Animal Cross - Conférence de février 2021 - Zoophilie, pédophilie 2021

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Les animaux, les nouveaux sextoys

En 2018, l'association Animal Cross a été contactée par une lanceuse d'alerte, qui a infiltré pendant plusieurs mois les sites web dédiés à la zoophilie.
Ils ont formé un groupe de travail, et l'association a lancé une étude sur le sujet, dont les conclusions ont été présentées en février 2020 lors d'une conférence publique.
La retranscription de cette conférence est disponible sur cette page dédiée.

Ecouter la conférence

Je suis en train de publier sur le wiki les séquences, après les avoir réécoutées et retravailler.

  • 1ère partie, Benoit Thomé :


  • 2ème partie, Aline, lanceuse d'alerte:

Les acteurs au sein de cette étude

Le président d'Animal Cross, Benoit Thomé, a réussi à constituer une équipe complète autours de ce sujet.
Chaque membre de cette équipe présentera sa partie lors de la conférence de février 2020.

Cette équipe s'est composée de :

  • "Aline", lanceuse d'alerte, qui a infiltré les "milieux" zoophiles entre 2013 et 2016 et a créé un dossier de plus d'une centaine de pages
  • Baron Marjolaine, vétérinaire, qui a fait une thèse en 2017, intitulée La zoophilie dans la société : Quelle place le vétérinaire peut il prendre dans sa répression ? [1]
  • Devidal Garompolo, avocate, également conseil juridique de l'association "La Voix de l'enfant"
  • Dimitri Houbron, député LREM du Nord

Benoit Thomé

Benoit Thomé

Né le 17 septembre 1965. Réside à Pau, dans le sud de la France (https://www.median-conseil.com/make-appointment/)
Etudes : HEC (Jouy En Josas) / 1985 - 1988 / Programme International de Management
Son activité professionnelle[2] concerne le domaine médical. Il est passé par Procter & Gamble, Bayer Healthcare et est à la tête de sa propre activité de conseil dans le domaine médical via sa société Median Conseil [3] (qui lui permet d'avoir un revneu confortable de 100k€ par an)
Il est dans bon nombre de sociétés (Median-conseil, vice-président de l'entreprise Biose (+8M€ CA), etc)

Son association, Animal Cross, s'est faite connaitre en 2014, après une action contre la SPA de Pau[4]. Dans cette affaire, Animal Cross a réussi à faire condamner la SPA de Pau ainsi que la vétérinaire en poste.[5]

Dimitri Houbron

Dimitri Houbron

Très jeune député LREM, il est né en 1991 dans le Nord, à Roubaix, où il devient député en 2017.
C'est le bras législatif d'Animal Cross. Il connait le monde de la politique, et il sait quelles sont les lois qui peuvent passer, et comment faire passer les lois.
"Je ne me voyais pas porter une loi uniquement sur le sujet: cela aurait été raillé"[6]
On a, on avait 2 possibilités lorsqu’on a avait le sujet de la zoophilie, c’est de se dire : est ce que on fait un texte unique sur ce thème ? avec le risque, comme c’est un sujet tabou, à l’Assemblée, que ça ne vienne pas forcément à l’ordre du jour tout de suite, voir jamais, ou alors, il y avait l’idée d’intégrer ces dispositions, dans une proposition de loi concernant la condition animale. Et donc, on a réfléchi ensemble à trouver des mécanismes qui permettent de sanctionner véritablement ces dispositifs. Et donc, 3 objectifs de cette proposition de loi : D’abord, briser la diffusion des contenus à caractère zoophile, vous l’avez vu : la facilité avec laquelle on peut avoir accès à ce type de contenu est absoluement inadmissible. Deuxième objectif : renforcer les notions juridiques, en renvoyant aux sévices de nature sexuelle sur les animaux pour augmenter les sanctions à l’encontre des auteurs de ces faits Et troisième objectif, c’est de démanteler, ça a été présenté, démanteler les réseaux zoophiles, qui se développent considérablement avec internet, et le numérique.

