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«Pendant huit mois, notre association a été victime de nombreuses diffamations et de menaces graves. Je n’ai aucun doute : cette propagande destinée à nous discréditer et à nous anéantir provenait de groupuscules zoophiles prêts à tout pour assouvir leur déviance sexuelle. A charge de la justice de le prouver.» Jusqu’ici Benoît Thomé, 56 ans, président de l’association Animal Cross, avait préféré se taire. S’il choisit de parler de cette affaire aujourd’hui, c’est qu’elle devrait être bientôt évoquée dans l’enceinte du Sénat : en effet, la Chambre haute va examiner le 30 septembre la proposition de loi (PPL) – adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale le 29 janvier – visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale, dont l’article 11 s’attaque à la zoopornographie. | «Pendant huit mois, notre association a été victime de nombreuses diffamations et de menaces graves. Je n’ai aucun doute : cette propagande destinée à nous discréditer et à nous anéantir provenait de groupuscules zoophiles prêts à tout pour assouvir leur déviance sexuelle. A charge de la justice de le prouver.» Jusqu’ici Benoît Thomé, 56 ans, président de l’association Animal Cross, avait préféré se taire. S’il choisit de parler de cette affaire aujourd’hui, c’est qu’elle devrait être bientôt évoquée dans l’enceinte du Sénat : en effet, la Chambre haute va examiner le 30 septembre la proposition de loi (PPL) – adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale le 29 janvier – visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale, dont l’article 11 s’attaque à la zoopornographie. |
Version du 18 septembre 2021 à 11:58
Libération évoque la plainte d'AnimalCross envers AnimalZooFrance[modifier | modifier le wikicode]
Rédigé par Sarah Finger, un article a été publié ce vendredi 17 septembre 2021 par Libération.
Il s'intitule :
Contenu de l'article[modifier | modifier le wikicode]
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Cet article parlant de ce site, je me suis permis de le mettre en libre accès, j'espère qu'on me le pardonnera.
Voici son contenu :
«Pendant huit mois, notre association a été victime de nombreuses diffamations et de menaces graves. Je n’ai aucun doute : cette propagande destinée à nous discréditer et à nous anéantir provenait de groupuscules zoophiles prêts à tout pour assouvir leur déviance sexuelle. A charge de la justice de le prouver.» Jusqu’ici Benoît Thomé, 56 ans, président de l’association Animal Cross, avait préféré se taire. S’il choisit de parler de cette affaire aujourd’hui, c’est qu’elle devrait être bientôt évoquée dans l’enceinte du Sénat : en effet, la Chambre haute va examiner le 30 septembre la proposition de loi (PPL) – adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale le 29 janvier – visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale, dont l’article 11 s’attaque à la zoopornographie. Cet article prévoit de punir la diffusion d’images à caractère sexuel impliquant des animaux de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende ; le fait d’exercer de tels actes, publics ou non, entraînerait trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Ce texte renforce ainsi considérablement l’arsenal juridique contre les sites spécialisés, mais aussi contre les actes de zoophilie. Les «sévices» infligés aux animaux sont remplacés par la notion plus large d’actes «de nature sexuelle» : les vétérinaires qui constateraient des stigmates de pratiques zoophiles dans le cadre de leur exercice seraient tenus d’avertir le procureur. Un sérieux coup de projecteur sur des actes et des productions zoophiles, restés jusqu’ici dans l’ombre. Courriers anonymes Cet article doit beaucoup à la lutte menée depuis deux ans par Animal Cross, une association de protection animale basée à Pau (Pyrénées-Atlantiques). Son objectif : désorganiser les zoophiles qui profitent d’Internet pour se structurer, se conseiller, s’échanger leurs «productions» et autres bons plans. Pour Benoît Thomé, les ennuis débutent il y a un an, tandis qu’il travaille sur cette PPL. Des