Avis du Conseil d'éthique animale danois
Une recherche sur la loi danoise.
Tout commence par cet article : Fichier:Rapport.pdf
Ce rapport a été demandé par le "Ministère du bien-être animal" au "Danish Animal Ethics Council" (le Conseil d'Ethiques Animalier Danois). Ils ont travaillé sur le sujet de mars à novembre 2005, avec 5 meetings durant cette période.
La conclusion (9/10) est que la loi actuelle au Danemark suffit, une personne a dit qu'il fallait bannir tout acte zoophile.
La suède a commandé le même genre de rapport, avec une conclusion diamétralement opposée : http://www.bioethics.uu.se/symposium/2007/abstracts/subsessions/gjerris_etal.pdf
Traduction
En ce qui concerne la traduction, je pense, pour éviter de commencer dans le fastidueux, que le mieux serait de commencer par la section 4 :
4. Knowledge about human beings’ sexual activities with animals
Traduction Française (en cours)
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ETUDE SUR LES RELATIONS SEXUELLES ENTRE HUMAINS ET ANIMAUX
(TRADUCTION NON-OFFICIELLE)
Cette traduction a été faite SANS la permission du Conseil d’Ethiques Animaliers Danois. Le traducteur n’est en aucun cas lié au Conseil d’Ethiques Animaliers Danois, toutes les erreurs de traductions sont celles du traducteur et ne reflètent en rien le travail du Conseil d’Ethiques Animaliers Danois. Toutes citations de ce rapport doivent être clairement signalées comme basées sur une traduction non-officielle. Le Conseil d’Ethique Animalier Danois n’est uniquement responsable que du contenu de la version originale danoise.
4. Connaissances sur les humains ayant des activités sexuelles avec des animaux
Collecte d’informations
En relation avec ce rapport, le Conseil a tenté de découvrir la nature et l’ampleur, aussi bien que le contexte des activités sexuelles entre humains et animaux. Il n’y a qu’un nombre limité d’études scientifiques sur le sujet, principalement basées sur les population d’Europe et d’Amérique du Nord, et donnant une représentation incertaine de ce que ces étude feront de ce sujet tabou. Le Conseil a, en plus, noté les comportements en parcourant les littératures et sites internet, et par le contact de personnes concernées par des personnels aux compétences appropriées. Le Conseil a en outre fait une enquête informelle parmi des vétérinaires du Danemark. Et finalement le secrétaire scientifique du Conseil a eu contact, via email et téléphone, avec un certain nombre de gens qui a des relations sexuelles avec des animaux et qui a partagé leur connaissance, expériences et des pensées. La vue d'ensemble ci-dessous est un résumé des informations contenant des aspects appropriés pour les discussions du Conseil. Une liste de la littérature principale que le Conseil a collectée est en Appendice 3
Les activités sexuelles entre humains et animaux
Parties impliquées :
Humains : Ce sont les hommes et les femmes ayant des relation sexuelles avec des animaux. Les sondages indiquent qu’il y a plus d’hommes que de femmes, mais ceci est peut-être faussé du fait qu’il ait plus d’hommes que de femmes sur les lieux où les sondeurs opèrent, ou si les femmes conservent leurs activités sexuelles plus secrètes que les hommes.
Espèces animales : Les sondages indiquent que les chien et les chevaux sont les espèces animales les plus impliquées dans les activités sexuelles. Mais bovins, ovins, caprins et porcins sont aussi fréquemment mentionnés. D’autres espèces telles que félins, serpents, poissons, petits rongeurs, insectes et autres sont aussi évoqué, mais cela reste plus rare.
Types d’activités sexuelles :
- La personne se sent excitée sexuellement par la vue d’organe sexuels d’animaux et par la vue de relation sexuelle entre animaux ou entre humains et animaux (voyeurisme).
- La personne frotte des parties génitales contre le corps de l’animal, ou laisse l’animal frotter ses propres parties génitales contre son corps (frottage).
- La personne sonde les parties génitales de l’animal, sans nécessairement exciter sexuellement l’animal (par exemple : les doigts dans le vagin de l’animal ou au environs du pénis.
- La personne laisse l’animal toucher ses parties génitales sans nécessairement être en rapport avec une activité sexuelle de l’animal (par exmple : un chat léchant les parties génitales, ou un serpent glissant sur les parties génitales).
