« Bien être animal » : différence entre les versions
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Le concept de '''bien être animal''' est basé sur l'animal en lui-même et sa situation. Le Bien-être est une notion complexe pour laquelle les chercheurs ont proposé des définitions différentes. Elle se fonde sur la reconnaissance de l'animal en tant qu'être sensible et prend donc en compte des notions subjectives comme l'état mental ou de santé de l'animal. Ainsi les sentiments de l'animal tels que la peur, la douleur, la frustration, le plaisir et le sentiment de liberté peuvent être pris en compte. | |||
Au contraire pour d'autres, c'est l'équilibre entre les expériences positives et négatives qui détermine le bien-être. Cette définition s'applique en particulier dans le domaine de la protection des animaux sauvages, la notion de bien être animal met fortement l'accent sur la garantie que l'animal a la capacité d'exercer le comportement naturel caractéristique de son espèce et de développer son potentiel biologique. | |||
La reconnaissance du bien être animal dans les législation de divers pays, implique la reconnaissance d'un droit de l'animal qui va au-delà des lois précédentes sur la protection animales. Elles comportent parfois la reconnaissance d'une dignité à l'animal. | |||
C'est sur la base de cette dignité que certaines organisation de [[défense des animaux]] ont défendu l'introduction d'une interdiction des rapports sexuels avec les animaux. Toutefois cet argument ne va pas de soi et n'est pas dénué d'incohérence. | |||
# D'abord, il part d'un pré-supposé moral à l'égard de la sexualité (la jugeant comme potentiellement dégradante) que l'animal est sans doute loin de partager, | |||
# D'autre part, il considère que les interactions sexuelles entre les humains et les animaux ne seraient pas naturelles, mais dès lors qu'un animal est apprivoisé, son comportement est dans une certaine mesure humanisé. Et le plus souvent son avis ne lui est pas demandé. | |||
# Enfin, il conteste la possibilité du consentement de la part de l'animal. Pourtant la notion de bien être animal implique la reconnaissance de l'animal en tant qu'être sensible c'est à dire capable d'expérimenter du plaisir et de la douleur. Or, la plupart des vertébrés expriment de manière relativement explicite ces sentiments. | |||
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Version actuelle datée du 12 septembre 2009 à 20:54
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Le concept de bien être animal est basé sur l'animal en lui-même et sa situation. Le Bien-être est une notion complexe pour laquelle les chercheurs ont proposé des définitions différentes. Elle se fonde sur la reconnaissance de l'animal en tant qu'être sensible et prend donc en compte des notions subjectives comme l'état mental ou de santé de l'animal. Ainsi les sentiments de l'animal tels que la peur, la douleur, la frustration, le plaisir et le sentiment de liberté peuvent être pris en compte.
Au contraire pour d'autres, c'est l'équilibre entre les expériences positives et négatives qui détermine le bien-être. Cette définition s'applique en particulier dans le domaine de la protection des animaux sauvages, la notion de bien être animal met fortement l'accent sur la garantie que l'animal a la capacité d'exercer le comportement naturel caractéristique de son espèce et de développer son potentiel biologique.
La reconnaissance du bien être animal dans les législation de divers pays, implique la reconnaissance d'un droit de l'animal qui va au-delà des lois précédentes sur la protection animales. Elles comportent parfois la reconnaissance d'une dignité à l'animal.
C'est sur la base de cette dignité que certaines organisation de défense des animaux ont défendu l'introduction d'une interdiction des rapports sexuels avec les animaux. Toutefois cet argument ne va pas de soi et n'est pas dénué d'incohérence.
- D'abord, il part d'un pré-supposé moral à l'égard de la sexualité (la jugeant comme potentiellement dégradante) que l'animal est sans doute loin de partager,
- D'autre part, il considère que les interactions sexuelles entre les humains et les animaux ne seraient pas naturelles, mais dès lors qu'un animal est apprivoisé, son comportement est dans une certaine mesure humanisé. Et le plus souvent son avis ne lui est pas demandé.
- Enfin, il conteste la possibilité du consentement de la part de l'animal. Pourtant la notion de bien être animal implique la reconnaissance de l'animal en tant qu'être sensible c'est à dire capable d'expérimenter du plaisir et de la douleur. Or, la plupart des vertébrés expriment de manière relativement explicite ces sentiments.