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Plusieurs groupes ou personnes s'appliquent à combattre les zoophiles. Parmi ceux-ci plusieurs associations de défense des animaux lancent des campagnes visant à faire interdire ou condamner lourdement le fait d'avoir des rapports sexuels avec des animaux. Une page est consacrée à ces associations de défense des animaux.

Il s'agit plutôt ici d'identifier les personnes qui s'expriment contre la zoophilie ou ont œuvré contre l'intérêt des zoophiles.

Attention Les insultes et la diffamation sont poursuivies pénalement. Toutes les informations présentées ici doivent être établies sur des faits documentés et établis par des sources qui sont citées.

Anti-zoo français[modifier | modifier le wikicode]

Xavier Bacquet[modifier | modifier le wikicode]

C'est un des avocats de la Fondation 30 Millions d'amis, spécialisé dans la défense de la cause animale.


Alain Fouché, sénateur de la Vienne

Alain Fouché[modifier | modifier le wikicode]

Sénateur de la vienne, il est une des personnes qui a indirectement participé à la modification de l'article 521-1.[1]
On y apprend que : « L'adoption d'une telle disposition dispense d'une part le tribunal correctionnel de caractériser la gravité des sévices de nature sexuelle commis envers un animal, pour condamner leur auteur sur le fondement de l'article 521-1 du code pénal,[...] »
La jurisprudence, datant de septembre 2007, n'est donc qu'une application de ce texte.

Articles connexes



Christophe Guilloteau député du Rhône

Christophe Guilloteau[modifier | modifier le wikicode]

Député UMP de la 10e circonscription du Rhône, Christophe Guilloteau est à l'origine de l'amendement déposé sous le n° 401 et adopté à l'article 16 bis D, lors de l'examen de la loi sur l'adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité en deuxième lecture à l'assemblée nationale le 27 novembre 2003 (dite loi "Perben II"). L'amendement considéré comme une "disposition technique" par le rapporteur (Jean-Luc Warsmann) n'avait pas fait l'objet d'une discussion préalable en commission[2]. Ce débuté d'une circonscription rurale est par ailleurs signataire du projet de loi visant à reconnaître dans le code civil le caractère d'être sensible à l'animal déposé le 9 novembre 2005.

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Amély-James Koh Bela (©Sébastien Cailleux)

Amély-James Koh Bela[modifier | modifier le wikicode]

Diplômée en sciences commerciales, marketing et gestion financière, cette militante associative a entrepris avec d'autres associations de terrain un travail sur la prostitution internationale et Africaine. Sans doute animée des meilleures intentions, elle décrit l'enfer de la prostitution africaine à Paris. Comme s'il était nécessaire de noircir le tableau, dans de nombreux articles elle évoque la zoophilie.

Elle mentionne notamment que des prostituées africaines seraient contraintes à des rapports zoophiles qui donneraient lieu à la production de vidéos. Mais les faits relatés semblent peu probables et ne sont pas étayés par des faits précis. Ils semble plutôt relever de la rumeur. L'auteur évoque par exemple que ces films zoophiles réalisés en France avec des black auraient fait l'objet d'une distribution commerciale en 2001 sous le titre "Chienne de black". Les plus accros de films zoo qu'on puisse connaître ne les ont pourtant jamais vus...

Faute d'éléments vérifiables ou convaincants concernant ses nombreuses remarques sur la zoophilie, on peut penser que les faits relatés ne sont pas véritables. L'utilisation de la question de la zoophilie pour faire valoir son combat contre la prostitution nuit gravement à l'intérêt des personnes zoophiles.


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Gérard Léonard

Gérard Léonard[modifier | modifier le wikicode]

Décédé le 6 juin 2006, Monsieur Gérard Léonard était député de Meurthe-et-Moselle et maire de Saint Max (54).
Comme député, il a plusieurs fois défendu des mesures en faveur de la protection animale. Dans l'hommage que lui rend Brigitte Bardot sur le site de sa fondation, elle cite en particulier "son action pour une pénalisation de la zoophilie". Il défend l'amendement déposé sous le n° 401 par Christophe Guilloteau et adopté à l'article 16 bis D, lors de l'examen de la loi sur l'adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité en deuxième lecture à l'assemblée nationale le 27 novembre 2003 (dite loi "Perben II")[3].