- La personne stimule, manuellement ou oralement, les parties génitales de l’animal, en vue d’obtenir le plaisir sexuel de l’animal et, si possible, un orgasme.
- Relation sexuelle (vaginale ou anale) avec un animal mâle, l’animal assurant la part active.
- Relation sexuelle (vaginale ou anale) avec un animal, l’humain mâle assurant la part active.
- Introduction d’une partie de l’animal (autre que le pénis) dans le vagin de la personne, l’urètre ou l’anus.
- La personne exerce des violences contre les parties génitales de l’animal (probablement perçue comme de la cruauté envers l'animal et n'ai pas nécessairement motivée sexuellement)
- La personne tue l’animal et utilise son corps, ou des parties de celui-ci, pour une satisfaction sexuelle (nécrophilie).
Les motivations d’avoir une relation sexuelle avec un animal :
- Le besoin d’excercer une démonstration (parfois violente) de pouvoir. L’animal est généralement contrôlé, forcé à la soumission, et parfois consciemment mis à mal. Ceci pourrait probablement être la manifestation d'un désir général de brutalité et de cruauté envers les animaux, parfois avec des déclinaisons sexuelles (par exemple : les inclinations sadiques),parfois l'animal peut être une préparation ou une compensation pour des activités sexuelles avec un être humain. De plus, une autre personne peut être soumise en la forçant à avoir des rapports sexuels avec l'animal. (Inclination = cycle de vie, NDT)
- Inclinations masochistes. L'animal représente quelque chose de grand, dangereux et puissant, c’est à dire que l’intérêt pèse sur la taille de l'animal, sa force, sa puissance, son côté sauvage, et son danger potentiel ou vrai. La personne peut entièrement, ou en partie, laisser le commandement à l'animal, et se laisse lui/elle-même être dominé par l'animal dans l'acte sexuel.
- L’animal est un remplacement des partenaires sexuels humains. Il se peut qu’un partenaire humain ne soit pas pratiquement accessible, ou apparaît comme inatteignable. Il se peut aussi que l’aspect social des relations avec un humain soit perçu comme accablantes. L'animal crée en outre la possibilité d’actes sexuels sans risque que le partenaire critique, bavarde ou transmette des maladies.
- Les rapports sexuels avec des animaux sont essayés en tant qu'éléments d'une phase d'expérimentation. Ce sera généralement un ou plusieurs actes sexuels différents, tel qu’il serait de même que des actes sexuels avec des personnes de son propre sexe. Cela peut, par exemple, concerner des jeunes personnes, qui recherchent leur identité sexuelle, où une possibilité de rapports sexuels avec un animal apparaît de manière aléatoire, cela peut être aussi un élément d’une « épreuve de virilité » (= bizutage, NDT).
- Les animaux sont vus en tant qu'une possibilité, parmi plusieurs, d'« épicer » une vie sexuelle « ordinaire », c'est-à-dire que l'animal est considérée comme un genre de « jouet sexuel » ou d’« ami de la famille ». Le même animal, ou différents animaux, sont employés dans les activités sexuelles, probablement seulement en tant qu'expérience. Il se peut que l'animal deviennent une partie régulière de la vie sexuelle.
- Les animaux sont éprouvés pour être de meilleurs partenaires sexuels que les humains. Ils peuvent être anatomiquement équipés et agissant d'une manière plus satisfaisante que les humains, et mentalement il peut être expérimenté que les animaux n'ont pas d’inhibitions ou un complexe d'infériorité, ne montrent pas le dégoût ou le jugement de certaines activités sexuelles, et qu'elles n’émettent pas des souhaits et/ou des jugements sur les performances sexuelles du partenaire.
- On peut le voir comme une partie des soins de l’animal c'est à dire aider l'animal à atteindre la satisfaction sexuelle, de même que comme, par exemple, le soin d’une bonne alimentation. Quelques animaux, en général les chiens mâles, peuvent montrer un grand intérêt sexuel, incluant les êtres humains. Les activités sexuelles commencent souvent de l'initiative de l'animal, et la personne qui satisfait l'animal n'obtient pas nécessairement un plaisir sexuel pour lui/elle-même, mais peut simplement être heureuse d’être avec son animal et de voir son plaisir, de même que comme, par exemple, un plaisir semblable quand la personne gratte son animal derrière les oreilles.
