« Comportement sexuel » : différence entre les versions
Ligne 37 : | Ligne 37 : | ||
Plusieurs espèces ont des saisons spécifiques dédiées à la reproduction. Celles-ci sont souvent associées à des modifications dans la structure du troupeau ou du groupe et des changements comportementaux avec par exemple des phénomènes de définition de territoires entre les individus. | Plusieurs espèces ont des saisons spécifiques dédiées à la reproduction. Celles-ci sont souvent associées à des modifications dans la structure du troupeau ou du groupe et des changements comportementaux avec par exemple des phénomènes de définition de territoires entre les individus. | ||
Ces saisons peuvent être annuelles (comme chez les [[loup]]s), bisannuelles (comme chez les [[chien]]nesou plus récurrentes (comme chez les [[cheval|chevaux]]). Lors de ces périodes de [[chaleurs]] les femelles de la plupart des espèces sont plus réceptives physiquement et mentalement aux avances sexuelles, cependant les animaux peuvent malgré tout s'engager dans des rapports sexuels en dehors de ces saisons<ref>Par exemple, la masturbation, ou des tentatives de monte et d'autres comportements sont régulièrement observés chez les mâles en dehors des saisons</ref> sans être pour autant traumatiques<ref>En 2006, le Conseil d'éthique animale Danois rapportait : "La membrane muqueuse du vagin des femelles et le comportement animal sont influencés par les cycles du rut. Ce qui signifie que l'animal est physiquement et psychologiquement plus préparé pour des activités sexuelles à certains moments qu'à d'autres. Mais cela ne signifie pas qu'une activité sexuelle en dehors de ces saisons puissent provoquer des dommages, de la peur ou des souffrances. | Ces saisons peuvent être annuelles (comme chez les [[loup]]s), bisannuelles (comme chez les [[chien]]nesou plus récurrentes (comme chez les [[cheval|chevaux]]). Lors de ces périodes de [[chaleurs]] les femelles de la plupart des espèces sont plus réceptives physiquement et mentalement aux avances sexuelles, cependant les animaux peuvent malgré tout s'engager dans des rapports sexuels en dehors de ces saisons<ref>Par exemple, la masturbation, ou des tentatives de monte et d'autres comportements sont régulièrement observés chez les mâles en dehors des saisons</ref> sans être pour autant traumatiques<ref>[[Avis sur les relations sexuelles entre humains et animaux du Conseil d'éthique animale danois, novembre 2006]] En 2006, le Conseil d'éthique animale Danois rapportait : "La membrane muqueuse du vagin des femelles et le comportement animal sont influencés par les cycles du rut. Ce qui signifie que l'animal est physiquement et psychologiquement plus préparé pour des activités sexuelles à certains moments qu'à d'autres. Mais cela ne signifie pas qu'une activité sexuelle en dehors de ces saisons puissent provoquer des dommages, de la peur ou des souffrances. Texte original du passage : " Slimhinden i hundyrets vagina og dyrets adfærd er under indflydelse af dets brunstcyklus. Det betyder, at dyret er fysisk og mentalt mere parat til seksuelle aktiviteter på nogle tidspunkter end på andre. Men dette er ikke ensbetydende med, at den seksuelle aktivitet vil være forbundet med skader, angst og lidelse, hvis den foregår udenfor brunstperioden.</ref>. | ||
Version du 4 septembre 2009 à 14:20
ATTENTION, cet article est une ébauche ! |
Article adapté à partir des articles français et anglais de Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Comportement_sexuel http://en.wikipedia.org/wiki/Animal_sexual_behaviour
Le comportement sexuel des animaux prend différentes formes même au sein d'une même espèce. Les chercheurs ont observés divers comportements sexuels chez plusieurs espèces tels que la monogamie, la promiscuité sexuelle, le sexe entre espèce, l'excitation sexuelle liée à des lieux ou des objets, des rapports sexuels coercitifs, des copulations avec des animaux morts, l'homosexualité, la bisexualité ou l'hétérosexualité, des comportements sexuels en fonction des situations et une large gamme de pratiques. Ces études ont également noté une certaine diversité genrée de ces comportements et même une diversité sexuelle comme l'intersexualité.
