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Loi
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==Historique==
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La Révolution avait aboli les crimes de sodomie et de bestialité. Le Code pénal de 1791 a quant à lui dépénalisé les comportements homosexuels et zoophiles en vertu de l’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme "la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui". Par la suite, en 1810, le Code pénal de Napoléon, ne remis pas en cause cette conception du droit conforme à la pensée libérale des révolutionnaires.
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}}
La loi applicable en France en matière de zoophilie date de '''Novembre 2021'''.<br>
C'est suite à un contexte particulier que la législation a pu être modifiée, avec l'émergence d'une "méta-association" de protection animale ([[CAP|'''''Convergence Animaux Politique''''']]), d'une association de défense des animaux partie en croisade contre la zoophilie ([[AnimalCross|'''''Animal Cross''''']]), et le souhait du Gouvernement de légiférer sur la cause animale, que cette loi contre la zoophilie a été mise en place.<br>
Pour plus d'informations sur ce contexte des années 2020-2021, consultez l'article [[Liste_des_PPL_relatives_au_droit_des_animaux|'''''Le contexte de la PPLAnimaux en 2020-2021''''']]<br>


C'est seulement en 2004, qu'une disposition dans la loi portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité, dite loi Perben 2, fut introduite par voie d'amendement et sans discussion, une disposition qui permet de condamner le fait d'avoir des rapports sexuels avec les animaux. Il est probable que cet amendement ait été appuyé par des associations de défense des animaux. La Ligue Française de Défense des Animaux revendique par exemple cette disposition comme une victoire à l'issue de "8 années d'interventions et de démarches"<ref>Suzanne Antoine, "Sévices de nature sexuelle sur les animaux", dans ''Bulletin de la Ligue française des droits de l'animal'', n° 56</ref>.
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<div>__TOC__</div>
<div>
=Liens rapides=
* [[Loi/Comparaison_des_sanctions|'''Comparaison des condamnations''']]
* [[Histoire_de_la_législation_française|'''Historique de la loi''']]
* [[PPL_Animaux|'''Travail sur la Proposition de Loi qui a menée à la loi actuelle''']]
* [https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000044394119 '''LégiFrance : Article 521-1'''] ''(Mauvais traitement sur animaux)''
* [https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000044389848 '''LégiFrance : Article 521-1-1'''] ''(Condamnation de la zoophilie)''
* [https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000044389810 '''LégiFrance : Article 521-1-2'''] ''(Complicité de zoophilie)''
* [https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000044389667 '''LégiFrance : Article 521-1-3'''] ''(Petites annonces)''
</div>
</div>


==L'article 521-1 du code pénal==
=La loi actuelle interdit toute forme de zoophilie=
L'article 50 de la loi portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité, dite loi Perben 2 de 2004 a introduit la condamnation des sévices de nature sexuelle contre les animauxCette disposition figure aujourd'hui à l'article 521-1 du Code pénal et à l'article L215-6 du code rural.
<u>Article 521-1-1 du Code Pénal : </u><br>
Les atteintes sexuelles sur un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité sont punies de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
  Les soins médicaux et d'hygiène nécessaires ainsi que les actes nécessaires à l'insémination artificielle ne peuvent être considérés comme des atteintes sexuelles.
Ces peines sont portées à quatre ans d'emprisonnement et à 60 000 euros d'amende lorsque les faits sont commis en réunion, en présence d'un mineur ou par le propriétaire ou le gardien de l'animal.


Les peines prévues sont les mêmes que pour tout autre acte de cruauté envers les animaux: ils sont punis de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende.
'''La loi interdit dorénavant toute atteinte sexuelle envers un animal. Concrètement, toute forme de zoophilie est maintenant interdite en France.'''<br>
Le simple fait de toucher les parties génitales d'un animal est interdit. C'est le rapporteur de cette loi, Dimitri Houbron, qui l'explique dans cette vidéo (avec Amandine Sanvisens de PAZ) :<br>
<youtube>4S9LcKwo5ho</youtube><br>
'''Il se pourrait même que si vous vous masturbez en caressant un animal "d'une façon classique" vous pouviez être condamné.'''<br>


Ces articles du Code pénal et du Code rural ont été précisés par l'ordonnance n° 2006-1224 du 5 octobre 2006 pour étendre l'interdiction de détenir un animal à titre définitif ou non à celle d'exercer pour une durée de 5 ans au plus une activité sociale ou professionnelle qui permette de commettre l'infraction si celles-ci ont permis de préparer ou commettre l'infraction. L'ordonnance apporte également des disposition sur le devenir de l'animal.
On pourrait arguer que cet acte n'est pas une atteinte sexuelle, mais cette notion provient de la lutte contre la pédo-criminalité, et est très bien définit. [[Loi_Jurisprudence_2022|Voir d'ailleurs la jurisprudence, dans le cas de la zoophilie, du jugement du mois de Mai 2022]].<br>
Il y a quelques exception : les soins médicaux, l'hygiène (vous devez nettoyer les parties génitales de votre animal) et les actes liés à l'insémination artificiel.<br>


