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Une traduction de la page anglaise de wikipédia sur la zoosexualité serait bienvenue. Qui s'y lance?

http://en.wikipedia.org/wiki/Zoosexuality


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Zoosexualité est un terme utilisé pour décrire une orientation sexuelle vers les animaux. Le terme est peu employé en Français mais est de plus en plus utilisé dans la littérature scientifique depuis les travaux d'Hani Miletski dans les années 1990. Il est ainsi devenu aux États-Unis le terme accepté pour décrire l'orientation sexuelle à l'égard des animaux dans le domaine de l'anthrozoologie, de la psychologie et de la sexologie.

Orientation sexuelle et zoosexualité

Hani Miletski fut sans doute l'auteur la première recherche formelle discutant du fait qu'il existe ou non une orientation sexuelle à l'égard des animaux. La définition de l'orientation sexuelle utilisée dans ce travail fut basé sur les travaux de Francœur (1991) concernant l'homosexualité, l'hétérosexualité et la bisexualité[1]. D'après cette définition, l'orientation sexuelle consiste en trois aspects qui sont en relation les uns avec les autres :

  1. L'orientation affective — Pour qui ou pour quoi on éprouve des émotions,
  2. L'orientation fantasmatique — Avec qui ou avec quoi on fantasme d'avoir des relations sexuelles,
  3. L'orientation érotique — Avec qui ou avec quoi on préfère avoir des relations sexuelles.

Pour l'écriture de son rapport, Alfred Kinsey établit une simple échelle pour classifier l'orientation homosexuelle, bisexuelle ou hétérosexuelle. Cette échelle varie d'« exclusivement hétérosexuel » à « exclusivement homosexuel » en 7 degrés (0 à 6), elle peut aussi être adaptée pour l'orientation zoosexuelle.

Histoire de la terminologie

L'étude de la sexualité humaine avec les animaux a évolué selon les époques. En examinant la littérature scientifique sur la zoosexualité, [[Miletski (Hani)|Miletski] décrit plusieurs points de vue. "Au travers de cette revue de littérature, il apparaît clairement que les auteurs perçoivent les relations sexuelles avec les animaux de manières très différentes. Les définitions des différents comportements sexuels et des attitudes sont souvent conflictuelles, et laissent le lecteur dans la confusion. Des termes comme "sodomie", "zoorastie", "zoosexualité" aussi bien que "bestialité" sont souvent utilisés chacun ayant une signification différente selon les auteurs[2].

Trois termes sont le plus communément employés : bestialité, zoosexualité et zoophilie. Le terme anglais "bestiosexuality" fut brièvement discuté par Allen en 1979 sans jamais s'implanter.

Bestialité

Bestialité réfère à un acte sexuel entre un homme et un animal.

Pendant plusieurs centaines d'années, la bestialité fut considérée comme une ofence religieuse à Dieu, vision toujours en vigueur pour beaucoup de religions occidentales. Au cours du 21e siècle, cependant elle commença à être envisagée comme une condition clinique, un fétichisme, une compulsion, un désordre ou la preuve d'une sorte d'atavisme, ou encore d'un "comportement profondément dérangé[3].

La bestialité fut catégorisée dans les années 1920, 1930 comme une déficience mentale attribuable à des esprits primitifs non occidentaux et fut décrite par les plus grands sexologues du temps comme "la perversion sexuelle des attardés, des dépourvus de raison ou des abrutis. Elle fleurit parmi les personnes primitives et les ignorants. C'est le vice des lourdeaux qui n'attirent pas les femmes..."[4].

Les cliniciens l'ont considérée comme anormale ou une rare forme aberrante de rapport sexuel. Elle est le plus souvent rapportée au travers de sources rares et occasionnelles lorsqu'elle vient à l'attention des médecins, de la justice ou des anthropologues.

Zoophilie

En 1894, Richard Freiherr von Krafft-Ebing introduisit le terme zoophlie dans son Psychopathia Sexualis qui est devenu d'usage courant en dehors du vocabulaire juridique qui retient presque exclusivement le mot bestialité. Zoophilie et zoophile ont acquis de multiples significations, parfois contradictoires.

  • Les définitions des dictionnaires de la zoophilie peuvent parfois faire référence à l'activité sexuelle avec des animaux (bestialité), au désir d'en avoir, ou à la paraphilie du même nom : affection ou affinité pour les animaux, condition morbide d'une personne qui a une attraction sexuelle envers les animaux, bestialité, fixation érotique sur les animaux pouvant résulter dans une excitation sexuelle au travers de contacts réels ou fantasmés. D'autres dictionnaires font référence à la définition d'une affinité pour les animaux sans connotation sexuelle, acception vieillie.