L'étude de la sexualité animale (principalement chez les primates) est un domaine de recherche qui se développe rapidement. On a longtemps considéré que seuls les humains pouvaient avoir des comportements sexuels qui n'étaient pas destinés à la procréation et que la sexualité animale était instinctive et une simple réponse à des stimulations adaptées (vue ou odeurs). Les connaissances actuelles ont mis en évidence une promiscuité sexuelle naturelle chez des espèces que l'on pensait précédemment monogames, qu'un grand nombre d'espèces pratiquaient la masturbation ou même que l'homosexualité avait été observée chez plus de 1500 espèces et bien documentée parmi 500 d'entre elles.
Chez les mammifères, le comportement sexuel est un comportement fondamental qui permet la reproduction et donc la survie de l'espèce. Il permet, au cours de la copulation, de transmettre les spermatozoïdes de l'urètre du mâle au vagin de la femelle, ce qui permet la fécondation des ovules. Mais le comportement sexuel animal ne se limite pas au comportement reproductif et l'on met également en évidence un large éventail de comportements érotiques chez l'animal.
Écologie comportementale[modifier | modifier le wikicode]
L'écologie comportementale s'intéresse à la structuration des sociétés animales. Elle peut notamment s'intéresser à la manière dont le groupe est structuré en rapport au comportement sexuel. On essaye d'y définir quels mâles s'accouplent avec quelles femelles et selon quelles circonstances.
Type de relations[modifier | modifier le wikicode]
Plusieurs types de relations ont été mis en évidence chez diverses espèces parmi lesquelles on distingue :
- la monogamie
- Un mâle et une femelle ont une relation exclusive en ce qui concerne l'accouplement. On parle alors de couples. Elle est relativement rare dans le règne animal.
- la polygamie
- Un mâle ou plusieurs mâles ont des relations sexuelles exclusives avec une ou plusieurs femelles. Plusieurs catégories sont définies :
- la Polygynie
- Elle est la plus fréquente chez les vertébrés. Un mâle a une relation exclusive avec deux ou plusieurs femelles et où la femelle est plus particulièrement liée à un seul mâle.
- la Polyandrie
- Une femelle a une relation exclusive avec un ou deux mâles
- la Polygynandrie
- Deux ou plusieurs mâles ont une relation exclusive avec deux ou plusieurs femelles. Le nombre de mâles ou de femelles n'a pas besoin d'être égal et chez plusieurs espèces vertébrées, il semble que le nombre de mâles est plus faible.
- la promiscuité
- N'importe quel mâle s'accouple avec n'importe quelle femelle. C'est notamment le cas chez les chimpanzés et les bonobos. Ces espèces vivent dans des groupes sociaux composés de plusieurs mâles et de plusieurs femelles. Chez les bonobos la promiscuité est particulièrement importante car ces animaux utilisent le sexe pour réduire les conflits sociaux tout autant que pour se reproduire.
Ces systèmes de relations ne sont pas nécessairement associés avec des relations sociales dans lesquelles les partenaires restent ensemble ou élèvent ensemble les petits (ce qui est fréquent dans la monogamie). Dans la polyandrie, souvent le mâle et la femelle restent ensemble pour élever les petits. Dans la polygynie où le nombre de femelles associées à chaque mâle est bas, le mâle reste souvent avec la femelle pour élever leurs petits. Dans la polygynandrie, chaque mâle peut assister une autre femelle? Dans les système où la polygynie est forte ou lorsque la promiscuité est forte, les soins paternels sont rares ou il n'y a même pas de relations parentales.