Toutefois, on peut dire que la rédaction de cet article laisse une zone de flou quant à la définition de la notion de sévices laissée à l'interprétation de la jurisprudence. La notion de sévices renvoyant au mot « saevitia » (actes de fureur, violence ou de cruauté), on pouvait considérer que l'acte de pénétration sexuelle n'était pas à lui seul suffisant pour caractériser le délit de « sévices de nature sexuelle ». Dans un arrêt du 7 septembre 2007, la Cour de cassation en a décidé autrement. Mais son arrêt ne paraît pas concerner d'autres contacts de nature sexuelles (insertifs, ou autres).
'''La peine "de base" est de 3 ans de prison et 45 000 d'amende.'''<br>
Plusieurs circonstances aggravantes augmentent la peine à  4 ans de prison et 60 000 euros d'amende :
*''' si c'est votre animal ou si vous en avez la garde.'''
* si les faits sont commis en bande organisée
* si les faits sont commis en présence d'un mineur


Benoit Thomé, président de l'association [[Animal Cross]], trouve amusantes ces circonstances aggravantes :<br>
<youtube>kSJF6WTW_jw</youtube><br>


'''Version en vigueur depuis le 6 octobre 2006'''
En cas de condamnation, des peines complémentaires peuvent s'appliquer :
<blockquote>
*''' Interdiction définitive de détenir des animaux'''
'''Article 521-1'''<br>
* Interdiction d'avoir une activité sociale ou professionnelle si cette activité vous a permis d'avoir des relations sexuelles avec des animaux.<br>
Modifié par Ordonnance n°2006-1224 du 5 octobre 2006 - art. 6 JORF 6 octobre 2006
Typiquement, cela vous interdira de garder des animaux (pet-sitting) si vous avez été pris en train d'avoir des relations sexuelles avec un de ces animaux, ou encore de travailler dans un refuge animalier si vous vous êtes fait chopper avec un animal d'un refuge.


« ''Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, <font color="#FF0000">ou de nature sexuelle</font><ref>Ajout du 10 mars 2004 [http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=882CF05B27C6BBB2862AB8F61AC7523F.tpdjo02v_3?idArticle=LEGIARTI000006418950&cidTexte=LEGITEXT000006070719&dateTexte=20040309 Voir la version précédente de l'article sur Légifrance]</ref>, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende.''<br>
=Interdiction des petites annonces=
''<font color="#800000">En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal statue sur le sort de l'animal, qu'il ait été ou non placé au cours de la procédure judiciaire. Le tribunal peut prononcer la confiscation de l'animal et prévoir qu'il sera remis à une fondation ou à une association de protection animale reconnue d'utilité publique ou déclarée, qui pourra librement en disposer.''<br>
<u>Article 521-1-3 du Code Pénal :</u><br>
''Les personnes physiques coupables des infractions prévues au présent article encourent également les peines complémentaires d'interdiction, à titre définitif ou non, de détenir un animal et d'exercer, pour une durée de cinq ans au plus, une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l'infraction. Cette interdiction n'est toutefois pas applicable à l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales.''<br>
Le fait de proposer ou de solliciter des actes constitutifs d'atteintes sexuelles sur un animal définies à l'article 521-1-1, par quelque moyen que ce soit, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.
''Les personnes morales, déclarées pénalement responsables dans les conditions prévues à l'article 121-2 du code pénal, encourent les peines suivantes :''<br>
*'' l'amende suivant les modalités prévues à l'article 131-38 du code pénal ;''<br>
*'' les peines prévues aux 2°, , 7°, 8° et 9° de l'article 131-39 du code pénal<ref>Ajout de l'ordonnance du 6 octobre 2006 [http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=882CF05B27C6BBB2862AB8F61AC7523F.tpdjo02v_3?idArticle=LEGIARTI000006418951&cidTexte=LEGITEXT000006070719&dateTexte=20061005 Voir la version précédente de l'article sur Légifrance]</ref>.</font>''
''Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie.''<br>
''Est punie des peines prévues au présent article toute création d'un nouveau gallodrome.''<br>
''Est également puni des mêmes peines l'abandon d'un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, à l'exception des animaux destinés au repeuplement.'' »<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=882CF05B27C6BBB2862AB8F61AC7523F.tpdjo02v_3?idArticle=LEGIARTI000006418952&cidTexte=LEGITEXT000006070719&dateTexte=20090829 Détail de l'article 521-1 du code pénal au 6 octobre 2006 d'après Légifrance]</ref><br>
</blockquote>


Il est maintenant interdit de demander ou de proposer des actes sexuelles avec des animaux.<br>
'''La peine est de 1 an de prison et 15 000 euros d'amende.'''<br>
L'interdiction concerne les demandes, donc les petites annonces sur Internet, mais le fait de proposer à quelqu'un rencontré lors du soirée également.


