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S'il y a bien quelque chose que l'histoire nous enseigne, c'est qu'il faut des drames pour faire avancer l'humanité. Bien souvent c'est la mort qui fait prendre conscience de réalités refoulées.
Cette sous-catégorie est à la fois consacrée à des personnes qui se sont illustrées par la manière dont ils ont assumé, ou ont été contraints à assumer publiquement leur [[zoophilie]] ainsi qu'à diverses personnalités s'étant exprimées sans trop de haine sur la zoophilie ou la [[bestialité]]. On réservera la page [[Connaissez vos ennemis]] à ceux qui s'évertuent à disqualifier avec entêtement la zoophilie par tous les moyens possibles.


Ainsi, on trouve une évolution semblable de plusieurs sujets : la condition des noirs, l'homosexualité, et j'espère ne pas me tromper, la zoophilie.
La lutte pour ses droits nécessite parfois de s'exposer publiquement ou de se mettre en danger ou des prises de positions courageuses de la part de personnes qui peuvent devenir des alliés d'une cause. L'histoire des minorités (noires, homosexuelles) est jalonnée de ces prises de positions publiques qui ont très largement permis de faire progresser la reconnaissance des droits.


La première personne à s'être publiquement défendue pour la cause zoophile était [[Mark_Matthews]]. Il avait, à son époque, réussi à modifier la loi de son état (Ohio il me semble) pour dépénaliser la zoophilie. Mark est décédé il y a plusieurs années d'une hépatite. Il est devenu une sorte d'icônes pour la communauté zoophile, notament après son témoignage dans le documentaire anglais [[Animal Passions]] et son livre "The Horseman".<br>
La première personne à s'être publiquement battue pour la cause zoophile était [[Mark_Matthews]]. Il avait, à son époque, réussi à faire modifier la loi de son état (Ohio il me semble) pour dépénaliser la zoophilie. Mark est décédé il y a plusieurs années d'une hépatite. Il est devenu une sorte d'icônes pour la communauté zoophile, notament après son témoignage dans le documentaire anglais [[Animal Passions]] et son livre "The Horseman". Mais il n'est sans doute pas le seul à devoir figurer à notre panthéon.<br>
Plus récement, c'est avec le décès, en 2005, de [[MrHands|Mr Hands]], que la zoophilie est sortie de l'ombre, et qu'elle a été montré de façon plus pudique que précédement, via le documentaire [[Zoo]] sorti en 2007.<br>
Faudra t il encore d'autres malheurs pour que la zoophilie devienne une orientation sexuelle à part entière, comme l'homosexualité, et que la loi dépénalise une partie de ces pratiques ?


Il faut parfois des drames pour faire prendre conscience de certaines réalités. Plus récement, le décès, en 2005, de [[MrHands|Mr Hands]], a fait sortir la [[zoophilie]] de l'ombre. L'affaire aurait pu être traitée comme un simple fait divers dont les médias se seraient emparés comme à leur habitude de manière scabreuse. Événement inédit, l'affaire a donné lieu à la réalisation d'un documentaire, [[Zoo]], en 2007 qui présente pour la première fois la zoophilie de manière sensible et respectueuse.<br>
Mais de tels drames ne sont sans doute pas nécessaires pour qu'enfin la question de la zoophilie soit discutée de manière respectueuse dans la société. Face aux réactions violentes à l'égard des rares qui s'expriment librement sur le sujet, il faut reconnaître un certain courage à des personnalités comme le philosophe antispécistes [[Singer (Peter)|Peter Singer]] lorsqu'elles n'hésitent pas à aller à l'encontre des idées reçues sur la [[zoophilie]]. Parfois les positions sont moins assurées, et résistent mal à la pression. C'est le cas par exemple de la présidente de PETA [[Newkirk (Ingrid)|Ingrid Newkirk]] qui revient sur ses déclarations pour protéger son organisation.
Rompre le silence sur la zoophilie, c'est également la contributions que peuvent apporter certains auteurs qui tendent de rendre compte de manière plus honnête la réalité de la zoophilie. Dans ce domaine, il y a les pionniers comme le célèbre docteur allemand Hirscheld ou Kinsey aux États-Unis. Plus récemment, les travaux de certains chercheurs comme [[Earls (Christopher)|Christopher Earls]] ou [[Miletsky]], même s'ils ne sont pas toujours dénués d'une certaine pathologisation, ont permis de faire avancer les connaissances et de rompre avec les clichés. Mais c'est également le cas de certains auteurs dans les rares ouvrages dédiés au sujet comme celui de [[Dekkers (Midas)|Midas Dekkers]].
Peu de personnes ont osé prendre position contre la [[Loi|pénalisation de la zoophilie]] ou sa classification dans la [[Classification Internationale des Maladies (CIM-10)|liste des maladies mentales]]. À cet égard, on peut saluer une certaine consistance dans les positions adoptées par [[Kameny (Frank)|Frank Kameny]], pionnier de la lutte pour les droits homosexuels. Prendre publiquement position pour la dépénalisation de la zoophilie, c'est encore s'exposer à des rétorsions pour les personnes concernées. Pour les autres, c'est malheureusement trop souvent s'exposer personnellement à opprobre qui entoure la sexualité entre les humains et les animaux. C'est pourtant cet opprobre irrationnel et moral qu'il faut aujourd'hui combattre.
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Version du 19 août 2009 à 13:06