Zoosexualité

Le concept de zoosexualité désigne une orientation sexuelle par opposition à un fétichisme, une paraphilie ou une affection mentale. Le terme semble avoir été introduit par Masters dans les années 1960. À cette époque, dans la lignée des travaux de Kinsey, les sexualités minoritaires et les différentes attractions sexuelles commençaient à être vues autrement que comme le signe d'une anomalie mentale.

Le terme 'zoosexuel' lui-même est employé par des chercheurs comme Miletski dans les années 1990 étant envisagé comme un terme de valeur neutre qui serait moins susceptible d'être chargé d'émotions ou de rhétorique. Son usage sous la forme nominale peut être appliqué à la fois à une personne zoosexuelle qu'à un acte zoosexuel.

Visions professionnelles de la zoosexualité comme une orientation sexuelle

Dans sa thèse de doctorat portant sur la zoophilie datant de 1996, Donofrio[5] explique que ses découvertes supportent l'opinion de l'association psychiatrique américaine (American Psychiatric Association) exprimée dans son manuel diagnostique (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM)) que la zoophilie n'est pas en elle-même un "problème clinique significatif" et que son incidence est relativement peu commune. Étudiant plus loin la question, il conclue également que la conception et la reconnaissance d'une orientation sexuelle envers les animaux (par opposition à une simple classification comme paraphilie était supportée par son étude.

Dans une étude de 1999 décrite comme "monumentale"[6] et "pionnière"[7], travail de référence qui analyse de manière globale la question et passe en revue l'ensemble des travaux sur le sujet, Miletski fut le premier chercheur à considérer formellement la question de savoir si une réelle orientation sexuelle existait (par opposition à une fétichisation sexuelle) au motif qu'une échelle similaire à celle de Kinsey pouvait s'y appliquer.

Compte-tenu que la zoosexualité impliquerait une orientation sexuelle à l'égard des animaux et que la thèse de Donofrio (1996) supporte le fait que la zoophilie soit une orientation sexuelle, sur une échelle comme celle de Kinsey concernant l'orientation sexuelle, ceux qui n'éprouveraient aucune attirance envers les animaux apparaîtrait au point zéro. Les individus dont le désir et l'attraction concernent les animaux se verraient assigner la 6e position. Dans ce continuum, entre les deux extrêmes, figureraient les individus qui possèdent des fantasmes de contacts sexuels avec les animaux, qui ont eu des expériences incidentes avec des animaux ou plus régulières, ou encore qui placent leur activité sexuelle avec les animaux à une place égale que celles impliquant des humains, ou enfin ceux qui préfèrent et s'engagent principalement dans des contacts sexuels avec des animaux.

À la question de savoir s'il existe une orientation sexuelle à l'égard des animaux non humains, Miletski répond par la positive dans son livre. Selon elle, les personnes manifestent différents niveaux d'inclination sexuelle à l'égard des animaux. Certaines éprouvent des sentiments d'amour ou d'affection pour leurs animaux, d'autres ont des fantasmes à leur sujet et reconnaissent être attirés sexuellement par eux. Elle affirme "Comme nous le savons, l'orientation seuxelle peut être fluide et changeante dans le temps et selon les circonstances [...]. On peut ainsi placer l'ensemble des personnes aux différents niveaux de l'échelle Kinsey en l'aplicant à l'orientation sexuelle à l'égard des animaux. Ainsi, il est logique d'assumer que la majorité de la race humaine sera placée au point zéro d'une telle échelle [...] mais la présente étude montre qu'il y des humains dont la place sur une telle échelle n'est définitivement pas zéro. En fait, il existe quelques [...] individus dont la place sur cette échelle pourrait même être l'autre extrême (6 = inclinaison exclusive à l'égard des animaux)."[8]

Ces résultats ont également depuis été accrédités par Andrea Beet qui dans son livre de 2002 : Love, Violence, and Sex with Animals convient qu'il y a eu un manque dans les études précédentes et que : "Les résultats de cette étude s'accordent avec la vision des auteurs récents [...] qu'en fait une orientation sexuelle à l'égard des animaux -- une zoosexualité -- existe, même s'il n'est pas approprié de regarder toutes les personnes qui ont des rapports sexuels avec des animaux comme zoosexuels"[9].