Mais il est important de concevoir que ces catégories sont idéales et que les relations sociales sont plus facilement observables que les copulations qui interviennent. Finalement on s'aperçoit que les relations sont rarement exclusive parmi les individus d'une espèce. Ce qui a été mis en évidence par des études ADN qui ont montré que les accouplements en dehors de la relation exclusive étaient fréquents même s'ils peuvent être minoritaires[1]. Par ailleurs, dans certains cas, une même espèce peut avoir des systèmes relationnels différents selon le contexte (zones géographiques, accessibilité de la nourriture, etc.). Dès lors, certains chercheurs ont été amenés à distinguer la monogamie sexuelle de la monogamie sociale[2].
Aspect saisonnier de la sexualité animale[modifier | modifier le wikicode]
Voir l'article détaillé Chaleurs
Plusieurs espèces ont des saisons spécifiques dédiées à la reproduction. Celles-ci sont souvent associées à des modifications dans la structure du troupeau ou du groupe et des changements comportementaux avec par exemple des phénomènes de définition de territoires entre les individus.
Ces saisons peuvent être annuelles (comme chez les loups), bisannuelles (comme chez les chiennesou plus récurrentes (comme chez les chevaux). Lors de ces périodes de chaleurs les femelles de la plupart des espèces sont plus réceptives physiquement et mentalement aux avances sexuelles, cependant les animaux peuvent malgré tout s'engager dans des rapports sexuels en dehors de ces saisons[3] sans être pour autant traumatiques[4].
Le comportement sexuel permet la reproduction des espèces animales sexuées[5]. On observe que le comportement sexuel change d'une espèce à l'autre, en raison des différences de l'organisation du système nerveux.
Chez la plupart des animaux, il existe un comportement de reproduction (le but est la copulation), mais chez les primates hominoïdes, il existe plutôt un comportement érotique (le but est la stimulation du corps et des organes génitaux, activités qui procurent des sensations de plaisirs intenses).
Introduction[modifier | modifier le wikicode]
Chez les mammifères, le comportement sexuel est un comportement fondamental qui permet la reproduction et donc la survie de l'espèce. Il permet, au cours de la copulation, de transmettre les spermatozoïdes de l'urètre du mâle au vagin de la femelle, ce qui permet la fécondation des ovules.
Facteurs biologiques à l'origine du comportement[modifier | modifier le wikicode]
Chez les mammifères, le comportement sexuel dépend de cinq principaux facteurs biologiques : les réflexes sexuels, les hormones sexuelles, les phéromones sexuelles, les processus de renforcement et les processus cognitifs.
- Les réflexes sexuels (lubrification vaginale, érection, éjaculation, poussées pelviennes du mâle, lordose lombaire de la femelle, etc.) permettent la réalisation du coït vaginal, nécessaire à la fécondation et à la reproduction.
- Par rapport au comportement sexuel, les hormones sexuelles sont impliquées dans la motivation sexuelle (testostérone), le contrôle saisonnier de l'accouplement (mélatonine), et le contrôle des phéromones [6].
- Les phéromones provoquent le déclenchement d'un état d'excitation sexuel et permettent l'identification du partenaire sexuel de l'autre sexe [7]. Ce sont les phéromones qui sont à l'origine de l'orientation sexuelle des mammifères inférieurs (rongeurs, canidés, félidés, bovidés, etc.). Par exemple, la femelle émet des phéromones sexuelles qui ne sont détectées que par le mâle, ce qui déclenche un comportement hétérosexuel.
- Les processus de renforcement (ou système de récompense) sont à l'origine de la motivation et de l'apprentissage de séquences motrices destinées à stimuler les organes génitaux [8]. Par exemple, chez l'Homme, comme la stimulation du pénis ou du clitoris procure plus de plaisir érotique (récompense intense) que la stimulation des jambes, les êtres humains préfèrent donc plutôt stimuler régulièrement leurs organes génitaux.
- Les processus cognitifs, surtout chez les mammifères qui ont un cerveau développé (primates et surtout primates hominoïdes) permettent d'élaborer des stratégies, des croyances, des valeurs et des symboles sexuels. Chez l'Homme, les processus cognitifs sont à l'origine des aspects culturels de la sexualité.
