maintenir une certaine loi dans la communauté. Dans les forums Internet, on peut voir plusieurs contributions de débutants, qui demandent de bons conseils aux anciens pour éviter de blesser l'animal par des activités sexuelles. Une interdiction, qui éliminerait cette possibilité d’échanges d'informations, peut donc probablement augmenter les risques que les débutants « inventant leur manière » indépendamment, causent aux animaux peurs et blessures.

D'une part, il est également possible que l’interdiction et la fermeture des sites Internet concernés pourraient contribuer à réduire le nombre des rapports sexuels entre humains et animaux. Ainsi il est possible que moins de personnes se sentiront inspirés pour expérimenter cette forme d'activités sexuelles, et par cela, le nombre de débutants peut diminuer. Dans la mesure où le Conseil a pu identifier, les gens ayant des relations sexuelles avec des animaux d’une manière telle que l'animal est nui d'une façon générale, semblent entrer dans les catégories suivantes :

  • Les gens, qui ont pour but de tourmenter ou de forcer l'animal.
  • Les gens qui ne s'inquiètent pas si l'animal est nui, c’est-à-dire qu’ils ne réagissent pas aux signes de ripostes de l'animal, même s'ils les observent.
  • Les gens, qui sont si occupés avec leur propre satisfaction qu'ils ne considèrent pas vraiment comment l'animal se comporte.
  • Les gens, qui par ignorance, nuiront à l'animal, mais qui n'ont pas l'intention de le faire.

Si la personne est zoophile ou bestialiste n'importe en soi pas dans la situation spécifique pour si l'animal soit blessé. Les contacts zoophiles du Conseil estiment que les zoophiles, de par leurs attachements émotifs, ont probablement le risque le plus faible de blesser l'animal, bien que cela puisse se produire, et se produit dans ces cas-ci généralement lors des premières expériences, donc du à l'ignorance. On estime aussi que les bestialistes, ayant un probablement moins d’expérience avec les animaux, ont un plus grand risque de blesser l’animal, mais cela ne signifie pas qu'il en sera nécessairement ainsi. Tous les contacts zoophile du Conseil estiment que, dans la majorité des cas où des animaux sont nuis, la cause est imputable à l'ignorance ou à l'inattention de la personne envers l'animal (généralement avec les débutants), et non de l'indifférence ou des blessures délibérément infligées. Le problème pour les personnes qui recherchent des informations, cependant, est que les bonnes informations sont difficiles à trouver. L'information est généralement trouvée sur les, et il peut être difficile, ou complètement impossible, pour un débutant, de distinguer si les conseils donnés sont fiables. Pour la personne qui veut de bonnes informations, et peut-être éviter le contact avec l'environnement parfois « dur » des sites Internet à caractère sexuel, il n’y a nulle part où aller. Si on entre en contact avec les sources traditionnelles de l'information sexuelle, l'ignorance est rencontrée et le sujet souvent refusé, tel l’article d’un menteur. Plusieurs zoophiles ont précisé ce problème au Conseil, et le besoin de telles enquêtes est prit sérieusement et peut donner une information adaptée.

Enfin, et cela peut être un problème, les gens qui ont des rapports sexuels avec des animaux, en dehors de la crainte d’être découvert et dénoncé, hésitent à (ou ne vont pas) voir un vétérinaire si l'animal montre des symptômes suspects sur les organes sexuels. Le Conseil a reçu des informations de l'étranger sur des cas, dans les pays où les relations sexuelles avec des animaux sont interdites, où des personnes ont été peu disposées à consulter un vétérinaire, même si les symptômes sur les organes sexuels de l'animal n'aient pas été provoqués par une activité sexuelle.