Une série d'articles de 2005-2006 publiés dans le Journal de la Société Internationale pour l'Anthrozoology[10] s'accorde également avec cette vision.

Un article de 2005, Zoophilia, between pathology and normality[11] publié par des docteurs de la polyclinique de psychiatrie et de psychologie de Munich, établit que "la zoophilie, une préférence sexuelle pour les animaux, a perdu son caractère de désordre mental sévère. Dans la pratique clinique elle est rarement vue de nos jours, particulièrement depuis qu'elle a été décriminalisée en Allemagne en 1970. [...] Les résultats de cette étude n'offrent pas d'explication concernant les causes de la zoophilie. Il est notable cependant, que les sujets en question étaient socialement bien adaptés et s'inséraient dans de bonnes relations interpersonnelles."[12]. Les auteurs attirent également l'attention que la zoophilie présente une grande variété de manifestations.

Discussion

Les formes d'activités zoosexuelles

Bien que ces résultats dates déjà de plusieurs dizaines d'années, l'étude de la zoosexualité avec des méthodologies récentes est relativement récente. Massen (1994, p. 57) distingue neuf formes basiques d'activités zoosexuelles dont il précise qu'elles se recouvrent fréquemment :

  1. Expériences incidentes et zoophilie latente
  2. Voyeurisme zoophile appelé également zoophilie mixoscopique
  3. Sexualité non pénétrative avec un animal
  4. Utilisation de l'animal comme un outil dans des activités masturbatoires
  5. Utilisation de l'animal comme objet substitutif pour des comportements fétichistes (pratiques sadomasochistes, meurtres sexuels, etc. Voir zoosadisme
  6. Animal comme fétiche sexuel
  7. Contact physique et affection à l'égard des animaux
  8. Animal comme substitut d'un partenaire humain
  9. Animal comme partenaire délibérément et volontairement choisi comme partenaire sexuel

Beetz ajoute plus tard que cette liste omet les expériences non délibérément choisies ainsi l'attachement émotionnel et sexuel zoophile et la relation zoophile qui n'avait pas été largement explorée dans les publications scientifiques à la disposition de Massen[13].

Comparaisons avec d'autres orientation sexuelles

Akeret (1995) présente dans son livre quelques uns de ses clients les plus mémorables dont un était amoureux avec un ours polaire. Il affirme que soigner ce client de sa zoophilie "apparu pas moins difficile que d'essayer de guérir un homosexuel de son attirance pour les hommes[14]

Miletski dans son travail aborde une similarité similaire mais plus sombre avec d'autres orientations sexuelles minoritaires :[15]

"It is common knowledge that suicide rates are high among gays and lesbians. They tend to grow up feeling different, lonely, isolated, and unable to talk to others about their homosexual feelings. Since zoophiles have similar experiences, and if zoophilia/zoosexuality is a form of sexual orientation, it may not be surprising that 18 men (22%) and one woman (9%) reported they tried to commit suicide, and six other men and three other women reported they thought about it. Yet, only two men reported the reason for thinking about and/or trying to commit suicide was being a zoo. It is possible that the seven men who provided reasons such as isolation, loneliness, depression, despair, rejection, feeling unloved, low self-esteem, anger, and stress may have experienced these feelings because of being zoos. During the 12 months prior to the study, however, the majority of men (57=69%) and women (9=82%) reported they were pretty happy with their personal life."

Emotion in zoosexuality

Emotion in humans

Main articles: Animal love, Zoophilia

Masters, in 1962, asked "To what extent does the human individual participating in an act of bestiality regard the animal sex partner as a person?" He comments in reply that:

"[The human] anticipates that the animal will derive gratification from its intercourse with him, as another person would, and he is disappointed if this reaction does not occur", attributes emotional capabilities and some conceptual abilities, and "in short, regards it as a personality, a human-like consciousness which differs from him erotically more in form than in spirit. This is, in part why individuals are able to 'fall in love' with animals, especially with those animals with which they have had repeated sexual experiences...."

He also asked in the same work, "Is it possible for a human being to be in love, in the romantic sense of that expression, with an animal? Is it possible for an animal, within the limitations of its nature, to reciprocate such affection?"

"In this area the attitudes and emotions with which the (human) subjects approach their (animal) objects are considered decisive..." There is said to be "a genuine feeling for the animal on the part of the human", and may "approximate what is called 'erotic love' when humans only are involved... Though comparatively quite rare, there do occur cases... of human beings who genuinely 'fall in love' with animals, a love which includes sexual relations, but also such 'romantic' elements as tenderness, spiritual affection, and even jealousy."

