« Avis du Conseil d'éthique animale danois » : différence entre les versions
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En ce qui concerne la traduction, je pense, pour éviter de commencer dans le fastidueux, que le mieux serait de commencer par la section 4 : <br> | En ce qui concerne la traduction, je pense, pour éviter de commencer dans le fastidueux, que le mieux serait de commencer par la section 4 : <br> | ||
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<p>Il n'y a aucune séparation claire entre les deux groupes cités ci-dessus. Au début, on peut penser que la « zoophilie » est juste un sous-groupe de la « bestialité », mais les termes employés par les pratiquant désignent plutôt les extrémités d’un éventail de relations sexuelles entre les êtres humains et les animaux. À ceci doit être ajouté certains individus identifiés comme zoophiles, en dépit de ne pas avoir de rapports sexuels avec des animaux. Si une personne a des rapports sexuels avec un animal, en dehors de leur connaissance et acceptation, il est appelé « fencehopping » <i>(Terme intraduisible en français, signifiant littéralement « sauter à cloche-pied sur une barrière », je n’ai trouvé aucun équivalent en français, NDT)</i>. Une étude plus récente indique en outre que cette attraction sexuelle envers les animaux remplit, pour certaines personnes, les critères d’une orientation sexuelle. On peut parler, dans ce cas-ci, au sujet de la « zoosexualité » répondant aux critères pour l’hétéro et l'homosexualité, le terme « zoophile exclusif », qui est employé pour les personnes qui n’ont de rapports sexuels qu’avec des animaux.</p> | <p>Il n'y a aucune séparation claire entre les deux groupes cités ci-dessus. Au début, on peut penser que la « zoophilie » est juste un sous-groupe de la « bestialité », mais les termes employés par les pratiquant désignent plutôt les extrémités d’un éventail de relations sexuelles entre les êtres humains et les animaux. À ceci doit être ajouté certains individus identifiés comme zoophiles, en dépit de ne pas avoir de rapports sexuels avec des animaux. Si une personne a des rapports sexuels avec un animal, en dehors de leur connaissance et acceptation, il est appelé « fencehopping » <i>(Terme intraduisible en français, signifiant littéralement « sauter à cloche-pied sur une barrière », je n’ai trouvé aucun équivalent en français, NDT)</i>. Une étude plus récente indique en outre que cette attraction sexuelle envers les animaux remplit, pour certaines personnes, les critères d’une orientation sexuelle. On peut parler, dans ce cas-ci, au sujet de la « zoosexualité » répondant aux critères pour l’hétéro et l'homosexualité, le terme « zoophile exclusif », qui est employé pour les personnes qui n’ont de rapports sexuels qu’avec des animaux.</p> | ||
<h4>Prédominance</h4> | |||
<h5>Études liées aux êtres humains</h5> | |||
Les quelques recherches qui sont faites sont d’une grande incertitude. Les études sont généralement effectuées sur un groupe choisi de personnes, et, étant donnée la nature sensible et taboue du sujet, il est incertain que les réponses soient complètement véridiques. Les résultats varient donc beaucoup suivant le groupe étudié. Ainsi les études ne mettent pas nécessairement en lumière la réalité des chose dans les autres groupes, ou pour toute personne prise au hasard, qui a des relations sexuelles avec des animaux et qui n’en n’a pas. De même les études sont principalement basées sur des personnes du monde occidental.<br> | |||
Le rapport Kinsey (Etats-Unis) de 1948 (pour les hommes) et de 1953 (pour les femmes) sont les études les plus étendues qui ont été effectuées au sujet de l'occurrence des rapports sexuels avec des animaux. Il y était rapporté qu'environ 8% des hommes et 3% des femmes avaient eu (au moins) une expérience sexuelle avec des animaux. Il est en outre noté que 40 à 50% des hommes habitant des régions agricoles avaient eu au moins un contact sexuel avec des animaux. Dans des études plus récentes les nombres étaient un peu inférieurs, ce qui a mené à des spéculations au sujet du degré auquel ceci peut être dû à l'effet de l'urbanisation, et ainsi peut-être de la diminution des contacts avec des animaux. Les études indiquent que beaucoup de gens mentionnent seulement des expériences simples ou peu sexuelles avec des animaux, et que celles-ci se sont souvent produites pendant les années d'adolescence. |
Version du 26 juin 2007 à 18:01
Une recherche sur la loi danoise.
Tout commence par cet article : Fichier:Rapport.pdf
Ce rapport a été demandé par le "Ministère du bien-être animal" au "Danish Animal Ethics Council" (le Conseil d'Ethiques Animalier Danois). Ils ont travaillé sur le sujet de mars à novembre 2005, avec 5 meetings durant cette période.