Avant toute condamnation fondée sur cet article, la zoophilie figure déjà dans un manuel du ministère de l'agriculture qui fait référence à la loi de 2004 :<br>
=Concernant la pornographie=
[[Image:zoophilie_delit_min_agri.gif]]<br>
'''La consultation de vidéos et d'images reste légale.'''<br>
(source [http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/livretac.pdf http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/livretac.pdf] -  [[Media:Livretac.pdf|copie locale]])
Il est par contre interdit de filmer et de diffuser du contenu zoophile.<br>
Le fait de filmer est punit des même peines que l'acte lui même : 3 ans de prison, 45 000 euros d'amende.<br>
Le fait de diffuser est punit de 2 ans de prison et 30 000 euros d'amende.<br>


==Jurisprudence==
<u>Article 521-1-2 du Code Pénal:</u><br>
===Première application===
Est constitutif d'un acte de complicité des sévices graves, actes de cruauté ou atteintes sexuelles sur un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, prévus au premier alinéa des articles 521-1 et 521-1-1, et est puni des peines prévues aux mêmes articles 521-1 et 521-1-1 le fait d'enregistrer sciemment, par quelque moyen que ce soit et sur quelque support que ce soit, des images relatives à la commission des infractions mentionnées au présent alinéa. Est constitutif d'un acte de complicité de mauvais traitements sur un animal et est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe le fait d'enregistrer sciemment, par quelque moyen que ce soit et sur quelque support que ce soit, des images relatives à la commission de l'infraction de mauvais traitements précitée.
[[Image:Loi-Jurisprudence.gif|right|thumb|100px|Arrêt de la cour de cassation du 4 septembre]]
La première interprétation de cette loi remonte au moins à 2005. Un homme accusé de "sévices de nature sexuelle commis sur un animal" pour avoir sodomisé son poney (il s'agit donc de zoophilie active ou insertive) est d'abord condamné en première instance. l'homme, un agent de l'administration pénitentiaire, était visiblement le propriétaire de l'animal et ses ébats auraient été filmés par son amie<re>Suzanne Antoine, "Sévices de nature sexuelle sur les animaux", dans ''Bulletin de la Ligue française des droits de l'animal'', n° 56</ref>.
Le fait de diffuser sur internet l'enregistrement de telles images est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.


Sa peine semble confirmée par un arrêt de la cour d'appel de Dijon du 27 janvier 2006 qui le condamne à 1 ans d'emprisonnement avec sursis, lui interdit définitivement de posséder un animal et prononce sur les intérêts civils (il y a probablement eu constitution de partie civile, par des associations) aux motifs déjà adoptés en première instance et qu'elle confirme que :
=Inscription dans le fichier des pédocriminels=
Toute personne condamnée pour atteinte sexuelle envers un animal sera inscrite au FIJAIS, qui est le fichier des pédocriminels.<br>
Les conséquences sont données sur le site https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34836<br>
Le but de ce fichier est de faciliter l'identification et la localisation des condamnés.<br>
Typiquement, il faudra, tous les ans, que la personne condamnée justifie de son adresse auprès des autorités, et dans les 15 jours suite à un déménagement.<br>


<blockquote>
« ''les sévices se définissaient comme des mauvais traitements corporels exercés sur quelqu'un que l'on avait sous son autorité, sous sa garde ; que, compte tenu de l'apport de la loi de 2004, ces mêmes mauvais traitements pouvaient être commis envers un animal ; qu'en l'espèce, le prévenu avait pratiqué des actes de sodomie sur le poney Junior dont il était propriétaire, et avait reconnu qu'il s'agissait d'un jeu ; que ces actes, subis par l'animal qui ne pouvait exercer quelque volonté que ce fût, ni se soustraire à ce qui lui était imposé et était ainsi transformé en objet sexuel, étaient constitutifs de sévices au sens de l'article 521-1 du code pénal ; que, les faits étant constants, l'excuse du jeu n'était pas recevable ;''»<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000017909898&fastReqId=1034231899&fastPos=1 Cité par l'arrêt de la Cour de cassation du 4 septembre 2007 sur Légifrance]</ref>
</blockquote>