Cette sous-catégorie est à la fois consacrée à des personnes qui se sont illustrées par la manière dont ils ont assumé, ou ont été contraints à assumer publiquement leur zoophilie ainsi qu'à diverses personnalités s'étant exprimées sans trop de haine sur la zoophilie ou la bestialité. On réservera la page Connaissez vos ennemis à ceux qui s'évertuent à disqualifier avec entêtement la zoophilie par tous les moyens possibles.

La lutte pour ses droits nécessite parfois de s'exposer publiquement ou de se mettre en danger ou des prises de positions courageuses de la part de personnes qui peuvent devenir des alliés d'une cause. L'histoire des minorités (noires, homosexuelles) est jalonnée de ces prises de positions publiques qui ont très largement permis de faire progresser la reconnaissance des droits.

La première personne à s'être publiquement battue pour la cause zoophile était Matthews (Mark). Il avait, à son époque, réussi à faire modifier la loi de son état (Ohio il me semble) pour dépénaliser la zoophilie. Mark est décédé il y a plusieurs années d'une hépatite. Il est devenu une sorte d'icônes pour la communauté zoophile, notament après son témoignage dans le documentaire anglais Animal Passions et son livre "The Horseman". Mais il n'est sans doute pas le seul à devoir figurer à notre panthéon.

Il faut parfois des drames pour faire prendre conscience de certaines réalités. Plus récement, le décès, en 2005, de Mr Hands, a fait sortir la zoophilie de l'ombre. L'affaire aurait pu être traitée comme un simple fait divers dont les médias se seraient emparés comme à leur habitude de manière scabreuse. Événement inédit, l'affaire a donné lieu à la réalisation d'un documentaire, Zoo - 2007, en 2007 qui présente pour la première fois la zoophilie de manière sensible et respectueuse.

Mais de tels drames ne sont sans doute pas nécessaires pour qu'enfin la question de la zoophilie soit discutée de manière respectueuse dans la société. Face aux réactions violentes à l'égard des rares qui s'expriment librement sur le sujet, il faut reconnaître un certain courage à des personnalités comme le philosophe antispécistes Peter Singer lorsqu'elles n'hésitent pas à aller à l'encontre des idées reçues sur la zoophilie. Parfois les positions sont moins assurées, et résistent mal à la pression. C'est le cas par exemple de la présidente de PETA Ingrid Newkirk qui revient sur ses déclarations pour protéger son organisation.

Rompre le silence sur la zoophilie, c'est également la contributions que peuvent apporter certains auteurs qui tendent de rendre compte de manière plus honnête la réalité de la zoophilie. Dans ce domaine, il y a les pionniers comme le célèbre docteur allemand Hirscheld ou Kinsey aux États-Unis. Plus récemment, les travaux de certains chercheurs comme Christopher Earls ou Miletsky, même s'ils ne sont pas toujours dénués d'une certaine pathologisation, ont permis de faire avancer les connaissances et de rompre avec les clichés. Mais c'est également le cas de certains auteurs dans les rares ouvrages dédiés au sujet comme celui de Midas Dekkers.

Peu de personnes ont osé prendre position contre la pénalisation de la zoophilie ou sa classification dans la liste des maladies mentales. À cet égard, on peut saluer une certaine consistance dans les positions adoptées par Frank Kameny, pionnier de la lutte pour les droits homosexuels. Prendre publiquement position pour la dépénalisation de la zoophilie, c'est encore s'exposer à des rétorsions pour les personnes concernées. Pour les autres, c'est malheureusement trop souvent s'exposer personnellement à opprobre qui entoure la sexualité entre les humains et les animaux. C'est pourtant cet opprobre irrationnel et moral qu'il faut aujourd'hui combattre.

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