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Selon Taylor (1996), un os taillé de | Selon Taylor (1996), un os taillé de l’[[Abri de la Madeleine]] en France datant de la dernière ère glacière (il y a environ 25 000 ans), dépeint une lionne léchant l’ouverture d’un gigantesque pénis humain ou une vulve. Une peinture d’une caverne de l’âge de fer du 7e siècle avant Jésus Christ, de [[Val Camonica]] en Italie, portraiture un homme insérant son pénis dans le vagin ou l’anus d’un âne (Gregersen, 1983 ; Taylor, 1996), une roche gravée découverte en [[Sibérie]] figure des hommes copulant avec des élans (Taylor, 1996), d’autres dessins furent découverts sur les murs des grottes en France. Dans une de ces cavernes, à [[Font-de-Gaume Breuil]], des gravures sur des pierres colorées des hommes montants des animaux qui ressemblent à des vaches furent découverts (Rosenberger, 1968). Un rocher gravé à [[Ti-n-Lalan]] dans le [[Fezzan]] en Libye (5 000 ans av. J.-C.), montre un animal qui ressemble à un renard ou un chien copulant avec une femme (Neret, 1994). Des descriptions de bestialité datant de l’âge de bronze (second millénaire av. J.-C.) furent aussi découvertes sur des peintures rupestres du [[Tanum]] (Bohuslan), au sud-ouest de la Suède. Elles figurent un homme insérant son pénis sous la queue d’un large quadrupède (Dekkers, 1994 ; Lilequist, 1988). | ||
D’après Waine (1968), les dessins des grottes de | D’après Waine (1968), les dessins des grottes de l’Âge de Pierre ne laissent aucun doute que nos ancêtres préhistoriques profitaient de relations sexuelles fréquentes et plaisantes avec leurs chiens semi-sauvages. Surtout, le fait que ces dessins aient leur place dans l’histoire de la famille, indique qu’il s’agissait d’un acte commun (Ellison, 1970 ; Waine, 1968). Même si les hommes préhistoriques n’avaient pas de rapports sexuels avec les animaux, de toute évidence ils les désiraient pour le moins et représentaient ces désirs sur les parois des grottes (Rosenberger, 1968). Taylor (1996) théorise que les scènes de bestialité dans l’art rupestre semblent mettre l’accent sur la puissance du pénis de l’homme ; néanmoins, la bestialité pourrait bien avoir été un élément de la vie à l’époque néolithique. | ||
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Version actuelle datée du 8 janvier 2015 à 22:14
Le texte qui suit est traduit et adapté de l'ouvrage de Hani Miletski, Understanding Bestiality and Zoophilia
De nombreuses découvertes de peintures et gravures figurant des hommes et des animaux ayant des relations sexuelles ont été découvertes dans différents temples religieux anciens (Davis, 1954) ce qui indique que les hommes préhistoriques étaient préoccupés par la bestialité (Stekel, 1952). D’après Rosenberger (1968), la pratique du sexe homme-animal commença au moins à la 4e ère glacière, il y a entre 40 000 et 25 000 ans, tandis que Garrison (1959) relate que le processus de domestication des animaux fut virtuellement accompli par l’homme avant le début de l’histoire.
Selon Taylor (1996), un os taillé de l’Abri de la Madeleine en France datant de la dernière ère glacière (il y a environ 25 000 ans), dépeint une lionne léchant l’ouverture d’un gigantesque pénis humain ou une vulve. Une peinture d’une caverne de l’âge de fer du 7e siècle avant Jésus Christ, de Val Camonica en Italie, portraiture un homme insérant son pénis dans le vagin ou l’anus d’un âne (Gregersen, 1983 ; Taylor, 1996), une roche gravée découverte en Sibérie figure des hommes copulant avec des élans (Taylor, 1996), d’autres dessins furent découverts sur les murs des grottes en France. Dans une de ces cavernes, à Font-de-Gaume Breuil, des gravures sur des pierres colorées des hommes montants des animaux qui ressemblent à des vaches furent découverts (Rosenberger, 1968). Un rocher gravé à Ti-n-Lalan dans le Fezzan en Libye (5 000 ans av. J.-C.), montre un animal qui ressemble à un renard ou un chien copulant avec une femme (Neret, 1994). Des descriptions de bestialité datant de l’âge de bronze (second millénaire av. J.-C.) furent aussi découvertes sur des peintures rupestres du Tanum (Bohuslan), au sud-ouest de la Suède. Elles figurent un homme insérant son pénis sous la queue d’un large quadrupède (Dekkers, 1994 ; Lilequist, 1988).
D’après Waine (1968), les dessins des grottes de l’Âge de Pierre ne laissent aucun doute que nos ancêtres préhistoriques profitaient de relations sexuelles fréquentes et plaisantes avec leurs chiens semi-sauvages. Surtout, le fait que ces dessins aient leur place dans l’histoire de la famille, indique qu’il s’agissait d’un acte commun (Ellison, 1970 ; Waine, 1968). Même si les hommes préhistoriques n’avaient pas de rapports sexuels avec les animaux, de toute évidence ils les désiraient pour le moins et représentaient ces désirs sur les parois des grottes (Rosenberger, 1968). Taylor (1996) théorise que les scènes de bestialité dans l’art rupestre semblent mettre l’accent sur la puissance du pénis de l’homme ; néanmoins, la bestialité pourrait bien avoir été un élément de la vie à l’époque néolithique.
--Chiron 8 mars 2009 à 11:38 (CET)