Blog/2024-02-14
14 Février 2024
Joyeuse Saint Valentin à toutes et à tous !
J'espère que vous saurez apprécier ce moment d'union avec nos très chères bêêêêêêtes, poilus, toutou, équidés et autres animaux de ferme avec qui nous vivons au quotidien, qui nous apporte bonheur et vident nos comptes en banque ! Mais c'est pas grave, on les aime trop pour s'arréter à ces détails !
En ce jour d'amour, je viens vous apporter quelques nouvelles...
L'acharnement continue
J'ai appris hier soir que l'association Animal Cross continue de s'acharner sur la même personne, encore et encore ...
Pour rappel, le président de cette association, Benoit Thomé, sera condamné début mars pour avoir mis en danger la vie d'une personne en ayant diffusé des informations personnelles permettant de l'identifier (toutes les infos sur le billet précedent).
La personne mise en danger par Animal Cross est convoquée dans les prochains jours à la gendarmerie pour être auditionné sur la plainte de Benoit Thomé pour atteintes sexuelles sur animaux.
La personne visée m'a fait savoir qu'elle allait porter plainte pour diffamation, et nul doute que Benoit Thomé sera encore condamné.
C'est à se demander quand il comprendra qu'il faut qu'il arrêt de vouloir violer la loi.
Une future condamnation pour zoophilie
Un article publié dans la presse locale fait état de l'arrestation d'un zoophile "présumé", qui serait peut être celui visé par une plainte de l'association OneVoice en juin 2022 (Voir ce billet de blog pour plus d'informations).
La personne visée était dogsitter (elle proposait ses services de garde d'animaux contre de l'argent, c'est une activité très connue).
Cette personne prenait des risques inconsidérés : elle contactait les propriétaires, via des plateformes dédiées aux animaux, des actes sexuels avec leur animaux.
Au final, une des personnes sollicitées a déposé plainte, ce qui a permit de remonter jusqu'au zoophile qui proposait ce genre de service.
Garde à vue, saisie du matériel informatique ont visiblement permit de confirmer les soupçons.
Dans la foulée, un des propriétaires de chien qui avait fait garder son animal par cette personne et qui a entendu parler de cette histoire a déposé plainte, ce qui a entrainé une autre audition, dans laquelle il a avoué avoir eu des relations sexuelles avec cet animal. L'article parle même de photos de cet animal retrouvées dans le matériel saisie.
Si je parle de cette histoire, ce n'est pas forcément pour ces raisons qui sont, finalement, assez banales (un zoophile qui fait du dogsitting n'est pas chose rare), mais pour une ligne dans l'article de presse :
Placé en garde à vue puis déféré, ce mardi 13, devant le vice-procureur de la République de Nevers, Axel Schneider, ce suspect de 25 ans a été ensuite remis en liberté sous contrôle judiciaire strict malgré les réquisitions de placement en détention provisoire du parquet.
Le parquet avait demandé le placement en détention provisoire.
Pour rappel, la loi condamne la zoophilie à des peines maximum de 3 ans de prison, c'est un délit et non un crime.
Demander la détention provisoire est quelque chose qui me choque réellement. Même si la personne a une grande mobilité, se déplacerait en caravane de ville en ville à travers la France, demander la détention provisoire est un signe affolant qui en dit long sur le décalage qui existe entre la loi et la morale dans notre pays.
C'est d'autant plus choquant que la personne ne sera pas condamnée à de la prison ferme, mais comme toutes les autres condamnations, la peine sera très probablement de 6 mois de prison avec sursis, une faible amende, des dommages et intérêts pour les associations de la protection animale qui vont très vite se déclarer partie civile (les dommages et intérêts étant une partie de leur modèle économique), et une interdiction définitive de détenir un animal. Son chien a d'ailleurs été saisi et placé en refuge, comme le souligne l'article de presse.
A noter que depuis la modification de la loi en novembre 2021, les associations de la protection animale ne peuvent plus se porter partie civile pour obtenir des dommages et intérêts, la loi n'autorisant cette procédure que pour l'ancien délit de sévices de nature sexuelle, qui ne peut donc plus s'appliquer aux atteintes sexuelles.
Retour sur le zoophile de Grenoble
Je termine avec le plus grave pour la fin, sur le jugement de ce zoophile à Grenoble (Voir le billet de blog dédié) pour acte de torture, de barbarie, de zoosadisme, de viol sur humain, etc ...
Il a été jugé à la prison à perpétuité avec une peine de sureté de 22 ans. Il a 34 ans, il va donc passer l'essentiel de sa vie derrière les barreaux, ce qui est une bonne chose.
Si j'en reparle, c'est d'abord parce que cette histoire me hante : j'avais en effet rencontré cette personne, que plusieurs zoophiles ont rencontré, et personne n'avait eu le moindre soupçon de zoosadisme.
Et ça m'angoisse, parce que comment faire pour détecter ces personnes ? peut être qu'il y a d'autres personnes que je cotoie ou que j'ai cotoyée qui sont également des zoosadiques ?
Mais, surtout, un podcast judiciaire revient sur cette affaire criminelle hors norme.
ATTENTION : d'abord je vous avertis sur le coté très choquant de l'affaire.
Le podcast s'appelle "Christope Hondelatte raconte" et est découpé en 2 parties :
- Partie 1 : https://www.europe1.fr/emissions/hondelatte-raconte-cote-b/josselin-raynal-le-zoophile-12-4228170
- Partie 2 : https://www.europe1.fr/emissions/hondelatte-raconte-cote-b/josselin-raynal-le-zoophile-22-4228171
Evidement, sensationnel oblige, pleins de bruits parasites ont été rajoutés à cette émission (des bruits de chiens qui aboient, des bruits de portes de prison, etc). J'ai fais un nettoyage et je vous propose d'écouter cette émission sans ces bruits parasites :
Écouter le podcast nettoyé