Psychopathia Sexualis
ATTENTION, cet article est une ébauche ! |
Première occurrence du mot zoophilie dans son sens actuel dans cet ouvrage de Richard Von Krafft-Ebing
dans l'édition de 1886. l'auteur ne cessa d'enrichir son ouvrage qui connut plusieurs éditions augmentées de son vivant.
extrait de la réédition de 1999, tome II, pp. 363-364
« Actes immoraux et cunnilinctus d’une femme avec un chien. La femme de B…, 36 ans, mère de huit enfants, est accusée d’adultère par son mari. D’après la déposition de la femme, elle a eu des relations sexuelles environ six fois avec le garçon de ferme ; son mari, avec qui elle vit depuis treize ans en bonne intimité, le lui a pardonné. Malgré cela, B… crut qu’on continuait à le tromper et demanda le divorce. Alors la femme accusa son mari d’avoir à plusieurs reprises exigé d’elle, il y a quelques mois, qu’elle s’accouplât avec le chien de berger. L’acte ne réussit que deux fois, la femme étant sur les genoux et sur les coudes. B… excita le chien jusqu’à l’érection, il posa ensuite les pattes d’avant du chien sur les épaules de la femme et dirigea le pénis dans ses parties sexuelles. Avant l’éjaculation, B… éloigna le chien et pratiqua le coït lui-même. B… avait mis cet acte en scène par curiosité et pour exciter davantage sa femme, car dans ses dernières années, elle était devenue sexuellement froide vis-à-vis de son mari. »
autre extrait... d'une autre édition semble-t-il
(traduction sur la 8e édition allemande par Émile Laurent et Sigismond Csapo, Éd. G. Carré, Paris, 1895, pp. 547-548) :
"On connaît l’ordre donné par Frédéric le Grand au sujet d’un cavalier qui avait sodomisé une jument : « Ce gaillard est un cochon, il faut le mettre dans un régiment d’infanterie. »
Les rapports des individus féminins avec des animaux se bornent aux relations avec des chiens. Un exemple monstrueux de la dépravation morale dans les grandes villes, est le cas rapporté par Maschka (Handb. III) d’une femme qui, à Paris, en petit comité, contre une entrée payée, se montrait devant des débauchés et se laissait couvrir pur un bulldogue drossé à cette fonction !
Les tribunaux jusqu’ici n’ont pas prêté attention à l’état mental des sodomistes et n’en ont guère tenu compte.
Dans plusieurs cas, parvenus à la connaissance de l’auteur, il s’agissait de gens débiles d’esprit.
Le sodomiste de Schauenstein aussi était un aliéné. Le cas de bestialité suivant est évidemment dû à des conditions morbides. Il s’agit d’un épileptique. Le penchant sexuel pour les animaux apparaît ici comme un équivalent de l’instinct génital normal. »