courriers anonymes tentent de le faire passer pour un pédophile. Il raconte : «Plus d’une centaine de lettres ont été envoyées dans le quartier de Pau où est situé mon bureau. Elles présentaient le photomontage d’un échange WhatsApp, au cours duquel j’aurais envoyé des photos obscènes à une fille de 15 ans. Ce fake a aussi été diffusé sur Twitter.» Dans ce courrier figurent la photo, l’adresse et le numéro de portable de Benoît Thomé, qualifié de «pervers» et de «prédateur». «A la suite de ça, poursuit le président d’Animal Cross, j’ai reçu des menaces de mort par SMS de la part deux personnes qui souhaitaient faire justice elles-mêmes…» Protection policière Les diffamations reprennent en février : Benoît Thomé découvre qu’on lui prête cette fois des propos islamophobes. «Un tweet affirmait que je considérais l’islam comme “une religion de pédophile”, que “son prophète aimais (sic) les gamines”… Le tweet poursuivait par ces mots : “Il s’appelle Benoît, et c’est un gros raciste, les frères on fait quoi ?” Figuraient l’adresse de mon bureau, mon numéro de portable, ma photo et plusieurs hashtags dont #fatwa. L’objectif était clairement de susciter des réactions violentes à mon encontre, alors que ni moi ni personne à Animal Cross n’a tenu de tels propos.» Rebelote quelques jours plus tard : des associations musulmanes reçoivent une lettre signée d’Animal Cross, postée depuis Pau, dénonçant l’abattage rituel et le «terrorisme islamiste animal». «J’ai ensuite reçu un mail avec pour objet “on va te niker tamere fdp” dans lequel figurait un photomontage intitulé “égorgement”, montrant la tête de mon épouse décapitée par une sorte de combattant, poursuit Benoît Thomé. Ma femme et moi avons dû quitter notre domicile durant près de trois semaines et pendant trois mois, nous avons été placés sous protection policière.» Le couple commence à craindre pour sa sécurité. D’autant qu’en avril, des mails particulièrement provocateurs envers l’islam, et soi-disant envoyés par Animal Cross, sont à nouveau adressés à des associations musulmanes. L’objectif semble évident : susciter des représailles. Quelques semaines plus tard, Benoît Thomé reçoit à son domicile des photos d’ados dénudées expédiées par Photobox alors qu’il n’a passé aucune commande… Sept plaintes déposées, trois hommes interpellés Au fil des mois, Animal Cross et le couple Thomé déposent sept plaintes pour diffamation, usurpation d’identité, harcèlement, menaces de mort. Une information judiciaire est ouverte. Entre fin juin et début juillet, trois hommes sont interpellés et placés en garde à vue, leur matériel informatique saisi. Le dossier étant toujours en cours d’instruction au tribunal de Pau, aucune communication ne filtre quant à cette affaire. Mais deux sources judiciaires proches du dossier confirment la nature et la gravité des menaces qui ont pesé sur le président d’Animal Cross. On en apprend toutefois davantage en consultant AnimalZooFrance, un site pro zoophilie fort bien documenté, se donnant des airs de Wikipédia. Au fil des pages consacrées à la PPL en général et à son article 11 en particulier, ce site propose un exposé très détaillé des procédures menées suite aux plaintes d’Animal Cross et de Benoît Thomé. L’administrateur d’AnimalZooFrance explique que «plusieurs personnes liées [à son] nom de domaine» ont été placées en garde à vue et perquisitionnées. Mais, précise-t-il dans ce compte rendu, «je n’ai rien à me reprocher». Pourtant ce site interroge : AnimalZooFrance publie en effet de nombreuses informations personnelles sur Benoît Thomé. Et en janvier, il s’était déjà distingué en adressant aux députés un mail dénonçant les «graves conséquences» qu’entraînerait l’adoption de l’article 11 de la PPL animaux. L’affaire pourrait être évoquée le 30 septembre dans l’enceinte du Sénat, lors de l’examen du texte par la Chambre haute.
A charge contre AnimalZooFrance[modifier | modifier le wikicode]
Cet article concerne l'affaire des menaces dont ont fait l'objet Benoit Thomé et son épouse.
Benoit Thomé explique qu'il a aucun doute sur le fait que ces menaces sont l'œuvre de groupuscules zoophiles.
