« Zoophilie, pédophilie et viol » : différence entre les versions

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Dans la conférence qui a eu lieu pour présenter publiquement cette enquête, on dénombre 13 fois l'usage du mot '''pédophilie''', et 11 fois le mot '''enfant'''.
'''Mais quand est-il en réalité ?'''
En 2021, une proposition de loi a été présentée par des députés pour lutter contre la maltraitance animale. Parmi les rapporteurs du texte, on trouve le député Dimitri Houbron, qui travail en étroite collaboration avec l'association Animal Cross.<br>
C'est donc tout naturellement que ce texte reprend plusieurs des idées de l'association :<br>
Le texte présenté initialement parle de zoopornographie, et entend s'appuyer sur les lois visant la pédopornographie pour lutter contre la zoophilie.<br>
Le député Dimitri Houbron a du produire un amendement juste avant le passage à l'Assemblée, devant tous les députés, afin de supprimer dans un premier temps la notion de zoopornographie.<br>
Il s'en explique ainsi, au tout début de l'analyse du texte :<br>
{{Modèle:citation|Je reconnais qu'avoir employé le mot zoopornographie dans la loi n'était pas forcément satisfaisant d'un point de vue juridique. J'avais imaginé un dispositif similaire à celui utilisé pour réprimer la pornographie ayant pour sujet un mineur, je reconnais que tout n'est pas transposable à la maltraitance animale...|Dimitri Houbron}}
Ensuite, le texte entend, comme pour la lutte contre la pédophilie, interdire tous les actes sexuels sans pénétration : les animaux étant comme des enfants, on ne peut pas toucher certaines zones.
Et là, le Gouvernement a été très claire :
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"Tout acte à caractère sexuel sans pénétration de quelque nature qu'il soit commit sur un animal domestique, etc etc laisse une immense zone d'incertitude.<br>
Quid si je caresse la crinière d'un cheval ? est ce un acte à caractère sexuel ? et encore je ne donne que cette image de la crinière, mais je pourrais en donner d'autre."
Effectivement, le Gouvernement rappelle donc que la zoophilie n'est pas de la pédophilie : il y a bon nombre de choses que l'on peut faire avec des animaux, que l'ont ne peut pas faire avec des enfants.<br>
Si l'exemple peut paraitre mal choisi, il est pourtant très révélateur : la façon de caresser les cheveux d'un enfant peut être considéré comme un acte sexuel, suivant le contexte, contrairement au fait de caresser la crinière d'un cheval.<br>
Le ministre expliquera dans la foulée qu'il aurait du parler de "croupe d'un cheval" qui aurait été plus parlant : il est courant, dans le monde équestre, de caresser la croupe des chevaux.<br>
Pas besoin d'expliciter l'acte avec des enfants pour comprendre que la comparaison zoophilie / pédophilie trouve rapidement ses limites lorsque l'on parle de loi.

Version du 8 mai 2021 à 19:04

Il est courant, pour les défenseurs de la cause animale qui luttent contre la zoophilie, d'associer zoophilie avec pédophilie et viol de l'animal.
Ils véhiculent l'image d'un homme qui copulerait de force avec un animal, assimilé à un enfant.
Pour s'en persuader, il suffit de regarder les images choisies par l'association Animal Cross, dans son enquête sur la zoophilie :

Iconographie.jpg

Dans la conférence qui a eu lieu pour présenter publiquement cette enquête, on dénombre 13 fois l'usage du mot pédophilie, et 11 fois le mot enfant.

Mais quand est-il en réalité ?

En 2021, une proposition de loi a été présentée par des députés pour lutter contre la maltraitance animale. Parmi les rapporteurs du texte, on trouve le député Dimitri Houbron, qui travail en étroite collaboration avec l'association Animal Cross.
C'est donc tout naturellement que ce texte reprend plusieurs des idées de l'association :
Le texte présenté initialement parle de zoopornographie, et entend s'appuyer sur les lois visant la pédopornographie pour lutter contre la zoophilie.
Le député Dimitri Houbron a du produire un amendement juste avant le passage à l'Assemblée, devant tous les députés, afin de supprimer dans un premier temps la notion de zoopornographie.
Il s'en explique ainsi, au tout début de l'analyse du texte :

Je reconnais qu'avoir employé le mot zoopornographie dans la loi n'était pas forcément satisfaisant d'un point de vue juridique. J'avais imaginé un dispositif similaire à celui utilisé pour réprimer la pornographie ayant pour sujet un mineur, je reconnais que tout n'est pas transposable à la maltraitance animale...

Dimitri Houbron

Ensuite, le texte entend, comme pour la lutte contre la pédophilie, interdire tous les actes sexuels sans pénétration : les animaux étant comme des enfants, on ne peut pas toucher certaines zones.

Et là, le Gouvernement a été très claire :

"Tout acte à caractère sexuel sans pénétration de quelque nature qu'il soit commit sur un animal domestique, etc etc laisse une immense zone d'incertitude.
Quid si je caresse la crinière d'un cheval ? est ce un acte à caractère sexuel ? et encore je ne donne que cette image de la crinière, mais je pourrais en donner d'autre."

Effectivement, le Gouvernement rappelle donc que la zoophilie n'est pas de la pédophilie : il y a bon nombre de choses que l'on peut faire avec des animaux, que l'ont ne peut pas faire avec des enfants.
Si l'exemple peut paraitre mal choisi, il est pourtant très révélateur : la façon de caresser les cheveux d'un enfant peut être considéré comme un acte sexuel, suivant le contexte, contrairement au fait de caresser la crinière d'un cheval.
Le ministre expliquera dans la foulée qu'il aurait du parler de "croupe d'un cheval" qui aurait été plus parlant : il est courant, dans le monde équestre, de caresser la croupe des chevaux.
Pas besoin d'expliciter l'acte avec des enfants pour comprendre que la comparaison zoophilie / pédophilie trouve rapidement ses limites lorsque l'on parle de loi.