La conclusion (9/10) est que la loi actuelle au Danemark suffit, une personne a dit qu'il fallait bannir tout acte zoophile.
La suède a commandé le même genre de rapport, avec une conclusion diamétralement opposée : http://www.bioethics.uu.se/symposium/2007/abstracts/subsessions/gjerris_etal.pdf
Traduction
En ce qui concerne la traduction, je pense, pour éviter de commencer dans le fastidueux, que le mieux serait de commencer par la section 4 :
4. Knowledge about human beings’ sexual activities with animals
Traduction Française (en cours)[modifier | modifier le wikicode]
{Ce texte est mis en forme sous format html, et peut donc être réutilisé tel quel dans une page html}
ETUDE SUR LES RELATIONS SEXUELLES ENTRE HUMAINS ET ANIMAUX
(TRADUCTION NON-OFFICIELLE)
Cette traduction a été faite SANS la permission du Conseil d’Ethiques Animaliers Danois. Le traducteur n’est en aucun cas lié au Conseil d’Ethiques Animaliers Danois, toutes les erreurs de traductions sont celles du traducteur et ne reflètent en rien le travail du Conseil d’Ethiques Animaliers Danois. Toutes citations de ce rapport doivent être clairement signalées comme basées sur une traduction non-officielle. Le Conseil d’Ethique Animalier Danois n’est uniquement responsable que du contenu de la version originale danoise.
4. Connaissances sur les humains ayant des activités sexuelles avec des animaux
Collecte d’informations
En relation avec ce rapport, le Conseil a tenté de découvrir la nature et l’ampleur, aussi bien que le contexte des activités sexuelles entre humains et animaux. Il n’y a qu’un nombre limité d’études scientifiques sur le sujet, principalement basées sur les population d’Europe et d’Amérique du Nord, et donnant une représentation incertaine de ce que ces étude feront de ce sujet tabou. Le Conseil a, en plus, noté les comportements en parcourant les littératures et sites internet, et par le contact de personnes concernées par des personnels aux compétences appropriées. Le Conseil a en outre fait une enquête informelle parmi des vétérinaires du Danemark. Et finalement le secrétaire scientifique du Conseil a eu contact, via email et téléphone, avec un certain nombre de gens qui a des relations sexuelles avec des animaux et qui a partagé leur connaissance, expériences et des pensées. La vue d'ensemble ci-dessous est un résumé des informations contenant des aspects appropriés pour les discussions du Conseil. Une liste de la littérature principale que le Conseil a collectée est en Appendice 3
Les activités sexuelles entre humains et animaux
Parties impliquées :
Humains : Ce sont les hommes et les femmes ayant des relation sexuelles avec des animaux. Les sondages indiquent qu’il y a plus d’hommes que de femmes, mais ceci est peut-être faussé du fait qu’il ait plus d’hommes que de femmes sur les lieux où les sondeurs opèrent, ou si les femmes conservent leurs activités sexuelles plus secrètes que les hommes.
Espèces animales : Les sondages indiquent que les chien et les chevaux sont les espèces animales les plus impliquées dans les activités sexuelles. Mais bovins, ovins, caprins et porcins sont aussi fréquemment mentionnés. D’autres espèces telles que félins, serpents, poissons, petits rongeurs, insectes et autres sont aussi évoqué, mais cela reste plus rare.
Types d’activités sexuelles :
- La personne se sent excitée sexuellement par la vue d’organe sexuels d’animaux et par la vue de relation sexuelle entre animaux ou entre humains et animaux (voyeurisme).
- La personne frotte des parties génitales contre le corps de l’animal, ou laisse l’animal frotter ses propres parties génitales contre son corps (frottage).
- La personne sonde les parties génitales de l’animal, sans nécessairement exciter sexuellement l’animal (par exemple : les doigts dans le vagin de l’animal ou au environs du pénis.
- La personne laisse l’animal toucher ses parties génitales sans nécessairement être en rapport avec une activité sexuelle de l’animal (par exmple : un chat léchant les parties génitales, ou un serpent glissant sur les parties génitales).
- La personne stimule, manuellement ou oralement, les parties génitales de l’animal, en vue d’obtenir le plaisir sexuel de l’animal et, si possible, un orgasme.
- Relation sexuelle (vaginale ou anale) avec un animal mâle, l’animal assurant la part active.
- Relation sexuelle (vaginale ou anale) avec un animal, l’humain mâle assurant la part active.
- Introduction d’une partie de l’animal (autre que le pénis) dans le vagin de la personne, l’urètre ou l’anus.
