15 Décembre 2023 : De l'ordonnance de non-lieu !

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De l'ordonnance de non-lieu

Et voilà, je vous en parlais dans un précédent billet, nous étions dans l'attente imminente du non-lieu dans le cadre de l'instruction ouverte par Benoit Thomé suite à sa plainte pour menaces de mort.
Nous l'avons reçu !!!

2023-12-15 Ordonnance de non-lieu.PNG

Et c'est donc avec beaucoup d'émotion que je voulais vous en parler.
Il va falloir que je fasse beaucoup de nettoyage sur la page dédiée à cette affaire mais avant cela je voulais vous partager mes idées "à chaud".

D'abord, la première question a été "mais pourquoi être heureux du non-lieu ?"
Finalement, il ne faisait aucun doute que les mis en cause dans ce dossier n'avaient rien à voir avec les motifs de la plainte, j'avais exposé cette idée dès le début.
Donc, au final, être heureux pour quelque chose de "normal" ?
En fait, "on" pensait que la justice n'était pas "impartiale".
Benoit Thomé a rapidement fait basculer l'enquête vers des zoophiles, le juge d'instruction a d'ailleurs pris soin de mettre en valeur cette donnée :

2023-12-15 ordonnance de non-lieu extrait 1.PNG

Et c'est là que ça a basculé, parce que Benoit a transformé cette histoire de menaces de mort en un combat "contre la zoophilie" et contre ce wiki en particulier.

En recevant le non-lieu, l'idée n'était donc pas de se dire "au final, la justice a fait son travail, et a compris ce qu'il s'était passé, c'est à dire : rien" mais "Benoit Thomé a tenté d'instrumentaliser la justice pour arriver à ses fins, et la justice lui a dit "fuck off"".

Et c'est comme ça qu'il faut voir cette ordonnance de non-lieu : comme une réponse faite à Benoit Thomé pour lui dire qu'il ne peut pas tout faire.

Ce non-lieu a plus une valeur symbolique qu'une valeur juridique : à travers ce non-lieu, c'est le message "on est là, on était là avant vous, on sera là après vous".

Et après ?
C'est, en fait, la plus grosse question.
Parce que la procédure judiciaire initiée par Benoit Thomé s'inscrivait, au final, dans la luttre contre la zoophilie en général, mais contre ce site en particulier.
On ne compte plus les recours et les plaintes qu'il a déposés contre ce site.
Il a exploité le plus possible l'instruction ouverte en 2021 pour obtenir des éléments personnels.
Jusqu'au bout il a tenté d'utiliser les faits récupérés lors de l'instruction pour les utiliser pour d'autres fins.

Vous ne comprenez pas ? Je vais vous expliquer, c'est assez simple.
Suite à la plainte de Benoit Thomé, après les menaces de mort qu'il a reçu, la justice s'est intéressée à ce site (à sa demande) et a fait des vérifications chez des personnes liées à ce site.
La justice a utilisé toute ses capacités techniques afin de mettre des personnes sur écoute, à partir des données fournies par Benoit Thomé.
Parmi les méthodes utilisées, on retrouve les écoutes téléphoniques, les relevés GPS des personnes, l'étude de leurs comptes bancaires, leur factures détaillées de téléphonie, garde à vue, perquisition, interrogatoires, etc
La justice a ainsi pu réaliser un réseau de personnes qui se connaissaient et qui échangeaient sur les animaux.
C'est normal, les faits reprochés étant très grave, la justice a tout fait pour obtenir un maximum d'informations.

Et c'est là que ça aurait pu basculer : que faire de toutes ces données récoltées ?
Que faire des "petits délits" découvert lorsqu'on met votre vie à nue ? Parce que tout le monde a quelque chose à se reprocher, de téléchargement de films sur Torrent (piratage) ou encore détention de canabis.

C'est sur ces points que l'incertitude et la paranoia s'était greffée, faisant penser que la justice allait agir comme un rouleau compresseur.
Au final, ce non-lieu signifie que non, la justice fait son travail, correctement, et ne va pas poursuivre les délits mineurs découverts.

La vie de plusieurs personnes a été scannées : déplacement, comptes bancaires, détailles des échanges téléphoniques, mise sur écoute, etc ...
Toutes ces informations sont venues alimenter un dossier d'instruction de plusieurs milliers de pages.
Ce dossier d'insctruction est accessible, totalement, aux avocats de Benoit Thomé, à savoir Hélène Thouy.

