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Version du 16 janvier 2024 à 21:11
Comme je vous l'annonçait dans un précédent billet[1], Benoit Thomé, le président de l'association Animal Cross, dont la lutte contre la zoophilie est le "cheval de bataille", est passé au tribunal.
Le procès a eu lieu début janvier, et le délibéré (càd la décision finale du juge) sera donnée mi-mars.
👉 En attendant que les peines, on peut déjà tirer un premier bilan de ce qui s'est dit au tribunal.
Benoit Thomé était donc prévenu (càd accusé) d'avoir diffusé, sur un article du site internet de son association "Animal Cross", un article intitulé "Portrait d'un zoophile", dans lequel il publiait les coordonnées d'une personne présentée comme zoophile.
La personne visée avait porté plainte, sur la nouvelle loi prise après la mort du professeur Samuel Paty (article 223-1-1 du code pénal[2]).
Dans mon billet du 24 avril 2023 (sombrement intitulé "Benoit Thomé est un menteur"), je vous expliquais la première audience au tribunal, en avril 2023, où Benoit Thomé et son avocate Hélène Thouy, avaient utilisé tous les moyens possibles et imaginables pour éviter que Benoit Thomé soit tenu responsable de cet publication.
Le Tribunal avait finalement décidé de faire des recherches complémentaires au sein de l'association Animal Cross afin d'identifier l'auteur de cet article.
Dès le début de cette seconde audience, le juge a expliqué que Benoit Thomé avait envoyé un courrier, reconnaissant finalement être l'auteur de l'article en question.
C'était évident, mais encore fallait-il le prouver, et les personnes de l'association Animal Cross qui ont été auditionnées ont clairement pointé du doigt Benoit Thomé.
Le juge et le Procureur n'ont donc eu aucune pitié, la ligne de défense de Benoit Thomé étant simplement de dire que le fait de diffuser les coordonnées d'une personne présentée comme zoophile n'était pas "grave", n'impliquait pas de danger pour son intégrité physique, et qu'il l'avait fait parce que la justice ne faisait pas son travail.
Hélène Thouy, qui intervenait en toute fin, essayait d'enfoncer le clou, en expliquant que la zoophilie était un problème qui n'intéressait personne, et que la personne dont l'identité avait été diffusée ne risquait rien.
Sa tâche s'est avérée très difficile, elle bégayait à moitié, cherchant ses mots, comme un enfant qui a été pris le doigt dans le peau de confiture.
Pas évident de défendre une personne qui vient d'avouer être l'auteur du délit.
👉 Le Procureur a finalement requis 4 mois de prison avec sursis, et 5 000€ d'amende.
Je ne peut pas dire si le juge retiendra cette peine, si elle sera plus ou moins sévère, mais on peut déjà considérer comme acquis que Benoit Thomé sera condamné.
Une victime visée depuis 2021[modifier | modifier le wikicode]
En 2021, Benoit Thomé a reçu des menaces de mort.
Toute l'histoire est décrite sur cet article : Menaces de mort envers Benoit Thomé, je ne reviendrais donc pas sur le fond.
La personne dont Benoit Thomé a publié les coordonnées se trouve être une des personnes mises en cause dans cette affaire, et qui a depuis bénéficié d'un non lieu.
C'est un acharnement pur et simple, un règlement de compte : En 2021, Benoit Thomé avait du vivre sous protection policière parce que ses coordonnées ont été diffusés avec des messages appelant à la haine, il a simplement voulu appliquer la loi du talion envers le personne qu'il a jugé responsable.
1 mois avant que les coordonnées de la victimes soient diffusées par Animal Cross, un article a été publié par Animal Cross et un par Libération.fr, indiquant que Benoit Thomé était persuadé que la victime actuelle était responsable de ses malheurs :
Article sur Animal Cross[modifier | modifier le wikicode]
L’enquête de la police a conduit à l’interpellation de 3 hommes de la mouvance zoophile. Ces premières interpellations confirment pour Animal Cross la dangerosité de groupuscules zoophiles qui sont prêts à tout pour assouvir leur déviance sexuelle. Quand on voit ce que ces zoophiles sont prêts à faire endurer à des êtres humains, on imagine la sauvagerie dont ils peuvent faire preuve avec des animaux. Au moment où la proposition de loi sur la maltraitance animale passe au Sénat, l’association Animal Cross souhaite que les animaux soient protégés de ces dangereux prédateurs sexuels.
Article sur Libération[modifier | modifier le wikicode]
« Pendant huit mois, notre association a été victime de nombreuses diffamations et de menaces graves. Je n’ai aucun doute : cette propagande destinée à nous discréditer et à nous anéantir provenait de groupuscules zoophiles prêts à tout pour assouvir leur déviance sexuelle. A charge de la justice de le prouver. »
Faire justice soit même[modifier | modifier le wikicode]
"Exposition maximum" : c'est la seule option qu'il restait à Benoit Thomé. C'est ce qu'il a expliqué au Juge qui lui demandait ses motivations pour avoir publier les coordonnées de la victime :
"On a retracé les sites web, il est là depuis 14 ans ! ça fait 14 ans qu'il passe à travers les gouttes !"'
Le Procureur s'est d'ailleurs emporté : "à travers les gouttes de quoi ?!"