Likewise Beetz states:

"That the emotional side indeed plays a role for some people engaging in sexual contact with animals, was acknowledged by several sources, e.g. . Bornemann (1990), Cerrone (1991), Davis (1954), Donofrio (1996), Hentig (1962), Kinsey et al. (1948), and Miletski (1999). For example, Hentig (1962) referred to a patient described by Hirschfeld: The man was deeply in love with a horse, had built a special, luxurious barn for it, pampered it, was according to his own words faithful to the horse and would have killed himself in case the horse died before him. New -- at least in his time -- was the perspective of Ullerstam (1966) who suggested, that emotions as well as erotic feelings can even be reciprocal between man and animals. Also Kinsey (1954) held the opinion, that the sexual contact can lead up to a close emotional attachment to the animal and that in some cases the animal gets used to this interspecies contact so much, that it neglects possible sex partners of its own kind." (Beetz section 5.2.11)

Williams and Weinberg (2003) found that "almost all [of the zoophiles participating in their study] said they had been in love with an animal partner and perceived an animal partner to have been in love with them." Finally, according to Kurrelgyre (1995, cited by Miletski) "Many zoos find satisfaction purely in giving pleasure to the animal."

Emotion in animals

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There have been fewer studies of animal reactions to zoosexual activity. Masters, in 1962, wrote:

"Where sadism is not present, there is considerable room for doubt as to whether there is any cruelty. It has always been noted in fact, by ancient historians and up through Kinsey in our own time, that animals tend to become affectionately attached (not only physically) to humans who have sex relations with them, and sometimes have even been known to forsake intercourse with their own kind in testimony to their preference for relations with humans. Whatever one may think of bestiality, this does not sound as if it were an act of cruelty so far as the animal is concerned."

Masters ultimately speculated that:

"One seems forced to conclude, the animal derives a considerable psychical[16] and/or emotional pleasure from sexual contact with a being of a higher nervous, emotional, and intellectual organization, who is somehow able to provide the animal with non-material rewards which another animal is not able to offer."

According to Masters, Alfred Kinsey "accepts as factual that animals may develop great fondness for humans who have sexual relations with them".

Miletski (1999) wrote that information on sex with animals on the internet is often very emphatic as to how to give pleasure and identify consent, and how to avoid harm, to the point that she states "one can find instructions on how to tell if the animal is in the mood for sex, and specific suggestions such as to cut one's nails and file them before he/she engages in any sexual act with an animal, lest one physically hurt the animal."

Beetz adds to these her finding that other than "violent sexual acts", sexual contact "of suitable anatomy and size" does not necessarily cause pain or injuries to the animal.[17]

Looking at animal capability to have genuine emotions, Jonathan Balcombe argues in his 2006 book that animals have a highly developed sense of pleasure in life, and not merely basic responses such as pain.[18] Reviewing this book, Wayne Pacelle, the President and CEO of the Humane Society of the United States (HSUS) comments: "Dr. Balcombe convincingly argues that animals are individual beings with a wide range of emotions and feeling. If he is correct — and I believe he is — it follows that we must grapple with the ethical consequences of his important insights."

Intersubjective emotion

Beetz (2002, section 5.2.11) comments on the intersubjective bond, "That an emotional attachment to the animal is important, if not more important than the sexual interaction for many zoophile persons, was documented by the research of Miletski (1999)".

She summarizes (section 5.2.8) that: "In most references to bestiality violence towards the animal is automatically implied. That sexual approaches to animals may not need force or violence but rather a sensitivity or knowledge of animal behavior... is rarely taken into consideration."

Bibliographie

Main bibliography, see: Zoophilia
  • Andrea Beetz Ph.D.: Bestiality and Zoophilia (2005), ISBN 1-55753-412-8
  • Andrea Beetz Ph.D.: Love, Violence, and Sexuality in Relationships between Humans and Animals (2002), ISBN 3-8322-0020-7
  • Professors Colin J. Williams and Martin S. Weinberg: Zoophilia in Men: a study of sexual interest in animals. - in: Archives of sexual behavior, Vol. 32, No.6, December 2003, pp. 523–535
  • Hani Miletski Ph.D.: Bestiality - Zoophilia: An exploratory study, Diss., The Institute for Advanced Study of Human Sexuality. - San Francisco, CA, October 1999
  • Hani Miletski Ph.D.: Understanding Bestiality and Zoophilia, 2002, available at Hani Miletski's Homepage (Book review in Journal of Sex Research, May 2003
  • Josef Massen: Zoophilie - Die sexuelle Liebe zu Tieren (Zoophilia - the sexual love of/for animals) (1994), ISBN 3-930387-15-8
  • R.E.L. Masters Ph.D.: Forbidden Sexual Behaviour and Morality, an objective examination of perverse sex practices in different cultures (1962), ISBN LIC #62-12196
  • Brian Daly Ph.D,: "Forbidden Love: My journey with animals"