Pour rappel, Hélène Thouy est avocate, fondatrice du Partie animaliste, partie politique qui entend défendre les animaux, elle a tenté de se présenter aux élections présidentielles et projète de se présenter aux futures élections européennes.
Si elle a accès au dossier, on peut aisément penser que Benoit Thomé a accès à ce dossier.
Benoit Thomé a donc accès à l'intégralité de la vie des persones mises en cause par son dépot de plainte.
Et il est pas content.

Parce qu'il y a eu le non-lieu, mais via le dossier d'instruction, il a accès à tous les éléments d'ordre privée sur des personnes qui échangent sur la zoophilie et les animaux en général.
Et qu'il est très frustré, parce que c'est un cadeau empoisé auquel il n'a normalement pas accès.

Il a donc fait plusieurs demandes à la justice pour l'intimer de poursuivre pour les faits mineurs trouvés chez les personnes dont l'intimité a été violées par la procédure judiciare.
Mais la réponse a toujours été la même et sera toujours la même : on ne peut pas utiliser des informations recueillies dans le cadre d'une enquête pour menaces de mort, dans un contexte quasiement d'attentat, pour poursuivre des personnes innocentes, qui au final n'avaient rien demandé à personnes et ennuyaient personne.
Même après les réquisitions du Procureur pour un non-lieu, il s'acharnait :

2023-12-15 ordonnance de non-lieu extrait 2.PNG

Est-ce que la situation restera ainsi, ou est ce qu'à force d'harceler la justice, il arrivera à ses fins ? Personne ne peut le prédire actuellement, mais il me semblerait dangereux pour la justice de poursuivre des faits découverts dans une instruction qui a mené à un non-lieu général, avec une proportionnalité et une gravité des faits reprochés qui n'a rien à voir.

C'est comme si on vous mettait une amende parce qu'il manque un feu stop à votre véhicule alors que vous avez été arrété par la BAC parce qu'on suspectait de commettre un attentat terroriste.
La justice doit des excuses, et non d'autres poursuites basées sur des faits mineurs découverts "par hasard".

Benoit Thomé ne s'arrêtera pas.
Pour le moment, nous sommes dans un statut quo à cause d'une autre affaire judiciaire, où Benoit Thomé est accusé.
Vous aurez les informations sur cette page : l'affaire du doxing mais pour faire cours, en octobre 2021, l'association Animal Cross a publié les coordonnées d'une des personnes mises en cause par la justice dans les menaces de mort contre Benoit Thomé, dans un article intitulé "Portrait d'un zoophile".
Cette personne a alors déposé plainte, et Thomé se retrouve depuis avril 2023 devant les tribunaux.
Je reviendrais fin janvier 2024 sur cette histoire, tellement drôle dans la défense de Benoit Thomé et de son avocate Hélène Thouy (et oui, encore elle...), du genre "c'est pas moi, j'étais pas au courant, je sais qui a fait, mais je vous dirais pas".

Cette affaire sera cloturée début 2023 (avril ou mai) et d'ici là, Benoit Thomé va se tenir à carreau.

Après, il ne fait aucun doute qu'il va tout faire pour partir en croisade, sur la base des données récoltées par la justice, contre les personnes mises en cause dans le dossier qui vient de se cloturer.
Sous quelle forme ? En utilisant les même méthodes que d'habitude : intimidation, harcèlement (avec de multiples plaintes), conférence "la justice au service des zoophiles", des pétitions, etc etc ...

Préparez vous, parce que la fin 2024 (septembre ?) et 2025 tournera autours de cette "affaire" chez Animal Cross.

Voilà pour le moment, pour ce billet de blog, il va falloir que je reprenne les 2 articles dédiés aux affaires judiciaires avec Animal Cross pour tout reprendre maintenant que les faits sont terminés.

Merci à vous de me lire dans ces billets.

PS : Je ne pense pas que l'avocate Hélèen Thouy travaille pour des cacahuètes, même si son travail est d'une qualité plus que médiocre (j'y reviendrais en tant et en heure). La fin de l'instruction, sans trouver de coupable, signifie que l'intégralité des honoraires est à payer de sa poche (ou, très probablement de la poche de l'association Animal Cross, vu comment ces personnes font de l'optimisation fiscale, ils ont du faire passer les frais d'avocat dans les comptes de l'asso...).
Bref, ça fait un grand trou dans le budget, on peut facilement estimer à plusieurs milliers d'euros le montant des frais d'avocat, qui ne pourront pas être imputés aux mis en cause ...

PPS : Il est super intéressant à noter, mais j'y reviendrais également en temps et en heure, que malgré tous les amalgames forcés par Animal Cross sur pédophilie = zoophilie, malgré le viol de l'intimité des mis en cause, aucune, je dis bien AUCUNE donnée relative à de la pédophilie n'a été trouvée, chez PERSONNE.