« Perversité » : différence entre les versions
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"Homosexualité et zoophilie sont des usages de la sexualité, universels mais relégués à la marginalité — ou à la pathologie — dans le monde occidental; pratiques perverses, elles légitiment les pratiques hétérosexuelles. Néanmoins, dans le monde traditionnel européen, les techniques du corps associées à ces pratiques relèvent du social; elles se fondent sur un modèle collectif transmis par l'apprentissage dans une classe d'âge."<ref>Marie-Christine Anest, ''Zoophilie, homosexualité, rites de passage et initiation masculine dans la Grèce contemporaine'', L'Harmattan, 1994.</ref> | "Homosexualité et zoophilie sont des usages de la sexualité, universels mais relégués à la marginalité — ou à la pathologie — dans le monde occidental; pratiques perverses, elles légitiment les pratiques hétérosexuelles. Néanmoins, dans le monde traditionnel européen, les techniques du corps associées à ces pratiques relèvent du social; elles se fondent sur un modèle collectif transmis par l'apprentissage dans une classe d'âge."<ref>Marie-Christine Anest, ''[[Zoophilie, homosexualité, rites de passage et initiation masculine dans la Grèce contemporaine]]'', L'Harmattan, 1994.</ref> | ||
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Emprunté au latin perversus, participe passé adjectivé de pervertere, "sens dessus-dessous" et au figuré, "appliqué à contre-temps", "vicieux". Pervers qualifie une personne qui est portée à faire le mal, d'abord dans le langage religieux. Il a été synonyme de "dur, cruel", "furieux", "hostile". Dans la langue moderne, aussi bien didactique que courante, le mot qualifie et désigne (comme nom) la personne qui montre une tendance pathologique à accomplir des actes immoraux (en relation avec perversité) et celle qui montre une perversion des instincts élémentaires (en relation avec perversion).
Le terme répond donc directement de l'établissement d'une norme fondée sur la morale. Plusieurs auteurs, dans la lignée des travaux du philosophe Michel Foucault ont mis en exergue que la construction de catégorie perverse sert d'abord à départir ce qui relève du normal ou de l'anormal. En ce sens elle légitime une pratique en l'assignant dans la catégorie du normal.
"Homosexualité et zoophilie sont des usages de la sexualité, universels mais relégués à la marginalité — ou à la pathologie — dans le monde occidental; pratiques perverses, elles légitiment les pratiques hétérosexuelles. Néanmoins, dans le monde traditionnel européen, les techniques du corps associées à ces pratiques relèvent du social; elles se fondent sur un modèle collectif transmis par l'apprentissage dans une classe d'âge."[1]
Sources[modifier | modifier le wikicode]
Notes[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Marie-Christine Anest, Zoophilie, homosexualité, rites de passage et initiation masculine dans la Grèce contemporaine, L'Harmattan, 1994.