Articles connexes

References

  1. Miletski, chapter 13
  2. Miletski, chapter 13
  3. UK Home Office "Review of sexual offences" 2002
  4. "the sexual perversion of dull, insensitive and unfastidious persons. It flourishes among primitive peoples and among peasants. It is the vice of the clodhopper, unattractive to women...", Havelock Ellis, Studies in the psychology of sex, 1927
  5. cité Par Miletski, 1999, p.65.
  6. Beetz (2002) section 5.2.25: "One of the most monumental and recent studies on human-animal sexual contact was conducted by Miletski in 1999"
  7. Review by Vern Bullough professeur émérite à SUNY,Professeur à la California State University, ancien président de la Society for the Scientific Study of Sex, et lauréat du Alfred Kinsey Award pour des recherches remarquées sur la sexualité) publiée dans Journal of Sex Research, May 2003: "In sum, this study is a path-breaking one and gives us a better understanding of the topic. Much work still needs to be done, but Miletski should be complimented for her pioneering efforts..." (Online version)
  8. "The findings of this question... clearly indicate that different people have different levels of sexual inclination toward animals. "Is there a sexual orientation toward nonhuman animals?" — yes, so it appears...it very clearly shows that some people...have feelings of love and affection for their animals, have sexual fantasies about them, and admit they are sexually attracted to them. Sexual orientation, as we know it, can be fluid and changing with time and circumstances...We can place people on all levels of the Kinsey scale, even when we apply this scale to sexual orientation toward animals. It is logical to assume that the majority of the human race will be placed around the zero point of this Kinsey-like scale...but the current study shows that there are some humans whose place on this Kinsey-like scale is definitely not zero. In fact, there are some...individuals whose place on this scale would be the other extreme (6 = sexual inclination exclusively with animals)." (Miletski ch.13 pp.171-172)
  9. "Findings of this study agree with the view of recent authors... that indeed a sexual orientation towards animals - a zoosexuality - exists, even if it is not appropriate to regard all persons who have sex with animals as zoosexuals." (Beetz 2002, section 5.7)
  10. Journal of the International Society for Anthrozoology, published by Dr Anthony Podberscek of the University of Cambridge Department of Veterinary Medicine in Great Britain, exact citation to be obtained
  11. Dittert, Seidl and Soyka, Zoophilia between pathology and normality, Klinik und Poliklinik fur Psychiatrie und Psychotherapie, Klinikum der Universitat Munchen University of Munich, Germany. Indexed PubMed 15197450 [1]
  12. "Zoophilia, a sexual preference for animals, has lost its character as a severe mental disorder. In clinical practice it is rarely seen nowadays, particularly since it was decriminalized [in Germany] in 1970 ... Findings from this study do not offer explanations about the causes of zoophilia. It is noteworthy, however, that the subjects in question were socially well adapted and displayed good interpersonal social skills."
  13. Beetz 2002, section 5.2.4. "Not clearly named in this list is the form of zoophilia, that is characterized by an emotional as well as a sexual attraction respectively love to an animal, which is called zoosexuality by other authors (Donofrio, 1996; Miletski, 1999). Such an attraction is experienced and not deliberately chosen, and the animal does not serve as a surrogate in such a relation."
  14. cité par Miletski, p. 41
  15. Miletski, chapter 8
  16. The term psychical is used, meaning, "of the psyche". Not to be confused with "physical, meaning, "of the body".
  17. Beetz 2002 section 5.2.6: "Except of the violent sexual acts with animals described above, it should be noted, that in many cases the sexual contact with a mammal of suitable anatomy and size does not necessarily cause pain or injuries to the animal."
  18. Jonathan Balcombe, Pleasurable Kingdom, 2006: Publishers description states that the book: "suggests that creatures from birds to baboons feel good thanks to play, sex, touch, food, anticipation, comfort, aesthetics, and more. Combining rigorous evidence, elegant argument and amusing anecdotes, leading animal behavior researcher Jonathan Balcombe proposes that the possibility of positive feelings in creatures other than humans has important ethical ramifications for both science and society."