Animal Love (Tierische Liebe) - 1996

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Information générales[modifier | modifier le wikicode]

Fichier:Xx.jpg
Affiche du film

Titre original:

Pays: Autriche

Réalisateur: Ulrich SEIDL

Date: 1996

Genre:

Durée: 1h54

Renseignements complémentaires:

Scénario: Ulrich Seidl

Musique:

Chef opérateur:

Produit par Lotus-Film GesmbH

Acteurs:[modifier | modifier le wikicode]

Hubert Scholz, Ernst Schönmann, Franz Holzschuh, Erich Wögerer, Fritzl Schmied, Gabi Tairi, Christina Yildiz

Résumé:[modifier | modifier le wikicode]

Le réalisateur film avec un regard clinique et impassible l'intimité de marginaux et de l'amour qu'ils portent à l'égard de leurs animaux aux marges de la zoophilie. La présentation du film par les critiques fait souvent l'objet de description relative à une misère affective et sexuelle. Dans Animal Love, il présente une série de portraits de Viennois de classes sociales diverses, pris sur le vif dans leurs expressions amoureuses envers leurs chiens.

« Quidams qui reportent leur amour mort sur des bébêtes en les caressant avec une frénésie douteuse ou en leur faisant des papouilles. Obéissant ainsi à l'idée selon laquelle plus on connaît l'être humain, plus on aime les bêtes. Ainsi, cet homme retrouvé dans des immondices à sa naissance qui vit dans un taudis avec son pote et arpente les bas-fonds du métro pour récolter du pognon avec un lapin dans ses bras; ainsi, cette poupée brisée de quarante piges qui lit toutes les lettres d'amour de ses anciens amoureux éphémères avant de se tourner vers son chien pour lui confesser son amour éternel; ainsi, ce couple qui s'amuse avec leur animal pour compenser l'absence d'une petite fille prématurément disparue; ainsi, ce couple de vieux garçons qui se servent dans leur bestiole pour agresser les consciences voisines; ainsi, cet homme qui mate un porno et appelle une opératrice de téléphone rose pour simuler une chaleur sexuelle dans son appartement glacial. Oui, l'énumération laisse craindre le pire dans le précipité maso-misérabiliste, l'inflation glauque et ses trémolos de rigueur. Mais Seidl ne montre que du réel, en tapant le poing sur sa caméra objective, spectatrice, témoigne. »[1]

Parallèlement à ces personnage, le réalisateur montre un jeune couple échangiste qui a priori n'entretient pas de rapport avec les animaux mais les mets en rapport en montrant la manière animale dont il la prend. Le ton général du film tend à sonder « l'envers inavouable d'une société malade où la frontière morale est bannie depuis des lustres ». Pas certain qu'il s'agisse finalement de zoophilie.

Critique:[modifier | modifier le wikicode]

Le scandale provoqué par le film en 1996 accorde un succès tardif au réalisateur. Les pires critiques ont été adressées à l'égard du réalisateur: « pornographie sociale », « sodomie bestiale »... Alors qu'il semble que le réalisateur aborde avec réserve une vérité : le fait que les autrichiens soient capables de beaucoup plus d'affection envers leur animal domestique que leur voisins.

« Avec le foudroyant Animal Love, Ulrich Seidl montre des quidams qui reportent leur amour mort sur des bébêtes en les caressant avec une frénésie douteuse ou en leur faisant des papouilles. Obéissant ainsi à l'idée selon laquelle plus on connaît l'être humain, plus on aime les bêtes. »[2]

La bande-annonce du film a été retirée des salles de cinéma et le film de la programmation de la chaîne de télévision publique pourtant coproductrice[3]Pierre DAUM, « L'enfant terrible autrichien », Libération, 25 septembre 2002</ref>.

Bibliographie :[modifier | modifier le wikicode]

Sources :[modifier | modifier le wikicode]

Notes[modifier | modifier le wikicode]