« 10 parlementaires contre la diffusion de la zoophilie » : différence entre les versions

De AnimalZooFrance
Aller à la navigation Aller à la recherche
Ligne 12 : Ligne 12 :
Mais le plus intéressant réside dans les motivations de cette proposition.<br/>
Mais le plus intéressant réside dans les motivations de cette proposition.<br/>
Elle tente de manipuler les chiffres, se basant sur un tableau relevant le nombre de condamnations<ref>Données rendues publiques suite à une demande de la député UMP Muriel Marland Militello le 8 juin 2008, un an avant sa proposition de loi : http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-21256QE.htm</ref>, basé sur l'article 521-1, entre 2003 et 2006, en espérant que cela sera compris comme "nombre de zoophiles condamnés".<br/>
Elle tente de manipuler les chiffres, se basant sur un tableau relevant le nombre de condamnations<ref>Données rendues publiques suite à une demande de la député UMP Muriel Marland Militello le 8 juin 2008, un an avant sa proposition de loi : http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-21256QE.htm</ref>, basé sur l'article 521-1, entre 2003 et 2006, en espérant que cela sera compris comme "nombre de zoophiles condamnés".<br/>
Et cela fonctionne : Guy Birenbaum, à Europe 1, est tombé dans le panneau, le 30 juin 2010 :<br/>
Et cela fonctionne : Guy Birenbaum, à Europe 1, est tombé dans le panneau, le 30 juin 2010 : http://www.youtube.com/watch?v=4uFsFL59r4Y
<flv>http://www.youtube.com/watch?v=4uFsFL59r4Y</flv>


On retrouve également les références à la dignité humaine :
On retrouve également les références à la dignité humaine :

Version du 8 septembre 2010 à 16:09

Vers une nouvelle loi ?[modifier | modifier le wikicode]

Le 28 Juin, la député UMP Muriel Marland Militello a déposé un projet de loi[1] à l'Assemblée Nationale pour répondre à la demande de la fondation BB.
Le contenu de la proposition en elle-même est court :

Après l’article 521-1 du code pénal, est inséré un article 521-1-1 ainsi rédigé :

« Art. 521-1-1. – Le fait de fixer, d’enregistrer ou de transmettre l’image ou la représentation de sévices de nature sexuelle envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni des peines prévues à l’article 521-1 du code pénal.

Le fait d’offrir, de rendre disponible ou de diffuser une telle image ou représentation, par quelque moyen que ce soit, de l’importer ou de l’exporter, de la faire importer ou de la faire exporter, est puni des mêmes peines. »

Mais le plus intéressant réside dans les motivations de cette proposition.
Elle tente de manipuler les chiffres, se basant sur un tableau relevant le nombre de condamnations[2], basé sur l'article 521-1, entre 2003 et 2006, en espérant que cela sera compris comme "nombre de zoophiles condamnés".
Et cela fonctionne : Guy Birenbaum, à Europe 1, est tombé dans le panneau, le 30 juin 2010 : http://www.youtube.com/watch?v=4uFsFL59r4Y

On retrouve également les références à la dignité humaine :

Si ce sujet peut prêter à sourire pour certains, il donne à réfléchir pour tous. La zoophilie est effectivement un sujet dérangeant, tabou, pour certaines personnes, de par son aspect contre-nature. Il n’en demeure pas moins que ces sévices sont, dans une société civilisée, inadmissibles : sans s’appesantir sur les évidentes raisons liées à la protection animale, ces actes malsains bouleversent les repères de notre société. Ils sont contraires à la dignité humaine. Ils sont contraires au respect que l’Homme doit porter aux animaux et à la nature.

La chose curieuse dans cette proposition de loi reste, sans aucun doute, ce passage :

Zoophilie, bestialité et zoosadisme

D’après Le Petit Larousse 2010, la « zoophilie » est définie comme le « trouble de la sexualité dans lequel les animaux sont l’objet du désir ». Ce trouble peut également être désigné sous le vocable « bestialité ».

Certains adeptes de zoophilie semblent faire une distinction entre les zoophiles et les bestialistes. Les premiers étant ceux qui aiment les animaux, les seconds étant ceux qui ont des relations sexuelles avec des animaux sans ressentir la moindre attirance émotionnelle envers eux.

Les « zoophiles exclusifs » ont des relations sexuelles uniquement avec des animaux et ne montrent aucun intérêt pour les humains.

Le « zoosadisme », quant à lui, est fondé sur la torture et la douleur infligées à un animal dans le but d’obtenir un plaisir sexuel.

Quel intérêt à faire ce distinguo dans cette proposition de loi ???
Au contraire, le fait de différencier ces différents courants montre que le sujet est complexe, et qu'on ne peut pas y répondre avec une proposition si courte.

  1. http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion2656.asp
  2. Données rendues publiques suite à une demande de la député UMP Muriel Marland Militello le 8 juin 2008, un an avant sa proposition de loi : http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-21256QE.htm