Le condamné a formé un pourvoi en cassation (pourvoi n° 06-82785) contre cet arrêt pour défaut de motif et manque de base légale de sa condamnation.
=La délation par les vétérinaires=
Le vétérinaire aura la possibilité de vous dénoncer en cas de suspicion d'atteinte sexuelle envers votre animal.<br>


Sa défense semblait notamment porter sur le fait que l'on ne pouvait qualifier les actes de sévices au sens où l'animal n'avait pas été contraint :
<blockquote>
« ''que la pénétration sexuelle sur un animal par un pénis humain, dénommée acte de zoophilie, ne peut être qualifié de sévices de nature sexuelle en l'absence de violence, de brutalité ou de mauvais traitements au sens de l'article 521-1 du code pénal , qu'en l'espèce, en violation du principe d'interprétation stricte de la loi pénale, la cour d'appel a déduit l'existence de sévices de nature sexuelle du seul acte de sodomie, sans avoir aucunement constaté la violence, la brutalité ou les mauvais traitements avec lesquels le prévenu aurait commis l'infraction.'' »<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000017909898&fastReqId=1034231899&fastPos=1 Cité par l'arrêt de la Cour de cassation du 4 septembre 2007 sur Légifrance]</ref>
</blockquote>


Ce n'est manifestement pas l'interprétation retenue par la Chambre criminelle de la Cour de cassation qui dans son arrêt de rejet du 4 septembre 2007 choisit d'approuver la décision de la Cour d'appel de Dijon en statuant que:
=Note spéciale pour les propriétaires d'animaux=
<blockquote>
Le fait d'avoir des relations sexuelles avec votre animal est une circonstance aggravante, faisant monter la peine à 4 ans de prison et 60 000 d'amende.<br>
« ''des actes de pénétration sexuelle commis par une personne sur un animal constituent des sévices de nature sexuelle au sens dudit texte [l'article 521-1 du Code pénal].'' »<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000017909898&fastReqId=1034231899&fastPos=1 Arrêt de la Cour de cassation du 4 septembre 2007 sur Légifrance]</ref>
Le vétérinaire n'est plus encadré par le secret professionnel, il pourra donc vous dénoncer et faire ouvrir une enquête en cas de suspicion.<br>
</blockquote>
S'il se trompe, c'est pas grave, il n'y aura pas de conséquence pour lui.<br>
En cas de condamnation, plusieurs peines complémentaires peuvent s'appliquer :
* interdiction à vie de détenir des animaux.
* interdiction d'exercer une activité sociale ou professionnelle si cela a permis d'avoir des relations sexuelles avec les animaux.


La Cour de cassation fixe également à 2000 euros les sommes que doit payer le condamné à la Fondation Brigitte Bardot et à la société Protectrice des animaux.
=Les conséquences concrètes=
C'est bien beau tout ça, mais qu'est ce que ça signifie pour la vie de tous les jours ?<br>
Pour beaucoup de personnes, cette loi n'aura finalement que peu d'impacts.<br>


Cet arrêt précise les conditions dans lesquelles s'applique la loi en ce qui concerne la définition des sévices de nature sexuelle sur les animaux. Il adopte l'interprétation de la Cour d'appel de Dijon en en établissant que des actes de pénétration sexuelle commis par une personne sur un animal constituent des sévices de nature sexuelle au sens de l'article 521-1 du code pénal, dans sa rédaction issue de la loi du 9 mars 2004. Il faut cependant remarquer que cet arrêt concerne des actes de pénétration insertifs (pénétration active) et que sa rédaction ne semble pas concerner les pénétrations réceptives (passives).
Concernant la pratique de la zoophilie :<br>
'''''"Ai-je le droit de masturber mon chien ?"<br>'''''
'''NON.'''<br>
'''''"Ai-je le droit de faire un cunnilingus à ma jument ?"<br>'''''
'''NON.'''<br>
'''''"Ai-je le droit de me faire lécher le sexe par mon chien ?"<br>'''''
'''NON.'''<br>


