« Philosophie/Faire découvrir la sexualité à un animal » : différence entre les versions
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Cette interaction, pour un être humain, va très souvent se faire via un outil, comme un bâton, pour tenter de venir toucher l'objet non identifié.<br>A noter que, pour les être humain, l'observation par l'odorat n'existe quasiment plus, sauf si on parle de nourriture. | Cette interaction, pour un être humain, va très souvent se faire via un outil, comme un bâton, pour tenter de venir toucher l'objet non identifié.<br>A noter que, pour les être humain, l'observation par l'odorat n'existe quasiment plus, sauf si on parle de nourriture. | ||
Pour les animaux, il va s'agir de venir toucher l'objet soit avec son nez, soit avec un membre antérieur : le cheval va gratter avec son sabot, le chat peut utiliser sa patte, sans utiliser les griffes.<br> | Pour les animaux, il va s'agir de venir toucher l'objet soit avec son nez, soit avec un membre antérieur : le cheval va gratter avec son sabot, le chat peut utiliser sa patte, sans utiliser les griffes.<br> | ||
Le résultat de ce premier test, pour nous les êtres humain, est bien souvent source de joie, tant la réaction de certains individus peut nous surprendre : avec notre "intelligence supérieure" et nos "connaissances", nous avons une plus grande capacité à identifier les variations de notre environnement. Mais un animal qui découvre pour la première fois une variation dans son environnement est bien souvent drôle. | |||
==La phase d'intégration== | ==La phase d'intégration== |
Version du 9 juin 2023 à 09:28
Ce sujet est un sujet majeur lorsqu'on parle de zoophilie.
Je sais qu'il est très peu, voir quasiment jamais abordé par les zoophiles eux même, mais c'est pour moi le premier sujet à mettre en avant lorsqu'on s'intéresse à la zoophilie.
Qui dit zoophile dit animaux et sexualité.
Pour les animaux, le sexe n'est pas quelque chose de tabou, ils n'ont aucune pudeur, s'ils ont envie de quelque chose, ils le font.
Je dis toujours que pour un animal, il n'y a pas de différence entre se nourrir ou avoir une relation sexuelle, contrairement aux êtres humains.
La création d'un nouveau besoin[modifier | modifier le wikicode]
Ce que je vais dire ici est quelque chose de générique, qui inclut la sexualité, mais je reviendrais un peu plus tard sur cet aspect en particulier.
Tous les êtres vivants ont une curiosité naturelle pour leur environnement.
Cet environnement est constitué de choses vivantes ou non.
Il y a d'abord une phase d'observation, ensuite une phase de test, et enfin une intégration de cet environnement dans la vie de cet être vivant.
A la suite de cette intégration, il peut y avoir soit un désintérêt, soit la création d'un nouveau besoin ou d'une nouvelle peur. Ce nouveau besoin ou cette nouvelle peur aura plusieurs degrés d'intensité, selon le caractère de l'individu (suivant son inhé et son acquis) et les caractéristiques de nouvel environnement.
La phase d'observation[modifier | modifier le wikicode]
Cette phase met en jeu tous les sens.
La variation de l'environnement de l'individu peut être de plusieurs nature : un objet introduit dans son environnement, un nouveau son.
L'individu, animal ou humain, va utiliser la vue si c'est un objet observable, ou l'ouïe si c'est un changement sonore.
On est ici dans une observation passive: le cerveau va essayer de comprendre ce qu'il voit/entend.
Soit c'est un changement connu, et là les impacts sur l'individu seront prévisibles, soit il s'agit d'un changement inconnu, et là on va s'orienter vers la phase de tests.
Concrètement, voici quelques exemples de situations :
- On insère une balle de tennis dans l'univers d'un chat
- On insère un autre cheval dans le pré d'un cheval
- Un chien entend un klaxonne de voiture sans pouvoir voir le véhicule qui a klaxonné
- Un enfant qu'on place devant une télévision
- Un adulte à qui on propose un plat qu'il n'avait jamais consommé auparavant (le cas d'un plat réalisé en trompe l'oeil est très intéressant)
L'adulte humain qui serait mis face à un nouveau plat (alimentation) qu'il ne connait pas devrait vous parler : il va commencer par le regarder, sans le toucher (la vue). Ensuite il va sentir ce plat (odorat). Enfin, il va passer à la phase d'interaction / tests.
Un cheval à qui on présente un gros ballon rouge aura la même façon de procéder : il va se figer, les oreilles levées, pour observer ce nouvel objet. Ensuite il va utiliser l'odorat, de loin. Une fois qu'il sera rassuré, il va s'approcher du ballon, le sentir sans le toucher.
Enfin, comme l'être humain, il va passer à la phase d'interaction, en s'approchant, et en poussant le ballon avec son nez. De cette interaction naitra une réaction, suivie d'une nouvelle phase de test, qui permettra d'avoir une idée de l'intégration de cet objet par le cheval (peur, amusement, neutre)
La phase de test[modifier | modifier le wikicode]
La phase de test va permettre à l'individu de découvrir le changement.
Si le changement est un changement sonore, l'individu, après s'être figé et avoir écouté si le son se répétait, ou s'il y a possibilité de voir l'émission du son, il va probablement y avoir un test sonore en retour : l'individu va émettre un son, et attendre voir si son action génère une réaction.
C'est typiquement le cas d'un chien qui va aboyer parce qu'il y a une voiture qui klaxonne, ou un être humain, perdu dans les bois, qui entend un son inconnu, et qui va appeler "Hohé, y a quelqu'un ?" et qui va attendre la réponse.
Si c'est une variation physique, après la phase d'observation, il va y avoir une légère interaction, dans la très grande majorité des cas, l'individu va chercher à limiter cette interaction.
Ceci provient de l'instinct de survie lié à la sélection naturelle, qui a fait qu'au fil des siècles, les individus craintifs ont la plus grande chance de survit. Il existe bien sur des individus qui, naturellement (la part de l'inhé), n'auront pas peur, mais cette part reste minoritaire.
Cette interaction, pour un être humain, va très souvent se faire via un outil, comme un bâton, pour tenter de venir toucher l'objet non identifié.
A noter que, pour les être humain, l'observation par l'odorat n'existe quasiment plus, sauf si on parle de nourriture.
Pour les animaux, il va s'agir de venir toucher l'objet soit avec son nez, soit avec un membre antérieur : le cheval va gratter avec son sabot, le chat peut utiliser sa patte, sans utiliser les griffes.
Le résultat de ce premier test, pour nous les êtres humain, est bien souvent source de joie, tant la réaction de certains individus peut nous surprendre : avec notre "intelligence supérieure" et nos "connaissances", nous avons une plus grande capacité à identifier les variations de notre environnement. Mais un animal qui découvre pour la première fois une variation dans son environnement est bien souvent drôle.