"Aline"

Aline

Ancienne secrétaire médicale. Aline est un pseudonyme, elle cherche à cacher sa véritable identitié.
En 2013, et pendant plus d'un an, elle va écumer les sites qui ont un espace dédié à la zoophilie : les forums, les sites de petites annonces... Elle va archiver toutes ces annonces et chercher à obtenir un maximum d'informations sur les zoophiles avec qui elle rentre en contact, et, pour certains, aidée par la SPA, va les poursuivre en justice.

Pendant les années suivante, elle va aller toquer à la porte de plusieurs associations animalière, qui ne lui prêtent pas attention.

C'est en 2019 qu'elle trouve une oreille attentive auprès du président de l'association Animal Cross, Benoit Thomé, qui voit le potentiel d'une chasse aux zoophiles. [7]

Baron Marjolaine

Marjolaine Baron

Jeune vétérinaire, elle étudie à l'école nationale vétérinaire de Toulouse de 2012 à 2017, date à laquelle elle sort sa thèse La zoophilie dans la société : Quelle place le vétérinaire peut il prendre dans sa répression ?
Cette thèse se veut scientifique, on y apprend que Marjolaine Baron a commencé à s'intéressé à la zoophilie après avoir entendu parler de [[Michael Kiok|Michael Kiok], célèbre zoophile allemand, président de l'association Zeta-Verein, et qui a fait un travail remarquable concernant la loi allemande.
Mme Baron compile des données d'études connues sur la zoophilie, afin de prouver tout le mal de cette pratique. On retrouve dans sa thèse tous les amalgames habituels, que ce soit entre la zoophilie et la pédophilie, le sadisme, les personnes incarcérées en prison, etc

Devidal Garompolo

Devidal Garompolo

Avocate, sensibilisée au monde animale. Conseil juridique de l'association "La Voix de l'Enfant".

Les conclusions de l'étude

Voici les points forts de ces conclusions qui implique plusieurs contributeurs :

Benoit Thomé

Benoit Thomé estime le nombre de zoophiles en France via l'estimation du nombre de visiteurs sur les sites proposant des vidéos zoophiles. Pour lui, il y a plusieurs stades d'approche de la zoophilie :

  • 1er niveau - le fantasme, le voyeurisme, la pornographie
  • 2è niveau - Attouchements (zoophile tactile)
  • 3è niveau - Relations sexuelles
  • 4è niveau - Zoosadisme

Et, je le cite : "Dès le premier niveau on parle de zoophilie, le fait de regarder du porno zoo c'est déjà de la zoophilie".

Il estime à environs 20.000 le nombre de zoophiles en France, via un outil d'analyse qu'il utilise dans sa société d'études de marché : Simularweb.

En tant que fin communicant, il n'hésite pas, lors de la conférence publiques de février, à faire la démonstration en live : il va sur Google, tape 3 mots clefs, et démontre avec quelle aisance on a accès au contenu zoophile en ligne.

Benoit Thomé conclue donc que :

  • Les vidéos zoophiles sont accessibles librement sur Internet
  • Il y a des millions de connexions sur les sites de diffusions de vidéos zoo-pornographiques, ce qui donne une idée du nombre de personnes qui consomment ce genre de contenu en France
  • Le fait de regarder du porno zoo, c'est déjà de la zoophilie : il estime donc à environs 20.000 le nombre de zoophiles en France
  • Il y a des communautés virtuelles sur Internet qui permet aux zoophiles de se retrouver ensembles
  • "même si on renforce la répression, il faut agir avant (...) le plus important, c'est de faire en sorte que la chose ne se fasse pas. C'est de désorganiser la communauté zoophile et de vider internet du contenu zoophile"

On alourdit les sanctions, on restreint les accès aux vidéos, on supprime les lieux de rencontre sur Internet, on pénalise les sites de petite annonces.