'''Tout contact est maintenant interdit'''. Si vous filmez une personne en train de toucher les parties génitales d'un animal, vous êtes complice et encourez les même peines que la personne qui touche son animal (3 ans de prison, 45 000 euros d'amende).<br>
Si vous avez des relations sexuelles avec un animal où vous pénétrez cet animal, c'était de toute façon déjà illégal, donc rien ne change pour vous.<br>
Si vous avez des relations sexuelles avec un animal mâle, et si vous êtes passif dans la relation, vous étiez avant dans une "zone grise" (on ne savait pas si c'était légal ou non), mais maintenant c'est clairement illégal.<br>
Le simple fait de toucher les parties génitales d'un animal est maintenant interdit. Donc masturber son chien, lui faire une fellation, se faire lécher par lui, le laisser vous pénétrer, sont maintenant illégal.<br>


Depuis ce premier cas découlant de l'adoption de la loi Perben II qui a introduit dans la loi Française la pénalisation de la zoophilie, les condamnation s'accumulent dans diverses affaires et semblent dessiner une jurisprudence en ce sens.
Concernant les peines qui seront appliquées, vous encourez 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende.<br>
C'est la peine maximale. Normalement, les peines ont été alourdies afin de permettre aux juges d'adapter la peine au délit.<br>
Par exemple, masturber son chien ça sera peut être 3 mois de prison, et si vous organisez des partouses avec des amis sur des petits animaux, ça sera surement 4 ans de prison.<br>


===7 mars 2008===
Concernant Internet :<br>


<blockquote>
'''''"Ai-je le droit de poster des messages pour rechercher un chien pour avoir des relations sexuelles avec ?"'''''<br>
''Un homme de 46 ans a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel d'Evry à 6 de mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans pour des faits de zoophilie.''<br>
'''NON.'''<br>
''Cette peine est assortie d'une obligation de soins et d'une interdiction définitive de détenir un animal. Il devra également verser la somme totale de 1.650 euros à titre de dommages et intérêts et pour les frais de justice, à trois associations de défense de animaux -la SPA, les fondations assistance aux animaux et Brigitte Bardot-, parties civiles dans ce dossier.''<br>
Les petites annonces deviennent interdites. '''Toutes.''' Même poster un message sur forum pour demander à toucher les testicules d'un étalon est interdit. On a d'ailleurs plus le droit de toucher les testicules des animaux, sauf pour des soins médicaux ou d'hygiène.<br>
''Le prévenu avait recueilli une petite chienne qui appartenait à une pensionnaire, décédée en 2004, de la maison de retraite située dans l'Essonne, où il était employé.''<br>
''Logé sur place dans un appartement d'une pièce, il vivait dans des conditions d'hygiène déplorables avec l'animal, qui n'était pas sorti depuis longtemps lors de la découverte des faits.''<br>
''Lors de l'audience, le 15 février, il avait admis des faits de maltraitance, mais nié les faits de zoophilie, pourtant reconnus lors de sa garde à vue le 30 octobre 2006.''<br>
''Cet homme sous curatelle et souffrant de problèmes d'alcool a néanmoins été reconnu coupable de «sévices de nature sexuelle envers un animal domestique, apprivoisé ou captif», prévu par l'article 521-1 du code pénal. La peine maximale encourue est de 2 ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.''<br>


: Article du Parisien<ref>[http://www.leparisien.fr/home/info/faitsdivers/articles/SIX-MOIS-DE-SURSIS-POUR-ZOOPHILIE_296114657 Six mois de sursis pour zoophilie, ''Le Parisien'']</ref>
</blockquote>


===17 janvier 2008===
'''''"Ai-je le droit de consulter des vidéos de zoophilie sur Internet ?"'''''<br>
'''Six mois de prison ferme pour zoophilie.''' source: Catnisweb
'''OUI.'''<br>
Pour le porno, sa consultation reste légale. Vous n'avez par contre le droit ni de filmer, ni de diffuser ce genre de vidéos.<br>


(Il doit s'agit du développement de l'affaire citée ci-dessous. Cela explique peut être le post sur le site de l'avocat du barreau d'Aix-en-Provence concernant l'affaire ayant été jugée en cassation...)


Un homme de 50 ans a été condamné à 6 mois de prison ferme et interdiction de séjour en France pour pratiques zoophiles par le tribunal correctionnel d’Aix-En-Provence.
'''''"Ai-je le droit de diffuser une vidéo de zoophilie sur Internet, même je l'ai téléchargée d'un site publique ?"'''''
Il aurait infligé des sévices sexuels sur une jument appartenant au maire de Grans. Vidéosurveillance et examens vétérinaires ayant confimé les faits.
'''NON.'''<br>
Le coupable, en situation irrégulière, a été reconnu responsable de violation de domicile et de sévices de nature sexuelle envers un animal domestique.
La diffusion de contenu zoophile est maintenant illégal. 2 ans de prison et 30 000 euros d'amende.<br>
Je ne sais pas si le fait de poster un lien vers une vidéo est considéré comme une diffusion, je crois que oui (concernant le piratage, poster un lien vers un site de téléchargement illégal est punit de la même façon que poster le contenu lui même).<br>


