Faits divers historiques

Condamnation pour zoophilie

1542 - Pierre Grondeau

Pierre Grondeau, gagne-denier à Loudun, pour bestialité avec une ânesse, est condamné par le parlement de Paris à estre étranglé et bruslé avec l’ânesse, et ses biens confisqués. 9 novembre 1542. (Bibl. nat., Manuscrits Suppl. franc., n° 10969.)


--Chiron 8 mars 2009 à 11:44 (CET)


1550 - J. Gion

J. Gion, laboureur à Chamarolles. est condamné par le parlement de Paris pour bestialité avec une vache à estre étranglé et bruslé avec ladite vache. 24 avril 1550. (Bibl. nat., Manuscrits Suppl. franc., n° 10969.)


--Chiron 8 mars 2009 à 11:41 (CET)

1750 - Jacques ferron

En 1750, un nommé Jacques Ferron fut pendu pour avoir eu des rapports avec une ânesse. Plusieurs témoins respectable, dont l’abbesse du monastère proche, déclarèrent connaître l’ânesse depuis longtemps et certifièrent qu’elle avait toujours eu une conduite vertueuse. La Cour acquitta l’ânesse, concluant qu’elle avait dû être violée.


1601 - Claudine de Culam

Claudine de Culam née à Rozay-en-Brie en 1585, morte en 1601, condamnée à mort pour zoophilie le 4 octobre 1601.

La jeune fille, âgée de 16 ans, domestique chez Monsieur le Prieur de Reverecourt depuis quatre ans, « bien et dûment atteinte et convaincue d'avoir eu habitation charnelle avec un chien blanc tacheté de roux ». Dans ce cas, les magistrats — à la demande expresse de la mère qui était sûre de l'innocence de sa fille — acceptèrent une étude scientifique et pragmatique.

Claudine, qui avait été surprise selon des témoins en état « d'habitation charnelle » avec un chien a été emmenée devant une cour composée uniquement de femmes ayant le statut d'« expert », dans une chambre adjacente à la cour d'appel. Le chien la rejoignit dans cette pièce. Le comité fit déshabiller la jeune fille pour l'examiner en quête d'éventuelles griffures, mais immédiatement le chien, sans attendre d'avoir été invité, lui sauta dessus et la prit en levrette. « Une relation sexuelle s'est produite et nous avons dû intervenir » a écrit le collège d'experts dans leur son officiel. Sur les bases des témoignages et de ce rapport, le chien et la jeune fille ont été étranglés et leurs corps brûlés, leurs cendres jetées aux vents pour qu'il ne reste rien de cet accouplement qui leur était monstrueux.

Source wikipédia.


1662 - Potter

En 1662 à New Haven au Connecticut, un homme nommé Potter décrit comme "devout in worship, gifted in prayer, forward in edifuing discourse among the religious, and zealous in reforming the sins of other people" a été pendu pour son offense ainsi qu'un steer [traduction?], deux génisses et deux truies.

Aux États-Unis la peine de mort pour la bestialité persista jusqu'au 20e siècle.

Source: Hyde, 1916:708

1697 - François Judicth

François Judicth, dit Rencontre était tambour dans l'armée en Nouvelle-France. Il fut accusé de bestialité en 1697. Comme une trentaine d'individus de 1668 à 1758 il fut soumis à la torture. Il fut finalement acquitté à la fin de la séance.

Source: Patrimoine militaire Canadien [1]


Voir également


--Chiron 8 mars 2009 à 11:40 (CET)