- Les relations sexuelles avec des animaux est vue comme l’expression d'une orientation sexuelle, et est souvent comparée à homosexualité. Ces personnes ont souvent senti une attraction sexuelle envers les animaux tôt dans la vie. Certains éprouvent en même temps une attraction sexuelle envers les êtres humains (bestialité, NDT), alors que d'autres ne sont pas sexuellement attirées par les êtres humains, mais seulement par les animaux (zoophilie exclusive, NDT).
- La relation sexuelle est une prolongation d'une attitude profonde et affectueuse envers l'animal. Pour beaucoup de gens, il est commun que contact physique avec leur animal inclut des « baisers » sur la bouche ou le museau, parfois la personne et son animal dorment dans le même lit, parfois l'animal est considéré un membre de famille. Pour certaines personnes, ces contacts physiques se développent plus loin, en relations proches d’un couple, ce qui inclut également la relation sexuelle (zoophilie, NDT).
- Les relations avec l'animal incluent plus que les relations sexuelles et émotives. Elles proviennent aussi d'un sentiment plus profond d’être davantage sur la même longueur d'onde avec les animaux, qu'avec les humains, probablement ces personnes se sentent identifiées aux animaux à un degré plus élevé (parfois a une espèce animale spécifique) qu'avec les êtres humains (lifestyle furry (?), NDT).
En pratique, il n’existe aucune séparation claire entre les différentes catégories mentionnées ci-dessus. Les gens qui ont des rapports sexuels avec des animaux peuvent facilement appartenir à plusieurs des catégories en même temps et/ou dans différentes phases dans la vie, et par rapport aux mêmes animaux ou différents. En outre il existe un grand spectre de différences, où à une extrême, il y a seulement la mention d'une expérience isolée, alors que à l'autre extrême c'est une partie intégrante et perpétuelle de l’identité sexuelle.
Terminologie au sujet d'humain êtres qui ont des rapports sexuels avec des animaux
Dans la littérature beaucoup de termes différents sont présents, entre autres : zoophilie, bestialité, sodomie et zoosexualité. Les limites entre chaque terme ne sont pas bien définies, et il n'y a pas d’accord au sujet de ce que ces termes désignent exactement. D’après les sexologues et les chercheurs qui ont effectués les recherches les plus récentes sur ce sujet, le terme « sodomie » est considéré désuet (il est utilisé, à la limite, comme nom collectif pour un éventail d'activités sexuelles, non seulement pour des rapports sexuels avec des animaux). En remplacement, les sexologues emploient souvent le terme « zoophilie », et les chercheurs définissent deux sous-catégories principales, décrites au long des lignes suivantes :
- Zoophilie : caractérise l’affiliation émotive envers animaux, cela implique l'attraction sexuelle, et où l'animal peut être le partenaire sexuel préféré.
- Bestialité : caractérise chaque contact sexuel ou physique entre un animal et un humain, qui mène à l'éveil et à la satisfaction sexuels pour la personne impliquée.
Il n'y a aucune séparation claire entre les deux groupes cités ci-dessus. Au début, on peut penser que la « zoophilie » est juste un sous-groupe de la « bestialité », mais les termes employés par les pratiquant désignent plutôt les extrémités d’un éventail de relations sexuelles entre les êtres humains et les animaux. À ceci doit être ajouté certains individus identifiés comme zoophiles, en dépit de ne pas avoir de rapports sexuels avec des animaux. Si une personne a des rapports sexuels avec un animal, en dehors de leur connaissance et acceptation, il est appelé « fencehopping » (Terme intraduisible en français, signifiant littéralement « sauter à cloche-pied sur une barrière », je n’ai trouvé aucun équivalent en français, NDT). Une étude plus récente indique en outre que cette attraction sexuelle envers les animaux remplit, pour certaines personnes, les critères d’une orientation sexuelle. On peut parler, dans ce cas-ci, au sujet de la « zoosexualité » répondant aux critères pour l’hétéro et l'homosexualité, le terme « zoophile exclusif », qui est employé pour les personnes qui n’ont de rapports sexuels qu’avec des animaux.
Prédominance
Études liées aux êtres humains
Les quelques recherches qui sont faites sont d’une grande incertitude. Les études sont généralement effectuées sur un groupe choisi de personnes, et, étant donnée la nature sensible et taboue du sujet, il est incertain que les réponses soient complètement véridiques. Les résultats varient donc beaucoup suivant le groupe étudié. Ainsi les études ne mettent pas nécessairement en lumière la réalité des chose dans les autres groupes, ou pour toute personne prise au hasard, qui a des relations sexuelles avec des animaux et qui n’en n’a pas. De même les études sont principalement basées sur des personnes du monde occidental.