===31 décembre 2007===<br>
{|
|[[Image:LoiFranceSoir.gif|thumb|100px|Article 1]]
|[[Image:Loi2FranceSoirProvence.gif|thumb|100px|Article 2]]
|valign="top"|Un homme arrêté, remis en liberté et jugé à la fin de cette année (2007). Ce qu'il y a d'intéressant c'est la petite phrase sur l'intervention du véto. A lire.<br>
http://www.france-soir.fr/faits-divers/2007/11/10/zoophilie-une-jument-victime-de-sevices-sexuels.html
|[[Image:Article de france soir.pdf]] Version PDF de l'article
|}
<br>
<br>


==Critique de la législation==
'''''"Ai-je le droit de parler de mes actes zoophiles sur Internet ?"<br>'''''
Le fait de mettre par écrit ce que vous faites avec vos animaux constitue des preuves (aveux).<br>
Si la justice arrive à prouver que vous êtes l'auteur de ces écrits, cela est une preuve qui vous incrimine. Vous pourrez donc être condamné pour zoophilie.<br>


'''Pour certains [[défense des animaux|défenseurs des animaux]], cette loi reste insuffisante sur plusieurs points:'''
* La prévention (éducation du grand public)
* La répression (moyens donnés aux gendarmes d’agir, notamment contre la "cybercriminalité à caractère zoophile")
* La dissuasion (envers, par exemple, les internautes qui tapent "zoophilie" sur leur moteur de recherche pour aller se rincer l’œil).


==Source==
'''''"Ai-je le droit de dire sur Internet que j'aimerais avoir des relations sexuelles avec des animaux ?"<br>'''''
* [http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=882CF05B27C6BBB2862AB8F61AC7523F.tpdjo02v_3?idArticle=LEGIARTI000006418952&cidTexte=LEGITEXT000006070719&dateTexte=20090829 Détail de l'article 521-1 du code pénal au 6 octobre 2006 d'après Légifrance]
C'est subtile, '''je n'ai pas la réponse'''. Je dirais que oui. Concrètement, personne ne sera poursuivi ni condamné pour avoir expliqué qu'elle rêve avoir des relations sexuelles avec un animal.<br>
* [http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000017909898&fastReqId=1034231899&fastPos=1 Arrêt de la Cour de cassation du 4 septembre 2007 sur Légifrance]
La loi mettant maintenant les animaux au même plan que les enfants, peut être que c'est devenu illégal.<br>
* [http://www.avocats.fr/space/creisson/content/les-mesaventures-du-poney---junior--_4EB2BB0C-D525-4212-8C9A-C033DC1C388E "Les mésaventures du poney Junior", ''Creisson (Le blog de Nicolas CREISSON, avocat à la Cour d'Appel d'Aix-en-Provence)'', 3 octobre 2007]
Mais concrètement, je doute que vous soyez poursuivi pour ça.


==Notes==
=Pour aller plus loin=
<references/>
Si ce sujet vous intéresse et que vous souhaitez en apprendre plus, n'hésitez pas à aller lire les papiers suivants :
* [https://hal.science/tel-03923052/document '''''La protection pénale de l’animal - Thèse de Jérôme Leborne'''''] : à partir de la page 49 de la thèse (page 60 du PDF)
* [https://idedh.edu.umontpellier.fr/files/2023/07/RSDA-1-2023.pdf '''''REVUE SEMESTRIELLE DE DROIT ANIMALIER - 2021-1'''''] : à partir de la page 209.


[[Catégorie:Législation]]
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{{DISPLAYTITLE:La loi courante en France}}

Version actuelle datée du 28 novembre 2023 à 14:21

La loi applicable en France en matière de zoophilie date de Novembre 2021.
C'est suite à un contexte particulier que la législation a pu être modifiée, avec l'émergence d'une "méta-association" de protection animale (Convergence Animaux Politique), d'une association de défense des animaux partie en croisade contre la zoophilie (Animal Cross), et le souhait du Gouvernement de légiférer sur la cause animale, que cette loi contre la zoophilie a été mise en place.
Pour plus d'informations sur ce contexte des années 2020-2021, consultez l'article Le contexte de la PPLAnimaux en 2020-2021

La loi actuelle interdit toute forme de zoophilie[modifier | modifier le wikicode]

Article 521-1-1 du Code Pénal :

Les atteintes sexuelles sur un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité sont punies de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.