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Jean-Luc Warsmann

Jean-Luc Warsmann[modifier | modifier le wikicode]

Député des Ardennes. Rapporteur de la commission des lois sur l'adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité (dite loi "Perben II"), ce député déclare lors de l'examen de l'amendement n° 401 déposé par Christophe Guilloteau que "La disposition technique proposée par M. Guilloteau peut se défendre. L'amendement n'a pas été examiné par la commission mais j'y suis, à titre personnel, favorable"[4].

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Muriel Marland-Militello

Muriel Marland-Militello[modifier | modifier le wikicode]

Députée des Alpes-Maritimes elle s'est illustrée par plusieurs questions écrites au gouvernement concernant la zoophilie et une proposition de loi contre le diffusion d'images à caractère pornographique de type zoophile. Elle méritait bien à ce titre une page dédiée dans ce Ziki : Marland-Militello (Muriel)

Articles connexes



François Zocchetto

François Zocchetto[modifier | modifier le wikicode]

Sénateur de la Mayenne. Rapporteur de la commission des lois sur le projet de loi portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité (dite loi "Perben II". La commission dans son rapport sur l'examen en seconde lecture du projet de loi adopta sans modification l'amendement introduit par Christophe Guilloteau tendant à faire interdire la zoophilie[5].

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Anti-zoo européens[modifier | modifier le wikicode]

Thierry Giet

Thierry Giet[modifier | modifier le wikicode]

Avec Magda de Meyer, Thierry Giet, membre du PS, est l'auteur de l'amendement qui introduit l'interdiction de la zoophilie en Belgique. Jusqu'alors les relations sexuelles avec les animaux n'étaient pas explicitement couverts par la loi. Il s’agissait selon lui « d’une modification utile de la loi au vu d’une jurisprudence étonnante. l’acquittement récent d’un violeur d’animaux par la cour d’appel d’Anvers nous a fait prendre conscience que la loi de 86 nécessitait une clarification »[6]. (n.d.r. il s'agissait de Freki)

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Magda de Meyer

Magda de Meyer[modifier | modifier le wikicode]

Avec Thierry Giet, Magda de Meyer, membre du sp.a, est l'auteur de l'amendement qui introduit l'interdiction de la zoophilie dans la loi Belge.

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Harm Evert waalkens

Harm Evert Waalkens[modifier | modifier le wikicode]

Harm Evert Waalkens, ardent défenseur du bien être animal et député travailliste hollandais est l'auteur du projet de législation hollandaise adopté par le parlement néerlandais jeudi 13 mars 2008 qui fait de tout acte zoophile et de "pornographie animale" un crime passible de 6 mois de prison. Le parlementaire travailliste a reçu deux fois le prix des protecteurs des animaux dans son pays tant pour son activité comme agriculteur biologique que ses amendements au parlement (cages pour les animaux de batteries, position contre l'abattage systématique des animaux lors de maladies infectieuses, et projet de loi sur la bestialité). Dès 2005, il semble qu'il avait déjà déposé un projet de loi sur la bestialité[7].

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Anti-zoo étrangers[modifier | modifier le wikicode]

Dr Anikola, prima du Niger

Dr Akinola[modifier | modifier le wikicode]

Prima du Niger
Prima du Niger et traditionaliste cet homme d'église africain instrumentalise un fait divers de zoophilie en Angleterre pour accuser son déclin moral[8]. Ce prêtre s'oppose également à l'homosexualité qu'il considère contre-nature. Pour de nombreux religieux extrémistes en Afrique (catholiques ou musulmans) l'exploitation de faits divers occidentaux sert des thèses obscurantistes et réactionnaires. Ce type de discours surfant sur une vague anti-coloniale reçoit un large écho médiatique et repose largement sur le phénomène de la rumeur.

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Peter Labarbera.jpg

Peter LaBarbera[modifier | modifier le wikicode]

Fondateur et président de l'Americans for truth about homosexuality (AFTAH)[9], une association anti-gay américaine. Suite à la prise de position, en faveur de la zoophilie, de Kameny (Frank), Peter LaBarbera a opéré un rapprochement entre son association, et la PETA[10][11].