Modifications phylogénétiques de la structure du cerveau[modifier | modifier le wikicode]
Ces cinq facteurs existent chez tous les mammifères, car les processus physiologiques et l'organisation générale du système nerveux est très similaire.
Mais, de la souris à l'Homme, certaines structures du cerveau ont évolués, ce qui a provoqué des modifications du contrôle du comportement sexuel chez chaque espèce de mammifère.
Chez les rongeurs, les structures olfactives occupent un tiers du système nerveux, ce qui explique la grande importance des phéromones chez ces animaux. Au contraire, chez l'Homme, l'organe voméronasal est moins développé et surtout la partie olfactive ne représente plus que quelques pourcents du cerveau. Pour ces raisons, les phéromones n'ont plus qu'un rôle mineur dans les comportements humains.
Chez les rongeurs, les régions du système nerveux qui ont des récepteurs aux hormones sexuelles (mésencéphale et diencéphale) représentent la plus grande partie du cerveau, ce qui explique les effets majeurs de ces hormones. Par contre, comme le cortex cérébral, qui n'a pas de récepteurs aux hormones sexuelles, représente les trois-quarts du cerveau humain, les hormones sexuelles n'ont qu'un faible effet chez l'espèce humaine.
C'est également ce développement très important du cortex cérébral qui explique le rôle majeur de la cognition, non seulement dans la sexualité, mais dans tous les comportements humains.
Comportement de reproduction[modifier | modifier le wikicode]
Voir aussi: Sexualité animale
Chez les rongeurs, les hormones et les phéromones sont les principaux facteurs qui contrôlent le comportement sexuel.
La mélatonine inhibe le comportement sexuel durant toute l'année, sauf en général au printemps, période favorable à la reproduction. Les phéromones permettent le déclenchement du comportement sexuel, qui est surtout une copulation, entre un mâle et une femelle. On désigne cette période favorable à la reproduction chez certains animaux par le terme Chaleurs.
Ce comportement, dont le but est principalement la copulation, est un comportement de reproduction.
Comportement érotique[modifier | modifier le wikicode]
Chez l'Homme, si les hormones jouent encore un rôle majeur, les phéromones sont supposées ne plus remplir qu'un rôle mineur dans le comportement sexuel. Les processus de renforcement et les processus cognitifs sont devenus prépondérant, ce qui a modifié la dynamique du comportement sexuel.
Ce sont les processus de renforcement (ou de récompense), qui sont à l'origine du comportement sexuel humain. Toutes les stimulations des zones érogènes, et surtout le pénis/clitoris, sont renforcées (ou récompensées, par la perception d'une sensation de plaisir intense). L'être humain recherche, apprend et répète les stimulations corporelles qui lui procurent le plus de renforcements (qu'il perçoit comme plaisir érotique).
Le biologiste Thierry Lodé[9] insiste pour sa part sur l'importance des caresses associées au baiser intervenant dans l'exploration du système immunitaire du partenaire sexuel. L'auteur révèle également l'intérêt des traits symétriques ou au contraires des caractères hyperthéliques et exubérants dans les mécanismes érotiques d'attrait du partenaire sexuel. C'est à partir du nouveau concept évolutif de conflit sexuel que s'expliquerait l'extravagance des stimulants. Certains estiment, que les phéromones n'ayant plus guère d'effet, le seul facteur vraiment important chez l'Homme serait la recherche du renforcement (ou du plaisir) par la stimulation des zones érogènes, et l'application de rôles et modèles appris et transmis par l'éducation (et maintenant l'image, le film). Il n'existerait donc plus de comportement de reproduction hétérosexuel, mais un comportement érotique dont le but principal est la stimulation du corps [10].