Les soins médicaux et d'hygiène nécessaires ainsi que les actes nécessaires à l'insémination artificielle ne peuvent être considérés comme des atteintes sexuelles.

Ces peines sont portées à quatre ans d'emprisonnement et à 60 000 euros d'amende lorsque les faits sont commis en réunion, en présence d'un mineur ou par le propriétaire ou le gardien de l'animal.

La loi interdit dorénavant toute atteinte sexuelle envers un animal. Concrètement, toute forme de zoophilie est maintenant interdite en France.
Le simple fait de toucher les parties génitales d'un animal est interdit. C'est le rapporteur de cette loi, Dimitri Houbron, qui l'explique dans cette vidéo (avec Amandine Sanvisens de PAZ) :


Il se pourrait même que si vous vous masturbez en caressant un animal "d'une façon classique" vous pouviez être condamné.

On pourrait arguer que cet acte n'est pas une atteinte sexuelle, mais cette notion provient de la lutte contre la pédo-criminalité, et est très bien définit. Voir d'ailleurs la jurisprudence, dans le cas de la zoophilie, du jugement du mois de Mai 2022.
Il y a quelques exception : les soins médicaux, l'hygiène (vous devez nettoyer les parties génitales de votre animal) et les actes liés à l'insémination artificiel.

La peine "de base" est de 3 ans de prison et 45 000 d'amende.
Plusieurs circonstances aggravantes augmentent la peine à 4 ans de prison et 60 000 euros d'amende :

  • si c'est votre animal ou si vous en avez la garde.
  • si les faits sont commis en bande organisée
  • si les faits sont commis en présence d'un mineur

Benoit Thomé, président de l'association AnimalCross, trouve amusantes ces circonstances aggravantes :


En cas de condamnation, des peines complémentaires peuvent s'appliquer :

  • Interdiction définitive de détenir des animaux
  • Interdiction d'avoir une activité sociale ou professionnelle si cette activité vous a permis d'avoir des relations sexuelles avec des animaux.

Typiquement, cela vous interdira de garder des animaux (pet-sitting) si vous avez été pris en train d'avoir des relations sexuelles avec un de ces animaux, ou encore de travailler dans un refuge animalier si vous vous êtes fait chopper avec un animal d'un refuge.

Interdiction des petites annonces[modifier | modifier le wikicode]

Article 521-1-3 du Code Pénal :

Le fait de proposer ou de solliciter des actes constitutifs d'atteintes sexuelles sur un animal définies à l'article 521-1-1, par quelque moyen que ce soit, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.

Il est maintenant interdit de demander ou de proposer des actes sexuelles avec des animaux.
La peine est de 1 an de prison et 15 000 euros d'amende.
L'interdiction concerne les demandes, donc les petites annonces sur Internet, mais le fait de proposer à quelqu'un rencontré lors du soirée également.

Concernant la pornographie[modifier | modifier le wikicode]

La consultation de vidéos et d'images reste légale.
Il est par contre interdit de filmer et de diffuser du contenu zoophile.
Le fait de filmer est punit des même peines que l'acte lui même : 3 ans de prison, 45 000 euros d'amende.
Le fait de diffuser est punit de 2 ans de prison et 30 000 euros d'amende.

Article 521-1-2 du Code Pénal:

Est constitutif d'un acte de complicité des sévices graves, actes de cruauté ou atteintes sexuelles sur un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, prévus au premier alinéa des articles 521-1 et 521-1-1, et est puni des peines prévues aux mêmes articles 521-1 et 521-1-1 le fait d'enregistrer sciemment, par quelque moyen que ce soit et sur quelque support que ce soit, des images relatives à la commission des infractions mentionnées au présent alinéa. Est constitutif d'un acte de complicité de mauvais traitements sur un animal et est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe le fait d'enregistrer sciemment, par quelque moyen que ce soit et sur quelque support que ce soit, des images relatives à la commission de l'infraction de mauvais traitements précitée.

Le fait de diffuser sur internet l'enregistrement de telles images est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.

Inscription dans le fichier des pédocriminels[modifier | modifier le wikicode]

Toute personne condamnée pour atteinte sexuelle envers un animal sera inscrite au FIJAIS, qui est le fichier des pédocriminels.
Les conséquences sont données sur le site https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34836
Le but de ce fichier est de faciliter l'identification et la localisation des condamnés.
Typiquement, il faudra, tous les ans, que la personne condamnée justifie de son adresse auprès des autorités, et dans les 15 jours suite à un déménagement.


La délation par les vétérinaires[modifier | modifier le wikicode]

Le vétérinaire aura la possibilité de vous dénoncer en cas de suspicion d'atteinte sexuelle envers votre animal.