Benoit Thomé lance ensuite son premier atout : "Aline", lanceuse d'alerte, la cinquantaine, ancienne secrétaire médicale.


Aline, lanceuse d'alerte

Celle ci va narrer le récit de ses recherches, pourquoi elle a commencé, sa méthode de travail, ce qu'elle a obtenue.
Elle va commencer son intervention par Je voudrais indiquer que je ne suis pas là pour juger des pratiques sexuelles légales, chacun fait ce qu'il veut de sa sexualité.
Forcément, on va retrouver par la suite plusieurs jugements moraux sur les pratiques sexuelles de chacun, comme dans les propos de Benoit Thomé.
Elle est tombé sur une vidéo montrant l'initiation d'un jeune chien, qui durait 40mns.
La partie la plus intéressante de son intervention concerne sa façon de traquer les zoophiles :

Il a fallu que j'instaure une distance, un détachement, sinon j'aurais pas tenu.
Au fil du temps j'ai fini par devenir comme un caméléon face à leurs écrits. Je me suis adaptée, j'ai appris à décrypter leurs codes, à prendre du recul avec des pauses pour rester opérationnelle, jusqu'au bout, pour ces animaux oubliés de tous.
Enfin j'ai décidé de les "harponner" par le biais de leurs petites annonces: Je prenais une petite annonce, j'entrais en contact avec eux, et je faisais en sorte d'obtenir des aveus par écrit dans le but que la justice intervienne après.
Pour cela, j'ai collaboré sur le plan juridique avec la cellule anti trafic de la SPA de Paris.

Sa traque lui a permit d'identifier plusieurs catégories de zoophiles :

- Ceux qui font ça pour le "fun sexuel", voir tenter la zoophilie comme première expérience <pause photo> et
- Ceux qui pratiquent sans complexe lors des soirées libertines ou d'échangisme comme une consommation sexuelle "normale".
- Ceux qui lors des séances sado-masochistes le font dans le but de se faire humilier, avec le dominant et le soumis, je parle des humains là, en se servant des animaux, et parfois les animaux payent le prix fort aussi lors de ces séances.
- Ceux qui veulent que leur pratique déviante et perverse soit reconnue comme une orientation comme les autres.

Elle décrit ensuite la façon dont son rédigées les petites annonces, avec l'utilisation du terme "saillir".
Voici un exemple d'annonces qu'elle a conservé :

- "Homme recherche femme avec chienne"
- "Couple, elle jolie blonde, lui libre d'esprit, cherche couple possédant chien de grande taille". Pourquoi grande taille, parce que qui dit grande taille dit grand sexe "pour jeu, après pénétration de elle et lui.
- "Homme apprécie toute sorte de jeux, du hard au soft, en passant par l'inavouable de A à Z", donc là on peut inclure également la zoophilie.
- "Je suis un jeune homme de 18 ans, je cherche à m'amuser avec femme, homme, animaux"
- "Couple, ouvert d'esprit, pour relation avec chien, nous recherchons copine adepte zoo ou prête à essayer."
- "Homme soumis, à la disposition de couple, femme, ou de tout autre proposition" donc sous entendu la zoophilie.

Elle poursuit en expliquant que Ma façon de procéder, je pense qu'elle se rapprochait de celle des policiers et gendarmes en matière de cybercriminalité, sauf que je ne suis jamais allé aux rendez vous fixés, bien sur, et je n'ai jamais incité à commettre l'infraction, qui est la première règle à tenir dans ce cas là.

Enfin on passe à une étude de certains cas :

Alors voici quelques exemples de harponnage, dont les identités et les lieux ne seront pas cités.