On le sait, Benoit Thomé, comme la très grande majorité des personnes militant pour le droit des animaux, ne croient pas en la justice.
Il l'avait expliqué lors d'une interview publiée sur France 3 fin 2021 :
Et, comme la grande majorité des personnes militant pour le droit des animaux, Benoit Thomé applique le "Name and shame" (pointer du doigt) qui consiste à jeter un nom en pâture à la vindicte populaire, sorte de chantage pour forcer une personne à faire ce qu'on veut qu'elle fasse.
Benoit Thomé explique lui même comment il compte faire appliquer le "Name and Shame" envers les Fournisseurs de Services Internet en février 2021 dans une conférence contre la zoophilie :
Comme l'a souligné le Procureur de la République, Benoit Thomé s'est fait justice lui même, estimant que la personne dont le nom a été jeté en pâture au public devait être condamnée.
De la même façon, il a expliqué que ce site, AnimalZooFrance, était "illégal", faisant réagir le Juge : "Pourquoi est-il illégal ? Qui l'a décidé ?" et Thomé de répondre : "Il est illégal parce qu'il n'y a pas de page mentions légales"(...).
Une remis en cause impossible[modifier | modifier le wikicode]
Benoit Thomé ne peut pas imaginer que la personne qu'il a "dénoncé" ne faisait peut être rien d'illégal : il n'est pas illégal d'être zoophile, il n'est pas illégal d'en parler, il est par contre illégal de commettre des atteintes sexuelles sur animaux. Et la victime explique, encore et toujours, qu'elle ne commet aucun acte d'atteinte sexuelles sur animaux, chose qu'il est impossible de démontrer.
Il n'est pas possible de faire entendre raison à Benoit Thomé, son raisonnement ne tient pas la route, et il est incapable de se remettre en cause.
Par exemple, il a tenté de justifier son acte en revenant sur les chiffres publiés par son association[3][4].
Selon Animal Cross, en analysant les statistiques d'accès aux sites zoophiles, je cite : "On peut penser qu’il y a environ 10 000 personnes actives sur les sites de rencontres en ligne, en se basant sur les différents indicateurs de trafic des sites internet (nombre abonnés, nombre de visiteurs, « aiment la page »)" (Page 17 du rapport de 2021[4]).
Ca, c'était en février 2021. En septembre 2021, on est passé de "personnes actives sur internet" à "pratiquant régulier" :
Ces chiffres sont des estimations, et ne reposent sur rien de concret. C'est d'ailleurs indiqué avant le graphique :
Donc, devant le juge, Benoit Thomé a tranquillement expliqué qu'il y avait en France 10 000 zoophiles réguliers, qu'on avait qu'une dizaine de cas devant les tribunaux chaque année, que donc il "fallait faire quelque chose".
Il a donc décidé de prendre les choses en main et de faire justice lui même.
Un acharnement même pendant son procès[modifier | modifier le wikicode]
Huit clos refusé[modifier | modifier le wikicode]
Au début de l'audience, la victime a demandé un huit clos, pour éviter que cette histoire ne sorte dans la presse.
Benoit Thomé et Hélène Thouy s'y s'ont opposé. L'explication est simple : comme l'a demandé Benoit Thomé lors de ce procès : "Comment rendre visible un problème invisible ?".
Pour lui, la solution est simple : il faut exposer au maximum les zoophiles.
Il l'a dit clairement au Juge : "en publiant les coordonnées de cette personne, on voulait qu'elle se sente cernée, pour qu'elle arrête de faire ce qu'elle fait avec les animaux".
"Cernée". Tout est dit.
Propos mensongés[modifier | modifier le wikicode]
La victime, qui a déjà eu pas mal de soucis à cause de Benoit Thomé, a tenté à plusieurs reprises de trouver une solution à l'amiable : elle a donc contacté Benoit Thomé et Hélène Thouy.
Ses courriers sont restés vains. A se demander si ses courriers avaient été bien reçus.
Lors de son procès, Benoit Thomé a expliqué que la victime avait tellement peur de l'action d'Animal Cross qu'elle avait tenté de faire arréter les plaintes en proposant d'enlever sa plainte déposée suite à la publication de ses coordonnées.
C'est une hérésie et encore un mensonge : le but, présenté dans les courriers de la victime, était simple : arréter les procédures parce que la fin était connue à l'avance.
Dans l'affaire où Benoit Thomé avait reçu des menaces de morts et avait orienté l'enquête vers la victime du présent procès, depuis juin 2021 nous écrivions ici même que nous étions dans l'attente d'un non lieu, prononcé finalement en décembre 2023[5].
Un futur incertain[modifier | modifier le wikicode]
Le futur est pour le moment incertain : Benoit Thomé sera condamné en mars prochain.
Est ce que ça va l'arréter dans sa croisade ? Bien sur que non.
Il va continuer de s'acharner contre les personnes qu'il estime être zoophiles.
Jusqu'à commettre de nouveau une infraction, pour retourner devant les tribunaux.
Le procès raconté par la presse locale[modifier | modifier le wikicode]
Benoit Thomé s'étant opposé à ce que le procès se tienne à huit clos, la presse locale s'est faite l'écho de son procès.
Vous pouvez trouver ci dessous l'article sur le site "Sud Ouest" et "La République des Pyrénées":