Note spéciale pour les propriétaires d'animaux[modifier | modifier le wikicode]

Le fait d'avoir des relations sexuelles avec votre animal est une circonstance aggravante, faisant monter la peine à 4 ans de prison et 60 000 d'amende.
Le vétérinaire n'est plus encadré par le secret professionnel, il pourra donc vous dénoncer et faire ouvrir une enquête en cas de suspicion.
S'il se trompe, c'est pas grave, il n'y aura pas de conséquence pour lui.
En cas de condamnation, plusieurs peines complémentaires peuvent s'appliquer :

  • interdiction à vie de détenir des animaux.
  • interdiction d'exercer une activité sociale ou professionnelle si cela a permis d'avoir des relations sexuelles avec les animaux.

Les conséquences concrètes[modifier | modifier le wikicode]

C'est bien beau tout ça, mais qu'est ce que ça signifie pour la vie de tous les jours ?
Pour beaucoup de personnes, cette loi n'aura finalement que peu d'impacts.

Concernant la pratique de la zoophilie :
"Ai-je le droit de masturber mon chien ?"
NON.
"Ai-je le droit de faire un cunnilingus à ma jument ?"
NON.
"Ai-je le droit de me faire lécher le sexe par mon chien ?"
NON.

Tout contact est maintenant interdit. Si vous filmez une personne en train de toucher les parties génitales d'un animal, vous êtes complice et encourez les même peines que la personne qui touche son animal (3 ans de prison, 45 000 euros d'amende).
Si vous avez des relations sexuelles avec un animal où vous pénétrez cet animal, c'était de toute façon déjà illégal, donc rien ne change pour vous.
Si vous avez des relations sexuelles avec un animal mâle, et si vous êtes passif dans la relation, vous étiez avant dans une "zone grise" (on ne savait pas si c'était légal ou non), mais maintenant c'est clairement illégal.
Le simple fait de toucher les parties génitales d'un animal est maintenant interdit. Donc masturber son chien, lui faire une fellation, se faire lécher par lui, le laisser vous pénétrer, sont maintenant illégal.

Concernant les peines qui seront appliquées, vous encourez 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende.
C'est la peine maximale. Normalement, les peines ont été alourdies afin de permettre aux juges d'adapter la peine au délit.
Par exemple, masturber son chien ça sera peut être 3 mois de prison, et si vous organisez des partouses avec des amis sur des petits animaux, ça sera surement 4 ans de prison.

Concernant Internet :

"Ai-je le droit de poster des messages pour rechercher un chien pour avoir des relations sexuelles avec ?"
NON.
Les petites annonces deviennent interdites. Toutes. Même poster un message sur forum pour demander à toucher les testicules d'un étalon est interdit. On a d'ailleurs plus le droit de toucher les testicules des animaux, sauf pour des soins médicaux ou d'hygiène.


"Ai-je le droit de consulter des vidéos de zoophilie sur Internet ?"
OUI.
Pour le porno, sa consultation reste légale. Vous n'avez par contre le droit ni de filmer, ni de diffuser ce genre de vidéos.


"Ai-je le droit de diffuser une vidéo de zoophilie sur Internet, même je l'ai téléchargée d'un site publique ?" NON.
La diffusion de contenu zoophile est maintenant illégal. 2 ans de prison et 30 000 euros d'amende.
Je ne sais pas si le fait de poster un lien vers une vidéo est considéré comme une diffusion, je crois que oui (concernant le piratage, poster un lien vers un site de téléchargement illégal est punit de la même façon que poster le contenu lui même).


"Ai-je le droit de parler de mes actes zoophiles sur Internet ?"
Le fait de mettre par écrit ce que vous faites avec vos animaux constitue des preuves (aveux).
Si la justice arrive à prouver que vous êtes l'auteur de ces écrits, cela est une preuve qui vous incrimine. Vous pourrez donc être condamné pour zoophilie.


"Ai-je le droit de dire sur Internet que j'aimerais avoir des relations sexuelles avec des animaux ?"
C'est subtile, je n'ai pas la réponse. Je dirais que oui. Concrètement, personne ne sera poursuivi ni condamné pour avoir expliqué qu'elle rêve avoir des relations sexuelles avec un animal.
La loi mettant maintenant les animaux au même plan que les enfants, peut être que c'est devenu illégal.
Mais concrètement, je doute que vous soyez poursuivi pour ça.

Pour aller plus loin[modifier | modifier le wikicode]

Si ce sujet vous intéresse et que vous souhaitez en apprendre plus, n'hésitez pas à aller lire les papiers suivants :

Sous pages liées[modifier | modifier le wikicode]