Alors HEC : sur une courte période il a déposé plusieurs annonces comme un caractère d'urgence, comme une pulsion à assouvir, je cite : "salut je suis un mec de 50 ans et je cherche un mec avec un chien pour me faire défoncer".
Donc, j'étais le mec qu'il cherchait avec le chien là.
Il m'affirmera avoir déjà eu des rapports avec des chiens : pénétrations, fellations.
Donc, en 2015 une plainte a été déposée au TGI d'Agen, il a fait l'objet d'une enquête par la gendarmerie, avant d'être classée sans suites : "l'élément moral relatif à l'infraction qui faisait défaut".
Donc, il faut que l'auteur ait conscience de transgresser un interdit, c'est à dire qu'il porte un jugement de valeur sur sa conduite et son comportement.
Une demande de saisi des ordinateurs est effectuée, mais le procureur général a confirmé le classement sans suites.

AL : Voici les initiales hein, voici les petites annonces qu'il avait passé, je cite : "Jeune mec 20 ans, propose ses services : je soulage Médor, ou autre animaux pendant que vous vous en mettez plein les yeux, contre dollars".
Donc je suis entrée en contact avec lui. Il m'indiquait vouloir le faire pour payer, pour gagner de l'argent pour payer ses études et faire des cadeaux à son ami, que seuls les chiens seraient admis pour les actes sexuels, avec l'option d'inviter des copains, des amis, pour regarder et filmer. Les hommes ne devaient pas le toucher lui. Le prix fixé était entre 50 à 70€ la séance, pour se prostituer avec l'animal en fait, parce que je ne vois pas d'autre mot pour ça.
Donc une plainte a été déposée au TGI de Bordeaux, en 2016, et a fait l'objet d'un classement sans suites, pour "infraction insuffisamment caractérisée : aucun élément ne révèle son passage à l'acte". Voilà.

DC : Il a passé une trentaine d'annonces, indiquait être un libertin, comme sa compagne, qui elle ne souhaitait pas participer, selon ses écrits, le lieu se trouvait dans sa maison, je cite: "Recherche femme, age indifférent, voulant gouter à la zoo, annonce sérieuse. Vous reçois dans un cadre agréable, et met à disposition mes 2 chiens", que j'ai trouvés sur Facebook après, "Labrador croisé Husky, et petit loup blanc".
Donc une plainte a été déposée auprès du TGI de Toulouse, a été classée sans suites, au motif que "les faits n'ont pu être clairement établis par l'enquête: la saisi des ordinateurs n'avait révélé aucune photo du couple pratiquant la zoophilie".

Pour tous ceux qui pensent que c'est anodin de poster des annonces à but sexuel, voici la démonstration qu'il n'en est rien.
Il est intéressant de noter que même si ces cas n'ont pas engendré de condamnation, la saisie des ordinateurs semble être monnaie courante.

Pour tous les propriétaires d'animaux qui partagent nos valeurs, n'hésitez pas à consulter notre page dédiée aux propriétaires. N'attendez pas qu'il soit trop tard.


Cette lanceuse d'alerte parle ensuite du forum zeta-fr et zoolibre :

"ceux sont des individus qui sont des ardents défenseurs de la zoophilie, et ne vont pas forcément sur des pratiques libertines ou SM, là on est dans l'entre-soi zoophile pur et dur qui se considèrent comme des protecteurs d'animaux, très au fait de la législation française et qui suivent de très près ce qui les concerne.
Ils considèrent que les animaux les aiment, et donc que ces animaux aiment avoir des actes sexuels avec eux et l'humain en général. Ils en sont persuadés et légitimisent leurs actes sous le couvert du mot "amour". Tout comme pourrait le faire un pédophile en disant : il m'aime et je l'aime, donc il aime ce qu'on fait ensemble. C'est exactement le même schéma mental hein. En tous les cas ils s'en persuadent dans les 2 pratiques.
Pour résumer la pensée de Zeta, de ces individus hommes et femmes: un zoophile qui viole, torture un animal n'est pas un vrai zoophile mais un tortionnaire d'animal, donc un méchant zoophile. Mais un zoophile qui fait l'amour à son animal qui l'aime, et que son animal l'aime, alors c'est un gentil zoophile." [...] Donc sur ces forums zeta france, les français, ils s'aident, se soutiennent, ils se fédèrent entre eux, et se rencontrent avec les animaux, bien sur.