Le rapport Kinsey (Etats-Unis) de 1948 (pour les hommes) et de 1953 (pour les femmes) sont les études les plus étendues qui ont été effectuées au sujet de l'occurrence des rapports sexuels avec des animaux. Il y était rapporté qu'environ 8% des hommes et 3% des femmes avaient eu (au moins) une expérience sexuelle avec des animaux. Il est en outre noté que 40 à 50% des hommes habitant des régions agricoles avaient eu au moins un contact sexuel avec des animaux. Dans des études plus récentes les nombres étaient un peu inférieurs, ce qui a mené à des spéculations au sujet du degré auquel ceci peut être dû à l'effet de l'urbanisation, et ainsi peut-être de la diminution des contacts avec des animaux. Les études indiquent que beaucoup de gens mentionnent seulement des expériences simples ou peu sexuelles avec des animaux, et que celles-ci se sont souvent produites pendant les années d'adolescence.
L'ampleur des différents genres d’activités sexuelles entre humains et animaux n'est pas connue avec certitude. Les études plus récentes qui ont été effectuées pointent dans la même direction, mais (comme mentionné précédemment) les résultats ne peuvent pas nécessairement être généralisé à l'intégralité des personnes qui ont des rapports sexuels avec des animaux. Parmi les gens qui ont coopérés à ces études, il y a généralement une prépondérance de personnes qui montrent un grand intérêt au bien-être des animaux. Mais ceci est incertain, suivant combien de personnes améliorent leurs réponses, ou choisissent de ne pas participer aux enquêtes. En outre, seul peu de femmes ont participé aux enquêtes. Les études indiquent que les chiens et les chevaux sont les espèces animales avec lesquelles les humains ont principalement des rapports sexuels, dans les régions du monde que les études couvrent. Après celles-ci viennent le bétail et d'autres ruminants. Parmi les chiens, les mâles sont préférés, parmi des chevaux, il n’y a pas de plus de juments que d’étalons, et, parmi le bétail et autres ruminants, les femelles semblent être préférés. Selon les participants à ces enquêtes, la masturbation des animaux est l’activité la plus courante, particulièrement avec les chiens mâles. Les rapports sexuels vaginaux, particulièrement avec des juments, sont assez souvent rapportés. La stimulation orale des chiens particulièrement, mais également des chevaux, comme la stimulation orale des animaux est en outre fréquente. La pénétration anale semble apparemment se produire moins souvent, et se produisent plus souvent avec des chevaux qu'avec des chiens. En revanche, lorsque l'humain est le récepteur de la pénétration anale, c’est le plus souvent avec un chien mâle.
Enfin il y a une étude sur la littérature au sujet des connections entre les êtres humains qui ont des rapports sexuels avec des animaux, et le comportement violent et le viol. L’exploration des connections possibles est cependant rendue difficile, parce que la littérature étudiée distingue rarement les différents genres d'activités sexuelles avec des animaux, ou si la violence a été employée. Ceci est souvent combiné, dans des enquêtes primaires, avec une admission que chaque contact sexuel avec un animal signifie la cruauté envers l’animal. La conclusion de l'auteur de l’étude sur la littérature est, entre autres, qu'une connection entre la violence envers les êtres humains et la violence envers les animaux semble bien documentée (particulièrement parmi les gens très agressifs), tout comme les rapports sexuels avec des animaux sont généralement constaté plus fréquent avec des personnes qui ont été exposées à des violences sexuelles par d'autres êtres humains (particulièrement chez les gens les plus violents). L'auteur précise cependant que la littérature peut suggérer une connection entre la violence envers les êtres humains et les rapports sexuels avec des animaux, il ne s'en suit pas automatiquement qu'il y ait une connection entre la violence envers les êtres humains et les rapports sexuels non-violent avec des animaux. L'auteur considère plus loin que des études plus détaillées montreront probablement un lien plus fort entre la violence contre les êtres humains et la violence contre des animaux - que l'acte soit sexuel ou pas. L'auteur souligne que ces données doivent être fournies avant que les conclusions puissent considérer à quel degré il existe réellement une connection entre la violence envers les êtres humains et toutes sortes de rapports sexuels avec des animaux, ou si la connection ne concerne seulement que les rapports sexuels avec des animaux qui incluent l'utilisation de la violence. En d’autres mots, les études existantes prouvent qu'il peut y avoir une occurrence plus élevée de rapports sexuels avec des animaux parmi des personnes ayant des tendances violentes, mais ne donnent la preuve d’une conclusion opposée, soit que parmi les gens qui ont des rapports sexuels avec des animaux (sans violence), il y ait plus de personnes violentes que dans le reste de la population.