Je ne peux pas dire qu'il ait tort. Mais les 7 plaintes ont donné lieu à 3 arrestations, et je peux vous affirmer que les 3 personnes n'ont rien à voir avec ces menaces.
"A charge de la justice de le prouver."
Oui, et, comme le souligne l'article, depuis fin juin, l'instruction est toujours en cours, et rien n'a filtré.
Pourquoi ? Parce qu'il y a rien à faire filtrer. Si il y avait quelque chose à charge contre ces 3 personnes, c'était le bon timing pour faire éclater au grand jour que les zoophiles sont les méchants de l'histoire.
Mais ça n'arrivera pas, parce que ces 3 personnes sont innocentes, et attendent bien au chaud l'ordonnance de non-lieu.
Malheureusement, elle n'arrivera qu'après le passage au sénat de la PPLAnimaux.
Dommage dirons nous. Peut être le fruit du hasard ...
Mais Benoit Thomé entend bien instrumentaliser à fond cette histoire, et la journaliste n'est pas dupe du timing, et précise :
"S’il choisit de parler de cette affaire aujourd’hui, c’est qu’elle devrait être bientôt évoquée dans l’enceinte du Sénat"
Lettre ouverte aux sénateurs[modifier | modifier le wikicode]
En réaction à ces accusaions mensongères, je me suis permit un courrier aux sénateurs de la commission qui va examiner la PPL au Sénat.
Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur, Ce vendredi 17 septembre au matin, un article a été publié sur le site de Libération. Intitulé "Maltraitance animal - Animal Cross, une association de protection animale harcelée par des «groupuscules zoophiles prêts à tout», cet article revient sur les graves menaces qu'a subit M. Benoit Thomé, président de l'association Animal Cross, ainsi que son épouse, vice présidente de l'association. M. Thomé déclare : « Pendant huit mois, notre association a été victime de nombreuses diffamations et de menaces graves. Je n’ai aucun doute : cette propagande, destinée à nous discréditer et à nous anéantir, provenait de groupuscules zoophiles prêts à tout pour assouvir leur déviance sexuelle. À charge de la justice de le prouver.» Et l'article poursuit : "Jusqu’ici Benoît Thomé, 56 ans, président de l’association Animal Cross, avait préféré se taire. S’il choisit de parler de cette affaire aujourd’hui, c’est qu’elle devrait être bientôt évoquée dans l’enceinte du Sénat : en effet, la Chambre haute va examiner le 30 septembre la proposition de loi (PPL) – adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale le 29 janvier – visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale, dont l’article 11 s’attaque à la zoopornographie." Et un peu plus loin, on apprend que suite aux 7 plaintes déposées par M. Thomé, 3 hommes liés au site AnimalZooFrance ont été interpellés fin juin. Je cite la journaliste : "Le dossier étant toujours en cours d’instruction au tribunal de Pau, aucune communication ne filtre quant à cette affaire." Benoit Thomé explique qu'il est persuadé que ces menaces proviennent de groupuscules zoophiles, il a orienté l'enquête contre le site AnimalZooFrance, ce qui a mené, fin juin, à l'interpellation de 3 personnes autour de ce site. Depuis fin juin, l'instruction est toujours en cours. AUCUNE de ces 3 personnes n'a été mis ni en examen, ni entendu en qualité de témoin assisté. Il n'y a eu AUCUNE poursuite. Le journal rappel que "deux sources judiciaires proches du dossier confirment la nature et la gravité des menaces qui ont pesé sur le président d’Animal Cross." Vous pensez bien que, vu la gravité des faits reprochés, s'il y avait eu le moindre soupçon envers une de ces personnes, elle aurait été mise en examen, voir placée en détention provisoire. Je fais partie de ces 3 personnes. Je suis la personne derrière le site mis en cause par la journaliste, AnimalZooFrance, et je peux vous garantir que ces menaces ne viennent pas de moi. Depuis cette expérience traumatique qu'a été la garde à vue, perquisition et saisi de mon matériel informatique, je ne me suis pas laissé