- La personne exerce des violences contre les parties génitales de l’animal (probablement perçue comme de la cruauté envers l'animal et n'ai pas nécessairement motivée sexuellement)
- La personne tue l’animal et utilise son corps, ou des parties de celui-ci, pour une satisfaction sexuelle (nécrophilie).
Les motivations d’avoir une relation sexuelle avec un animal :
- Le besoin d’excercer une démonstration (parfois violente) de pouvoir. L’animal est généralement contrôlé, forcé à la soumission, et parfois consciemment mis à mal. Ceci pourrait probablement être la manifestation d'un désir général de brutalité et de cruauté envers les animaux, parfois avec des déclinaisons sexuelles (par exemple : les inclinations sadiques),parfois l'animal peut être une préparation ou une compensation pour des activités sexuelles avec un être humain. De plus, une autre personne peut être soumise en la forçant à avoir des rapports sexuels avec l'animal. (Inclination = cycle de vie, NDT)
- Inclinations masochistes. L'animal représente quelque chose de grand, dangereux et puissant, c’est à dire que l’intérêt pèse sur la taille de l'animal, sa force, sa puissance, son côté sauvage, et son danger potentiel ou vrai. La personne peut entièrement, ou en partie, laisser le commandement à l'animal, et se laisse lui/elle-même être dominé par l'animal dans l'acte sexuel.
- L’animal est un remplacement des partenaires sexuels humains. Il se peut qu’un partenaire humain ne soit pas pratiquement accessible, ou apparaît comme inatteignable. Il se peut aussi que l’aspect social des relations avec un humain soit perçu comme accablantes. L'animal crée en outre la possibilité d’actes sexuels sans risque que le partenaire critique, bavarde ou transmette des maladies.
- Les rapports sexuels avec des animaux sont essayés en tant qu'éléments d'une phase d'expérimentation. Ce sera généralement un ou plusieurs actes sexuels différents, tel qu’il serait de même que des actes sexuels avec des personnes de son propre sexe. Cela peut, par exemple, concerner des jeunes personnes, qui recherchent leur identité sexuelle, où une possibilité de rapports sexuels avec un animal apparaît de manière aléatoire, cela peut être aussi un élément d’une « épreuve de virilité » (= bizutage, NDT).
- Les animaux sont vus en tant qu'une possibilité, parmi plusieurs, d'« épicer » une vie sexuelle « ordinaire », c'est-à-dire que l'animal est considérée comme un genre de « jouet sexuel » ou d’« ami de la famille ». Le même animal, ou différents animaux, sont employés dans les activités sexuelles, probablement seulement en tant qu'expérience. Il se peut que l'animal deviennent une partie régulière de la vie sexuelle.
- Les animaux sont éprouvés pour être de meilleurs partenaires sexuels que les humains. Ils peuvent être anatomiquement équipés et agissant d'une manière plus satisfaisante que les humains, et mentalement il peut être expérimenté que les animaux n'ont pas d’inhibitions ou un complexe d'infériorité, ne montrent pas le dégoût ou le jugement de certaines activités sexuelles, et qu'elles n’émettent pas des souhaits et/ou des jugements sur les performances sexuelles du partenaire.
- On peut le voir comme une partie des soins de l’animal c'est à dire aider l'animal à atteindre la satisfaction sexuelle, de même que comme, par exemple, le soin d’une bonne alimentation. Quelques animaux, en général les chiens mâles, peuvent montrer un grand intérêt sexuel, incluant les êtres humains. Les activités sexuelles commencent souvent de l'initiative de l'animal, et la personne qui satisfait l'animal n'obtient pas nécessairement un plaisir sexuel pour lui/elle-même, mais peut simplement être heureuse d’être avec son animal et de voir son plaisir, de même que comme, par exemple, un plaisir semblable quand la personne gratte son animal derrière les oreilles.
- Les relations sexuelles avec des animaux est vue comme l’expression d'une orientation sexuelle, et est souvent comparée à homosexualité. Ces personnes ont souvent senti une attraction sexuelle envers les animaux tôt dans la vie. Certains éprouvent en même temps une attraction sexuelle envers les êtres humains (bestialité, NDT), alors que d'autres ne sont pas sexuellement attirées par les êtres humains, mais seulement par les animaux (zoophilie exclusive, NDT).
- La relation sexuelle est une prolongation d'une attitude profonde et affectueuse envers l'animal. Pour beaucoup de gens, il est commun que contact physique avec leur animal inclut des « baisers » sur la bouche ou le museau, parfois la personne et son animal dorment dans le même lit, parfois l'animal est considéré un membre de famille. Pour certaines personnes, ces contacts physiques se développent plus loin, en relations proches d’un couple, ce qui inclut également la relation sexuelle (zoophilie, NDT).