Les processus cognitifs sont à l'origine de croyances, de symboles et de valeurs relativement à la sexualité. En fonction de ces croyances sexuelles, qui évoluent au grè des époques et selon les sociétés et individus (selon l'âge de la vie par exemple), il existe des valeurs, des obligations, des comportements valorisés ou interdits. Et c'ce contexte « culturel » influencer la forme finale du comportement érotique.
S'il existe peu de règles sociales formulées concernant la sexualité (comme dans les petites sociétés pré-industrielles), on observe que les individus recherchent tous les types de stimulations érotiques, et leur comportement érotique sera surtout autosexuel (masturbation) et bisexuel (c'est ce qu'on observe chez les chimpanzés bonobos, espèce animale la plus proche de l'Homme [11] ). Si, comme dans la société occidentale, l'homophobie semble moins répandue, le couple hétérosexuel est socialement valorisé, on observe que la majorité des individus n'expérimentent, n'apprennent et ne recherchent qu'un comportement érotique dit hétérosexuel.
- Voir l'article détaillé "Comportement érotique".
Chez l'Homme, la sexualité ne se limite pas à l'aspect comportemental. Les activités érotiques provoquent des plaisirs, des affects et des émotions intenses, ainsi que toute une réflexion éthique, artistique et culturelle ayant pour objet l'étreinte des corps et les passions des âmes.
- Voir l'article détaillé "Sexualité humaine".
Voir également[modifier | modifier le wikicode]
- comportement de reproduction
- Comportement érotique
- Masturbation animale
- Plaisir animal
- Homosexualité animale
Références[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Barash, D.P. & Lipton, J.E. (2001). The Myth of Monogamy. New York, NY: W.H. Freeman and Company.
- ↑ Reichard, U.H. (2003). Monogamy: Past and present. In U.H. Reichard and C. Boesch (Eds.), Monogamy: Mating strategies and parnternships in birds, humans, and other mammals (pp.3-25).Cambridge: Cambridge University Press.
- ↑ Par exemple, la masturbation, ou des tentatives de monte et d'autres comportements sont régulièrement observés chez les mâles en dehors des saisons
- ↑ Avis sur les relations sexuelles entre humains et animaux du Conseil d'éthique animale danois, novembre 2006 En 2006, le Conseil d'éthique animale Danois rapportait : "La membrane muqueuse du vagin des femelles et le comportement animal sont influencés par les cycles du rut. Ce qui signifie que l'animal est physiquement et psychologiquement plus préparé pour des activités sexuelles à certains moments qu'à d'autres. Mais cela ne signifie pas qu'une activité sexuelle en dehors de ces saisons puissent provoquer des dommages, de la peur ou des souffrances. Texte original du passage : " Slimhinden i hundyrets vagina og dyrets adfærd er under indflydelse af dets brunstcyklus. Det betyder, at dyret er fysisk og mentalt mere parat til seksuelle aktiviteter på nogle tidspunkter end på andre. Men dette er ikke ensbetydende med, at den seksuelle aktivitet vil være forbundet med skader, angst og lidelse, hvis den foregår udenfor brunstperioden.
- ↑ Thierry Lodé "Les stratégies de reproduction des animaux" Eds Dunod Masson Sciences, Paris, 2001
- ↑ KNOBIL Ernst, NEILL Jimmy. The physiology of reproduction. Raven Press, 2e édition, 1994
- ↑ KNOBIL & NEILL 1994, opus cité
- ↑ CRAWFORD LL, HOLLOWAY KS, DOMJAN M. The nature of sexual reinforcement. J Exp Anal Behav; 60(1) : 55-66, 1993
- ↑ Thierry Lodé "La guerre des sexes chez les animaux, une histoire naturelle de la sexualité. eds Odile Jacob, Paris 2006
- ↑ WUNSCH Serge , BRENOT Philippe. Sexualité : instinct ou apprentissage ? Médecine Sexuelle, 1:12-21, 2005
- ↑ DE WAAL Frans. De la réconciliation chez les primates. Flammarion 1992. voir également les autres travaux de cet auteur.