Deux étudiants journalistes de l'université du Danemark méridional à Odense ont essayé, au Printemps 2006, de découvrir la fréquence, au Danemark, des échanges d’animaux en tant que partenaire sexuels. Sous différents profils, sur des sites Internet, ils ont contacté un certain nombre de personnes ayant des rapports sexuels avec des animaux. Ils en ont conclu que ces personnes sont séparés dans deux groupes principaux distinct : les « zoophiles » et les « bestialistes », où les zoophiles ont comme règle principale de ne pas échanger les animaux, prennent souvent de la distance envers cette pratique, alors que les bestialistes n’ont pas, en règle générale, d’émotions envers les animaux, et ce sont parmi ces personnes de ce second groupe que les échanges d’animaux ont principalement lieu. Ces étudiants ont, en outre, pensé qu’y il a très peu de contacts entre ces deux principaux groupes de personnes. Les personnes ayant été contactées par les étudiants représentent un grand éventail d’âges, de niveau d’éducations et de positions géographiques. Les personnes ont rapporté que les animaux prêtés, sont généralement des chiens, des chevaux, des vaches et des porcs, et que l'activité la plus répandue est le rapport sexuel. On a remarqué, au cours de la discussion publique, qu’il y avait une élévation du nombre de personnes ayant des rapports sexuels avec des animaux. Les études faites au sujet de la prédominance, ne peuvent cependant ni ne le confirmer ni le nier. Les discussions, avec les professionnels des disciplines liées et des personnes qui eux-mêmes sont dans l'environnement zoophile, suggèrent que les zoophiles composent un petit groupe, où le nombre semble assez constant, tandis que les bestialistes semblent composer un plus grand groupe, d'une taille plus variable. Les contacts zoophiles indiquent une augmentation du nombre de recherches, de la part de personnes curieuses, pour regarder les sites Internet quand le sujet est mis en avant dans l’opinion publique, comme par exemple lorsque l’attention est portée sur l’interdiction possible des rapports sexuels avec des animaux.
Etudes relatives aux animaux
Une autre source pour mettre en lumière la distribution des activités sexuelles avec les animaux est de comptabiliser les blessures infligées aux animaux, par exemple par les rapports des vétérinaires. Comme pour la recherche sur les êtres humains, elle est ne reflète qu'un groupe choisi. Les résultats de telles études peuvent ainsi indiquer les cas où le soupçon ou la confirmation de rapports sexuels avec des animaux. Mais les études ne mettent pas en lumière les cas où les animaux ont souffert mais n’ayant pas été soignés par un vétérinaire, ou les cas où les dommages sont dus à l'activité sexuelle mais où le vétérinaire n’a pas eu de soupçons ou n’a observé de blessures. Les études ne mettent pas en lumière (ou rarement) les cas où les animaux n'ont pas subit de blessure, ou les cas où la relation sexuelle a été a une expérience positive pour l'animal. On ne peut donc pas, à la lumière des études existantes, dresser une conclusion générale au sujet des blessures probables infligées aux animaux par une activité sexuelle. Dans une étude Anglaise de 2001, les vétérinaires ont rapporté au sujet des blessures, entre autres, à caractère sexuel infligées à des petits animaux. 404 vétérinaires ont répondu au questionnaire et ont fait un rapport dans chacun des 28 cas où il est soupçonné ou vérifié que les blessures sont la conséquence d’activités sexuellement motivées. Il n’est pas mentionné combien de temps les expériences des vétérinaires couvrent. Les auteurs de l'étude indiquent que les problèmes de tels dommages ne pourraient pas être complètement insignifiant. Le foyer original de l'étude original était cependant les activités non sexuelles avec des animaux, et les auteurs soulignent que l’on ne peut pas dire que les cas rapportés reflètent leur fréquence en tant que telle en Angleterre.