Évidement, les personnes qui gèrent ces forums n'ont jamais organisé de rencontres avec les animaux.


Aline termine par la citation d'un ouvrage intitulé "La prostitution africaine en occident", de Amély-James Koh Bela datant de 2007.
Elle va ainsi généraliser ce qui est dit dans ce livre à toute la zoo-pornographie : Lorsqu'on les voit les vidéos, bien souvent, leurs yeux sont éclatés, non pas par la jouissance, mais par les drogues et l'alcool en fait.


Baron Marjolaine

En tant que vétérinaire, Marjolaine Baron représente ici l'argument d'autorité.

Elle s'est intéressée à la zoophilie lors de ses études à l'école nationale vétérinaire de Toulouse suite à la découvert de Michael Kiok, président de l'association allemande Zeta-Verein.
Sa thèse, sortie en 2017, s'intitule La zoophilie dans la société : Quelle place le vétérinaire peut il prendre dans sa répression ?" [8].
Comme le nom le laisse pré sentir, c'est une étude à charge contre la zoophilie.
On y retrouve les arguments habituels :

  • Troubles associés aux paraphilies
  • Le profil psychologique des zoophiles
  • Le rôle d'internet dans la diffusion de la zoophilie
  • L'avis des psychologues
  • L'IMPACT DE LA ZOOPHILIE SUR LES ANIMAUX : De la simple soumission de l'animal à sa mort
  • La question du consentement animal
  • La zoophilie comme prédisposition aux violences interhumaines
  • La zoophilie et la santé des humains

Concernant le passage La question du consentement animal :

La question du consentement animal soulève des réactions vives et moralisatrices de la part de
la société lorsqu'il s'agit de plaisir sexuel. Cette notion dévoile d'autres points à éclaircir, sur
lesquels de nombreux zoophiles rebondissent : pourquoi autorise-t-on certaines pratiques
d'élevage ? Alors qu'il est couramment admis que faire souffrir ou tuer un animal constitue un
abus, pourquoi la notion de consentement ne réveille-t-elle pas les consciences lors de
l'utilisation d'animaux pour le bien de la société (alimentation, expérimentation animale) ?
Malgré le point de vue anthropocentrique de la société, ces considérations ne devraient pas
être négligées selon certains auteurs [4] [12]. Nous pensons que ces questions sont
pertinentes, mais qu'elles sont hors-propos.
Elles sont destinées à induire en erreur en détournant la polémique du sujet de la zoophilie.

Un des arguments majeurs de ce débat est donc simplement rejeté sans argument.

Sa présentation commence pourtant bien : Globalement, il y a une chose importante à retenir, c'est que le panel et les lésions possibles sur un animal après un acte zoophile est vraiment très très grand. On peut ne pas avoir de lésions du tout, on peut avoir des lésions mineurs, comme on peut retrouver dans la plupart des cas de pédophilie, et ça peut aller jusqu'à l’extrême contraire, ou on va observer au contraire des lésions très sévères, voir la mort de l'animal.
Mais bien entendu, elle ne va se borner qu'aux cas extrêmes, détaillant 2 cas :

  • le cas d'une brebis qui a du être euthanasiée après qu'une personne l'ait torturé en enfonçant un bâton dans son rectum après avoir eu une relation sexuelle avec elle.
  • le cas d'un enfant qui a été blessé à l'anus après avoir eu un rapport sexuel avec le chien mâle de la famille.