intimider, et j'ai continué à défendre mes idées. Pourquoi ? Parce que je suis innocent, et que la justice fera son travail : la juge d'instruction sera obligée de prononcer un non-lieu me concernant et lavera ces accusations mensongères. Je condamne, sans aucune retenue, toute forme de violence. Je suis pour des débats d'idées, calmes et apaisées. J'ai plusieurs fois tendu la main vers M. Benoit Thomé afin d'échanger sur nos désaccords, main qu'il a systématiquement refusée. Ces menaces (que je ne minimise pas, elles m'ont été présentées par l'OPJ lors de ma garde à vue et sont réellement impressionantes) datent de plusieurs mois. Nous sommes aujourd'hui à quelques heures de l'examen en commission de la PPL qui nous oppose, et à 13 jours de l'examen en séance. C'est la seule raison pour laquelle M. Benoit Thomé sort aujourd'hui de son silence. Il n'y a rien de nouveau dans la procédure judiciaire qui pourrait justifier sa prise de parole soudaine. S'il a des preuves, qu'il les publie. Pour le moment, la justice semble ne pas en avoir trouvé. Pour mémoire, la porte de l'association Animal Cross a été taguée "Morts aux ours", avec une tentative d'incendie. M. Benoit Thomé sait qu'il a de nombreux ennemis à cause de ses positions pro-ours et pro-loups. Peut-être la justice devrait-elle chercher de ce côté ? Mais M. Benoit Thomé sait que nous apportons des arguments de poids à la question "faut-il interdire toute forme de zoophilie ?" Et cela lui fait peur. Il veut nous faire taire et utilisera tous les moyens en sa possession pour arriver à ses fins. Je vous renvoie aux amendements COM-83 et COM-84 du sénateur M. Arnaud Bazin, qui collabore avec Animal Cross. S'ils sont adoptés, ils permettront de faire saisir mes animaux et me condamner à une interdiction à vie d'en détenir. Non pas pour actes de zoophilie, mais ces amendements condamneront le simple fait d'oser dire que la zoophilie n'est pas forcément un acte de maltraitance par les mêmes peines que l'acte en lui-même. AnimalZooFrance, mon site d'information que je maintiens depuis presque 15 ans sur le sujet de la zoophilie, deviendra donc illégal et devra fermer ses portes, pour le motif qu'il justifie certains actes sexuels avec des animaux (les animaux mâles). D'abord une instruction judiciaire, ensuite une interdiction pure et simple d'aborder le sujet. Il veut annihiler toute éventualité d'un débat futur à ce sujet. Ceux sont des techniques d'états totalitaires. Peut-être que ce sujet sera abordé lors des débats au Sénat. Si cela était le cas, rappelez vous ceci : - Non seulement il y a la présomption d'innocence, mais depuis ma garde à vue le 29 juin, je n'ai ni été entendu en tant que témoin assisté, ni mis en examen. Et je suis pourtant la personne derrière AnimalZooFrance. - Vous ne trouverez aucune trace de violence verbale ni d'incitation à la haine sur mon site, contrairement aux publications Facebook d'AnimalCross (voyez les commentaires, les appels à la violence et carrément au meurtre, sur ce post de M. Benoit Thomé : https://www.facebook.com/animalcrossasso/posts/10156379745625882) - Je condamne fermement toute utilisation de la violence. Si jamais ces menaces venaient de zoophiles, et si j'en avais connaissance, je serais le premier à les dénoncer aux forces de l'ordre, tant elles m'ont fait et me font encore du tort. - Le moment choisi par M. Benoit Thomé pour médiatiser cette affaire judiciaire, alors que l'instruction est toujours en cours. - Il n'y a absolument aucune preuve qui aille dans le sens de M. Benoit Thomé : il pensait que ces menaces provenaient d'AnimalZooFrance Je compte sur les sénatrices et les sénateurs pour ne pas se laisser divertir par cette grossière manœuvre et rester concentré sur la question de fond : "pourquoi condamner les pratiques zoophiles sans pénétration, comme l'érotisme qu'une femme peut échanger avec son chien ?" Cordialement, AnimalZooFrance