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Ingrid Newkirk

Ingrid Newkirk[modifier | modifier le wikicode]

Cofondatrice et présidente de la PETA.
Militante acharnée de la cause animale et du végétalisme.
Face au tollé provoqué par ses déclarations au sujet de la zoophilie où elle jugeait que lorsque l'animal était consentant, elle n'y voyait aucun mal, la présidente de Peta est revenue sur sa position pour préserver son organisation.
Pour plus de détails, voir l'article de Wikipédia (en anglais).

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Nan H. Rich

Nan H. Rich[modifier | modifier le wikicode]

Sénatrice démocrate du 34e district de Floride[12].
Nan H. Rich a été à l'origine en 2009 d'une proposition de loi en Floride visant à pénaliser la zoophilie et la bestialité.

Cette loi faisait suite un nouveau cas de zoosadisme rapporté en janvier 2007 concernant un homme de Mossy Point suspecté d'avoir violé une chèvre puis de l'avoir étranglée qui avait été arrêté par la suite avec une autre chèvre. Si la loi avait été votée à l'unanimité au sénat de Floride, elle fut rejetée à la chambre où les législateurs de majorité conservatrice ont sans doute considéré avoir des affaires plus importantes à traiter[13].

Elle déclarait à l'époque à la presse "qu'il y avait une corrélation directe entre les comportements sexuellement déviants, les crimes contre les enfants et les crimes contre les animaux. Il y a trop longtemps que l'on ne fait rien. Ce sont des crimes haineux. Et la place de ces gens est en prison"[14]

Articles connexes



Références[modifier | modifier le wikicode]

Sites web[modifier | modifier le wikicode]

Nombreux sont les sites web, dédiés à la protection animale, qui se lancent à l'assaut de la zoophilie, convaincus que toutes les formes de zoophilie sont ignobles.
Voici quelques exemples d'argumentations utilisées par ces sites :

veganimal.info[modifier | modifier le wikicode]

Cliquez pour agrandir

http://www.veganimal.info/article.php3?id_article=504
Que serait une propagande anti-zoophilie sans le célèbre rapprochement entre zoophilie et pédophilie ?
Après un exposé sommaire, sans aucun arguments, et une critique négative de l'anti-spécisme ("Il faut être d’autant plus vigilant que certains groupuscules sectaires à la sauce "égalité animale et végétarisme" distillent une doctrine basée sur "des relations sexuelles interespèces et intergénérations mutuellement satisfaisantes", entre autres délires nauséeux."), on retrouve donc cet éternelle comparaison. Ce site le fait même avec brio (ils se défaussent cependant en citant la source : http://www.spa-guadeloupe.org/) :

"Souvent pédophilie et zoophilie sont mêlées. 
On trouve beaucoup de pratiques zoophiles chez les sado-masochistes 
puisque que le but est l’humiliation de l’autre. 
Donc obliger femmes et enfants à commettre des actes zoophiles 
font partie de ces perversions là."

Pour répondre à ces propos, et pour ceux qui ne savent pas :

  • On ne trouve pas énormément de pratiques zoophiles chez les sado-masochistes, et beaucoup de personnes soumises y sont opposées. Il est facile de le constater : beaucoup de "contrats" SM circulent sur les forums spécialisés, qui comprennent les limitent de chaque soumis. La zoophilie y est citée, et, dans la plupart des cas, refusée. A noter que ce genre de pratique met en œuvre un chien mâle, qui va pénétrer la personne soumise. Le chien n'est en aucun cas pénétré, ni maltraité, même si la question du respect doit être posée.
  • Contrairement à ce qui est énoncé ci dessus, obliger femmes et enfants à commettre (sous entendu, "subir") des actes zoophiles n'entre en rien dans le domaine de la zoophilie, mais du viol : que ce soit une femme, un homme ou un enfant, le viol reste le même, même si la sensibilité est plus forte dans le cas d'un enfant. Qu'une personne soit forcée à subir des rapports sexuels non consentis, que ce soit en usant de sextoys, d'une tierce personne ou d'un animal, constitue un crime.

Ce n'est donc pas, en supposant que de tels pratiques existent, un argument à mettre en avant pour vouloir faire interdire la zoophilie.