« Animal et luxure » : différence entre les versions

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Version du 19 août 2009 à 14:16

Dans de nombreuses Religions certains animaux sont traditionnellement associés au pêché ou considérés impurs. Le bouc, le chien sont ainsi souvent considérés comme symboles de la lubricité. Les appréciations religieuses à l'égard des animaux expliquent en partie opprobre où le dégoût qu'inspire les pratiques sexuelles avec les animaux.

Chrétienté[modifier | modifier le wikicode]

Dans l'art médiéval, le bestiaire naturaliste ou fantastique constitue un ensemble iconographique qui permet de représenter les licences. Michel Pastoureau nous précise que le « bestiaire du Diable »[1] est plus abondant et plus diversifié que celui du Christ. C’est au travers de celui-ci que nous trouvons la symbolique licencieuse et des positions quelquefois obscènes qui apparaissent dans la sculpture médiévale. Il est constitué d’animaux véritables comme « le serpent, le bouc, le singe, la baleine, le chat, le crapaud, la chauve-souris », la chouette, ou encore le scorpion mais aussi d’être fantastiques, [[chimériques|chimère] comme l’aspic, le basilic, le dragon, le satyre, le centaure ou la sirène. Chacune de ces figures symbolise une certaine malignité. Par exemple, le singe est l’image du Diable, de l’idolâtrie. Le crapaud ou la grenouille est synonyme de l’impureté…

Morton Bloomfield a réalisé une étude , dans l'art et la littérature, afin d'établir les associations entre les animaux et les péchés[2]. Il a noté les liens entre la luxure et le cochon, le sanglier, le bouc, la chèvre, le scorpion, le basilic, le pigeon, la colombe, l'ours, le léopard, le serpent (Vipère), le cerf, le coq, la biche, l’étalon, le chien, le loup, la grenouille, le singe, la tortue, la cigogne, la chauve-souris et la souris.

Au Moyen Âge l’animal ne renvoie pas uniquement à l’animal, il se réfère à l’animalité[3], à une psychologie quelquefois lascive et pécheresse. Alors certains animaux sont les métaphores des vices, des comportements néfastes conduisant à la chute des Hommes.

à continuer

Annexes[modifier | modifier le wikicode]

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Liens externes[modifier | modifier le wikicode]

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

  1. Michel Pastoureau et Frank Horvat, Figures romanes, du Seuil, 2001, page 264
  2. Morton Bloomfield, The Seven Deadly Sins, Appendix I : The Association of Animals and Sins, Michigan State University Press, 1952, pages 245 à 249.
  3. Pastoureau, 2001, op. cit., p. 265