Cette sous-catégorie regroupe les articles concernant la législation sur la zoophilie dans les pays européens (au sens large : communauté européenne et hors CE).

Législation européenne sur la protection animale

L'Union européenne ne dispose pas de réglementation générale sur le bien être animal. Elle a seulement publié plusieurs directives qui concernent surtout le transport des animaux et les conditions d'élevage. La plupart de ces textes comportent des dispositions minimales que les différents pays membres peuvent rendre plus strictes à l'égard de la protection du bien être animal.

Les législations des pays européens sont donc pour l'essentiel de l'ordre de la compétence nationale. En revanche dans le cadre du suivi du traité d'Amsterdam, un protocole pour la protection et le bien être des animaux a été mis au point. Il traduit la volonté européenne d'assurer une meilleure protection et le respect du bien être animal dans la préparation de la législation communautaire en vertu d'une conception des animaux comme des être sensibles. La commission européenne a adopté un plan d'action visant à améliorer le bien être des animaux dans l'Union européenne qui concerne plusieurs domaines.

La première vague de législation sur la protection animale en Europe a essentiellement porté sur la protection des animaux contre les abus, la négligence et la souffrance. Un grand nombre d'entre-elles restent encore sur cette base et portent principalement sur les vertébrés et les animaux détenus en captivité. On assiste toutefois ces dernières années à un mouvement de rénovation des législations animales pour prendre en compte la notion de bien être animal. Ce fut le cas en Législation suédoise dès 1988, en 1991 au Législation danoise, et en 1996 en Législation finlandaise.

Législation européenne sur la zoophilie

Comme pour la protection animale, chaque pays dispose de sa propre législation et réglementation. Dans la plupart des pays de la communauté européenne, la bestialité a fait l'objet d'une dépénalisation des années 1945 à la fin des années 1970. Certains pays étaient dépourvus de ces réglementations depuis l'application du code pénal français dans les républiques étrangères. Depuis quelques années, plusieurs pays envisagent ou ont envisagé de réintroduire l'interdiction des rapports sexuels avec les animaux à la faveur de faits divers. Ces modifications législatives sont souvent portées par des association de défense des animaux en se basant sur la notion de dignité animale associée au nouveau courant éthique au coeur des législations contemporaines sur le bien être animal.