Kameny (Frank)

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Frank Kameny (au centre) faisant don de ses pancartes de manifestation de 1965 à la the Smithsonian Institution’s National Museum of American History en 2007. Smithsonian Photo: Harold Dorwin.

Frank Kameny est particulièrement célèbre pour son rôle déterminant dans la campagne ayant conduit l'American Psychiatric Association, auteur du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), à déclassifier l'homosexualité des maladies mentales en 1973. Honoré par la Smithsonian pour ce combat, son slogan "Gay is good" et ses pancartes vont entrer au musée national d'histoire américaine.

Dans un courrier en réponse à un article du groupe homophobe Americans for truth about homosexuality (AFTAH) concernant la vente de vidéo pornographiques incluant des films de bestialité à la convention Mr Leather, Kameny déclare que pour lui les perversions n'existent pas. Il y qualifie aussi la bestialité d'"idiosyncrasie ou de faiblesse inoffensive de certaines personnes. Tant que l'animal n'y voit pas d'inconvénient, je n'en vois pas non plus, et je ne vois pas pourquoi d'autres en verraient."

Il poursuivait en affirmant ironiquement qu'il était “Absolument indiscutable qu'une partie centrale de la définition même de l'Américanisme résidait dans la garantie trouvée dans la Déclaration d'indépendance, non pas comme un droit mais un droit inaliénable à la poursuite du bonheur." [...] "Si quelque chose que quelqu'un définie arbitrairement comme une perversion sexuelle procure du bonjeur pour des adultes consentants alors le fait de pouvoir en jouir est enchâssé dans les bases de l'américanisme.” ... "Alors ayons des jouissances meilleures et plus nombreuses, de plus nombreuses et meilleures perversions, quelqu'en soit leur définition, entre plus en plus d'adultes consentants." Problème de traduction: We will all be the better off thereby. Et ce sera de l'américanisme en action."

“Si la bestialité avec des animaux consentants procure du bonheurs à certains, laissons les poursuivre ce bonheur."

Americans for truth about homosexuality (AFTAH) a ainsi trouvé dans ce positionnement une nouvelle occasion d'instrumentaliser la question zoophilie en maniant l'amalgame entre homosexualité et zoophilie dans sa campagne contre l'homosexualité. Dans un courrier adressé à l'organisation en juin 2008, elle somme l'association de défense des animaux PETA de revoir le positionnement à l'égard de la zoophilie d'Ingrid Newkirk et de prendre une position publique qui condamne la zoophilie[1].

Sans doute peu dupe de l'instrumentalisation, PETA n'avait aux dernières nouvelles répondu à l'email adressé par Peter LaBarbera pour l'AFTAH.


Lettre de Frank Kameny à l'AFTAH du 31 mai 2008[modifier | modifier le wikicode]

1. The term “sexual perversion” is devoid of objective meaning. The famous psychiatrist, Dr. Thomas Szasz aptly and correctly defined “sexual perversion” as: “Any sexual practice disapproved of by the speaker.”

Absolutely indisputably a central part of the very definition of Americanism is the guarantee, found in the Declaration of Independence, as not merely a Right, but as an Inalienable Right, of the “Pursuit of Happiness.”

If something which someone arbitrarily defines as a “sexual perversion” provides happiness for consenting adult participants, then its enjoyment is enshrined in basic Americanism.

So: Let us have more and better enjoyment of more and better sexual perversions, by whatever definition, by more and more consenting adults. We will all be the better off thereby.

And that will be Americanism in action.

2. Bestiality is not “my thing.” I have never participated in it and have no expectation that I ever will. But it seems to be a harmless foible or idiosyncrasy of some people.

So, as long as the animal doesn’t mind (and the animal rarely does) I don’t mind, and I don’t see why anyone else should.

If bestiality with consenting animals provides happiness to some people, let them pursue their happiness.

That is Americanism in action.

3. The First Amendment prohibits ANY law abridging freedom of speech and press. Therefore pornography is fully lawful and may not be limited or suppressed. Thus saith our Constitution.

Anyone who does not choose to view some particular pornography has an absolute right not to view it. But there is NO valid right for such people even to attempt to limit or prevent its acquisition and viewing by those who do choose to view it. Such attempts represent moral fascism, the American Taliban, and Christianofascism in action. They must be resisted to the uttermost. That is the view of the National Consumers Association for the Advancement and Protection of Pornography, Inc., of which I am the founder and President.

Let us have more and better enjoyment of more and better and harder-core pornography by those to whom such viewing provides happiness.

The pursuit of such happiness is Americanism in action.

Give some thought to what Americanism and our American freedoms really mean. It is clear that you haven’t a clue.

signé: Franklin E. Kameny





Références[modifier | modifier le wikicode]

Voir également[modifier | modifier le wikicode]