- Les relations avec l'animal incluent plus que les relations sexuelles et émotives. Elles proviennent aussi d'un sentiment plus profond d’être davantage sur la même longueur d'onde avec les animaux, qu'avec les humains, probablement ces personnes se sentent identifiées aux animaux à un degré plus élevé (parfois a une espèce animale spécifique) qu'avec les êtres humains (lifestyle furry (?), NDT).
En pratique, il n’existe aucune séparation claire entre les différentes catégories mentionnées ci-dessus. Les gens qui ont des rapports sexuels avec des animaux peuvent facilement appartenir à plusieurs des catégories en même temps et/ou dans différentes phases dans la vie, et par rapport aux mêmes animaux ou différents. En outre il existe un grand spectre de différences, où à une extrême, il y a seulement la mention d'une expérience isolée, alors que à l'autre extrême c'est une partie intégrante et perpétuelle de l’identité sexuelle.
Terminologie au sujet d'humain êtres qui ont des rapports sexuels avec des animaux
Dans la littérature beaucoup de termes différents sont présents, entre autres : zoophilie, bestialité, sodomie et zoosexualité. Les limites entre chaque terme ne sont pas bien définies, et il n'y a pas d’accord au sujet de ce que ces termes désignent exactement. D’après les sexologues et les chercheurs qui ont effectués les recherches les plus récentes sur ce sujet, le terme « sodomie » est considéré désuet (il est utilisé, à la limite, comme nom collectif pour un éventail d'activités sexuelles, non seulement pour des rapports sexuels avec des animaux). En remplacement, les sexologues emploient souvent le terme « zoophilie », et les chercheurs définissent deux sous-catégories principales, décrites au long des lignes suivantes :
- Zoophilie : caractérise l’affiliation émotive envers animaux, cela implique l'attraction sexuelle, et où l'animal peut être le partenaire sexuel préféré.
- Bestialité : caractérise chaque contact sexuel ou physique entre un animal et un humain, qui mène à l'éveil et à la satisfaction sexuels pour la personne impliquée.
Il n'y a aucune séparation claire entre les deux groupes cités ci-dessus. Au début, on peut penser que la « zoophilie » est juste un sous-groupe de la « bestialité », mais les termes employés par les pratiquant désignent plutôt les extrémités d’un éventail de relations sexuelles entre les êtres humains et les animaux. À ceci doit être ajouté certains individus identifiés comme zoophiles, en dépit de ne pas avoir de rapports sexuels avec des animaux. Si une personne a des rapports sexuels avec un animal, en dehors de leur connaissance et acceptation, il est appelé « fencehopping » (Terme intraduisible en français, signifiant littéralement « sauter à cloche-pied sur une barrière », je n’ai trouvé aucun équivalent en français, NDT). Une étude plus récente indique en outre que cette attraction sexuelle envers les animaux remplit, pour certaines personnes, les critères d’une orientation sexuelle. On peut parler, dans ce cas-ci, au sujet de la « zoosexualité » répondant aux critères pour l’hétéro et l'homosexualité, le terme « zoophile exclusif », qui est employé pour les personnes qui n’ont de rapports sexuels qu’avec des animaux.
Prédominance
Études liées aux êtres humains
Les quelques recherches qui sont faites sont d’une grande incertitude. Les études sont généralement effectuées sur un groupe choisi de personnes, et, étant donnée la nature sensible et taboue du sujet, il est incertain que les réponses soient complètement véridiques. Les résultats varient donc beaucoup suivant le groupe étudié. Ainsi les études ne mettent pas nécessairement en lumière la réalité des chose dans les autres groupes, ou pour toute personne prise au hasard, qui a des relations sexuelles avec des animaux et qui n’en n’a pas. De même les études sont principalement basées sur des personnes du monde occidental.
Le rapport Kinsey (Etats-Unis) de 1948 (pour les hommes) et de 1953 (pour les femmes) sont les études les plus étendues qui ont été effectuées au sujet de l'occurrence des rapports sexuels avec des animaux. Il y était rapporté qu'environ 8% des hommes et 3% des femmes avaient eu (au moins) une expérience sexuelle avec des animaux. Il est en outre noté que 40 à 50% des hommes habitant des régions agricoles avaient eu au moins un contact sexuel avec des animaux. Dans des études plus récentes les nombres étaient un peu inférieurs, ce qui a mené à des spéculations au sujet du degré auquel ceci peut être dû à l'effet de l'urbanisation, et ainsi peut-être de la diminution des contacts avec des animaux. Les études indiquent que beaucoup de gens mentionnent seulement des expériences simples ou peu sexuelles avec des animaux, et que celles-ci se sont souvent produites pendant les années d'adolescence.