Bien que sordide, le second cas fait dire une chose intéressante à Marjolaine Baron, qui va en opposition avec les propos de la lanceuse d'alerte Aline :

C'est finalement le personnel médical qui a réussi à obtenir l'information : qu'en fait il avait vu un popup sur Internet quand il était chez lui, dans lequel il voyait un monsieur avoir un rapport anal avec son chien, donc il a stimulé son bulldog pour essayer de faire la même chose, et c'était la première fois qu'il faisait ça, c'était la première fois que son chien faisait ça, mais toujours est il qu'il a réussi, et que le résultat en a été celui là.

Soit c'est relativement naturel pour un chien d'avoir des relations sexuelles avec un être humain, soit ça ne l'est pas et il faut un "dressage" spécifique, mais les 2 exemples sont clairement en opposition.
Évidement, nous pouvons certifier que chez la très grande majorité des chiens, c'est relativement naturel, c'est même un comportement que plusieurs propriétaires de chiens non zoophiles essaient de supprimer, via castration chimique ou physique, parce que leur chien a des comportements "inappropriés".

Marjolaine Baron va ensuite exposer que les relations sexuelles avec les animaux est vecteur de maladies chez l'homme, en se basant sur une étude bien connue, faite au Brésil, qui tend à montrer que le fait d'avoir des rapports sexuels avec des animaux augmente le risque d'avoir un cancer du Pénis. Il y a ces phrases, prononcée par cette vétérinaire lors de sa présentation, qui est assez révélatrice du sérieux de cette étude :
Un des premiers résultats, c'était que 34.8% des personnes interrogées, sur la totalité de leur échantillon, avait déjà eu des rapports sexuels avec des animaux. Donc, je vous mets ça là, moi je trouve que c'est énorme (rires dans la salle), ça veut dire, voilà, 35% sur une population de plus de 500 personnes, qui a déjà eu des rapports sexuels avec des animaux.

Enfin, elle va se baser sur diverses études (que nous ne mettons pas en cause) qui tendent à démontrer que les personnes qui sont violentes avec les êtres humains (études réalisées sur des personnes incarcérées) ont tendance à être également violentes avec les animaux. La suite de la démonstration est simple pour Marjolaine Baron : la zoophilie étant en fait de la violence faite aux animaux, si les personnes qui sont violents avec les êtres humains ont tendance à l'être avec les animaux, alors les zoophiles ont de très fortes chances d'être violents avec les êtres humains ...

Donc, ça veut dire qu'une personne qui a des tendances à exercer des violences envers un animal, quelque soit cette forme de violence, et notamment la zoophilie, est largement prédisposée à être aussi violent envers des gens.

Marjolaine Baron

L'étude

L'étude d'AnimalCross sur la zoophilie n'est plus disponible sur leur site, le lien renvoie vers une page 404 : Contenu inexistant.
L'étude est disponible sur la page dédiée de l'association.
Vous pouvez également la télécharger en cliquant ICI.

La forme

Commençons par la forme du document.

Les couleurs

Les 2 couleurs majoritaires sont le noir et le rouge. On les retrouve dans tous les titres, avec une image choisie avec le contexte:

Iconographie utilisée dans l'étude

Un rapide coup d'oeil sur Google image permet de voir qu'il s'agit de couleurs anxiogènes : Couleures anxiogènes.jpg

Les images

Les images utilisées pour illustrer les différentes parties sont très intéressantes. On y retrouve les bases de l'étude, et on fait passer un maximum de messages :

  • Tous les regards (animaux et enfants) sont des regards de peur ou de tristesse, afin qu'on soit constamment dans un état de malaise.
  • L'image d'un enfant apeuré tend à nous emmener vers l'amalgame pédophilie / zoophilie
  • Le gros plan sur l'anus du chien (Annexe 2) tend à restreindre notre pensée à la seule zoophilie active sur les animaux mâles

La présentation publique

La présentation publique a eu lieu le 5 février 2020 à 18h30 au 10 rue Charles Fourier 75013 Paris[9] devant une petite centaine de personnes.
La retranscription de la conférence est disponible sur cet article.