Le Djurskyddsmyndigheten suédois [Agence d'assistance sociale animal, équivalent de la SPA en France] a éditée un rapport en 2005, celui contient entre autres une recherche sur le point pour auquel les êtres humains emploient des animaux activités sexuelles. L'information a été rassemblée à partir de différentes sources, entre les autres, vétérinaires, polices, et d’autres autorités. Dans cette l'étude, 209 cas ont été rapportés, depuis environ 1970. Dans la grande majorité des cas rapportés, les chevaux sont intéressés (161 de cas). On précise dans le rapport qu'il est difficile faire une évaluation réaliste de la véritable ampleur du problème.
Dans une étude norvégienne de 2006, une enquête était fait, parmi les vétérinaires norvégiens, au sujet de la constatation de cas d'abus sexuels sur des animaux. L'auteur de l'étude a laissée vétérinaires eux-mêmes définir ce qui compterait en tant qu’« abus sexuel ». Ils ont rapporté dans l'enquête environ 124 cas, depuis 1970, où il y a des soupçons au sujet (et probablement de la confirmation de) d’un abus sexuel de l’animal. Dans 95 cas, des blessures physiques et/ou des changements mentaux servait de base comme soupçon. Dans les autres cas, il ou n'y avait aucun signe évident, ou ceci n’ont pas été rapporté. Dans 23 cas, les vétérinaires ont rapporté que l'animal avait été trouvé mort. Les cas qui sont rapportés concernent plus souvent des femelles que des mâles et plus d’animaux grands, tel que des juments et des vaches. L'auteur précise que l'enquête n'est pas représentative et que l’on ne peut pas dire n'importe quoi au sujet de l'ampleur vraie des violations sexuelles contre les animaux (les mots de l'auteur), et aussi que plusieurs des vétérinaires soulignent fortement dans leurs réponses qu'ils ne savent pas avec certitude s'il y a en effet eu abus sexuel, et ceux où les dommages remarquables pourraient être dus à d'autres choses (l'auteur l’a écrit en italiques).
Le Conseil d’Ethique Animalier Danois a fait une enquête auprès des vétérinaires du Danemark, de mars à avril 2006, par l'intermédiaire de l'association vétérinaire danoise, qui a partagée une liste d'email. L'intention de cette enquête n'était pas effectuer une étude formelle comme ce qui précède mais d'obtenir seulement un aperçu des expériences que des vétérinaires ont pu constaté. Le Conseil s’est rendu compte que la méthode signifiait qu'il n’y ait seulement qu’un nombre limité de vétérinaires qui ont reçu l'enquête, par rapport à la liste de l’association vétérinaire danoise, le Conseil n’a aussi reçu qu’un nombre relativement modeste de réponses. Le Conseil a reçu 122 réponses ; dont 114 réponses provenaient de vétérinaires en pratique ou retraités, qui pouvaient dire qu’il y a en tout 17 cas où ils ont eux-mêmes observé un cas où le soupçon et/ou la confirmation de relations sexuelles avec l’animal était observé (y compris dans ceci, un cas où le soupçon était plus tard avéré comme faux). Le Conseil a reçu en outre la mention de cas rapportés, par exemple par « des pratiques voisines », l’« ancien patron », ou « a entendu dire », ou « l'examen pathologique » ou « d’affaire d’assurance », mais il est incertain que ces histoires rapportent les mêmes épisodes. Un certain nombre de vétérinaire ont, en outre, joint des commentaires à la réponse. Les réponses des vétérinaires, qui ont répondu à l'enquête, remonte années 70.
À la lumière des réponses, le Conseil d’Ethique Animalier Danois a conclu ce qui suit :
- Ces rapports sexuels avec des animaux et la cruauté aux animaux avec des bases sexuelles se produisent au Danemark.
- Ces soupçons au sujet de rapports/cruauté sexuels envers animaux peuvent émerger pour des raisons qui s'avèreront plus tard non liées à une activité ce qui est sexuellement motivé ou causé par des humains.
- Ces relations sexuelles avec des animaux (cf. les deux évaluations des cas spécifiques et des considérations théoriques) sont vus par quelques vétérinaires non pas comme synonymes de la volonté de causer du tort aux animaux.
De même, ces informations ne peut pas être considéré représentatives, et le Conseil a donc choisi de ne pas donner de l'importance aux chiffres des cas rapportés, ou d'en tirer des conclusions générales d'observations des vétérinaires, sur la base de cette enquête.